Cafeneaua de ieri… sau de azi ! (IV)

București, 06/06/2025

Cu “Povernei”…

Aceste « amintiri din copilărie » ne-au îndepărtat de destinația plimbării mele « de arhitectură ».

Este numele sub care colindam străzile Bucureștiului, în anii ’60 ai secolului trecut, împreună cu vărul meu, Costin Cazaban, fiul eminentului actor Jules Cazaban.

« Plimbările de arhitectură », mai întâi numite « încurcă lume », erau o ocazie de a descoperi noi cartiere ale orașului nostru.

Primul pretext « oficial », pe când aveam vreo 9 sau 10 ani, era argumentat sub forma următoare:

“Dacă ne urmăresc niște bandiți, trebuie să cunoaștem locurile unde ne putem ascunde, pe unde putem ieși într-o stradă vecină sau de unde nu mai e niciun mod de a scăpa !” Continue reading

La peinture moderne à Montmartre

Ce texte a été publié dans la revue « Planet Paris Montmartre » du 1er trimestre 2025.

Qui se souvient encore, de nos jours, d’Henri Maigrot dit Henriot ?

Et pourtant, il fût un dessinateur et caricaturiste en vogue pendant plus d’un demi-siècle !

Henri Maigrot, né le 13 janvier 1857 à Toulouse, mort le 10 août 1933 à Nesles-la-Vallée, était un homme de lettres, dessinateur et caricaturiste français connu sous le pseudonyme d’Henriot ou de Pif.

Je souhaite sélectionner ici, dans sa riche présence artistique, ses activités liées à l’humour dans l’actualité des premières décennies du XXe siècle :

« Le 1er avril 1899, il succède à Pierre Véron en tant que directeur du journal Le Charivari (jusqu’en 1909), puis remplace Draner à L’Illustration, où il collaborera jusqu’en 1931. Il fournit également des dessins au Triboulet, au Journal amusant, au Bon Vivant, au Pèlerin et à l’Almanach Vermot. Continue reading

Un cadeau tombé du ciel ! (VI)

En sortant de la salle de concert, en route vers la sortie, je suis passé à côté du piano rouge pétant, installé au milieu du hall.

Chaque fois, il y a un pianiste qui joue quelques minutes pour le plaisir des spectateurs. Mais, cette fois-ci, à la place d’une valse de Chopin ou d’une « Für Elise » quelconque, j’ai entendu une musique entrainante, qui me rappelait … l’Amérique du Sud !

La jeune fille, brillantissime, qui jouait cette musique, nous a régalé avec trois morceaux, dans le même style. 

“Starting- block” et “Choro” dans les locaux de la “Seine musicale”

A la fin du mini-récital, je lui ai demandé quelle est cette musique ?

« C’est du choro brésilien ! », m’a-t-elle répondu, dans un français presque sans accent.

« D’où venez -vous ? », j’ai demandé.

« De Belo Horizonte ! », fût la réponse immédiate. 

En une fraction de seconde, je me suis rappelé mon dernier voyage au Brésil, en 2019, et le double passage à Belo Horizonte !

J’en ai parlé dans un texte :

Lembranças do Brasil (II) | ADRIAN ROZEI 

Puis, je me suis souvenu, aussi, du « choro » :  Continue reading

Un cadeau tombé du ciel ! (V)

Après la fin du concert, je me suis dirigé vers le restaurant de la place.

Il s’appelle « O 2 scenes » ! Astuce !

J’ai pris l’habitude de dîner dans ce restaurant après chacun des concerts auxquels j’assiste. Tout comme à Bucarest, dans les années ’60, à la Brasserie du réputé hôtel « Athénée Palace ».

Dans la vie, il faut avoir des « points fixes » !

Sauf qu’au restaurant de l’Île Seguin, il n’y pas de « Menu fixe ». Et le prix du repas n’avoisine pas les 2 Euro… comme dans ma jeunesse !

Mais, ici, comme là-bas, j’ai une chance de rencontrer quelques musiciens de l’orchestre et d’échanger quelques mots au sujet du programme, de leurs activités etc. 

D’ailleurs, un soir, le 28 octobre 2023, au restaurant « sur le Parvis de la scène musicale », j’ai fait connaissance avec une des solistes du concert, Lola Descours, une excellente bassoniste, lauréate du prestigieux concours russe Tchaïkovski. 

Cette rencontre… m’a sauvé la vie !

Comment ça ? Simple ! Continue reading

Un cadeau tombé du ciel ! (IV)

Après mon départ de Roumanie, en 1967, j’ai commencé à voyager de manière « intensive et extensive », aussi bien pour mon travail, que pour mon plaisir. Je traversais ainsi une bonne quinzaine de pays tous les ans, totalisant quelques 105 en 50 ans.

C’était une excellente occasion pour assister à des concerts… de toute sorte :  de tango, en Argentine, Uruguay et Colombie, de salsa ou bachata en République Dominicaine, de jazz, country music ou gospel, aux U.S.A., de canzonettes italiennes, à Naples ou Rome, de sirtaki ou rébétiko (grec moderne : ρεμπέτικο), en Grèce, de flamenco, en Andalousie … et tant et tant d’autres « spécialités folkloriques » locales !

Même que j’ai assisté à des cérémonies… « diverses et variées » au Moyen-Orient (mariages, barmitsvas, baptêmes…) aux sons des instruments traditionnels des pays visités ! 

Mais, à chaque fois, en consultant les programmes des spectacles du jour de ma visite, je commençais par la liste… des concerts symphoniques ! 

Ceci m’a permis d’assister, dans des salles de concert, des amphithéâtres en plein air, des arènes antiques, des clairières en bord de mer ou dans la montagne, en plein désert ou au fond d’une grotte souterraine … que sais-je ? à des spectacles présentés par des grands solistes ou des débutants… d’avenir ! Continue reading

Un cadeau tombé du ciel ! (III)

Voici le moment venu pour rappeler ce qu’est « l’Athénée Roumain », que j’ai mentionné, déjà, plusieurs fois dans mes textes.

Comme, par exemple :

Daţi un RON pentru Ateneu! | ADRIAN ROZEI et

Dați un leu pentru Ateneu !* | ADRIAN ROZEI en roumain.

Pour ceux qui ne connaissent pas la capitale de la Roumanie, voici quelques informations à ce sujet :

« L’Athénée roumain (en roumain : Ateneul Român), est une salle de concert située dans le centre-ville historique de Bucarest, sur la Calea Victoriei et la Place George Enescu. L’Athénée roumain fut inauguré en 1889. L’Orchestre philharmonique George Enescu y présente des concerts et le Festival international de musique « George Enescu » s’y déroule en partie chaque année…

Le bâtiment a été conçu par l’architecte français Albert Galleron dans un style néoclassique avec des touches romantiques. L’édifice fut construit sur les fondations d’un ancien manège équestre ayant appartenu à la famille Văcărescu, d’où la forme de rotonde de l’auditorium. Juste en face, s’étend un jardin public avec la statue du poète Mihai Eminescu 

L’auditorium, coiffé d’une coupole à 41 mètres de hauteur, offre un parterre de 600 places assises et 52 autres dans des loges. L’entrée principale donne dans un vaste patio circulaire d’apparat, entouré d’une lignée de douze colonnades formant un péristyle donnant accès à plusieurs escaliers d’honneur vers la salle de concert située au-dessus. » 

Voici le cadre où a débuté ma passion pour la musique classique !

On y relève « la forme de rotonde de l’Auditorium ». Tout comme « la mandarine » de la Seine musicale !  Continue reading

Un cadeau tombé du ciel ! (II)

Je vous rassure, tout de suite ! 

Non seulement que le son de « la mandarine » est parfait, rond et chaud, grâce au revêtement intérieur en bois de la salle, mais, qui plus est, la silhouette de l’ensemble est une telle réussite que… j’en suis tombé amoureux ! 

Et, pour qu’elle ne me manque pas, même quand je suis en « exile » dans notre maison, au cœur du Languedoc, j’ai installé… une photo sur le mur d’un hangar, près de quelques autres « Fenêtres démurées », qui représentent Bucarest, Rome, Panama, Abu-Dhabi, Jerash, La dune du Pilat, Carthagène…  

On peut suivre leur histoire, pas à pas, dans les textes :

Les nouvelles fenêtres démurées… (I) | ADRIAN ROZEI jusqu’à

Les nouvelles fenêtres démurées… (III) | ADRIAN ROZEI

 Tout à la fin du troisième texte, je disais, en mai 2021 :  Continue reading

Un cadeau tombé du ciel ! (I)

Ce texte est dédié à la mémoire de Costin Cazaban, mon cousin et grand ami d’enfance, avec qui j’ai fait mes premiers pas dans le monde de la musique classique, tout au long de notre jeunesse.

Boulogne, le 14/03/2025

Je dois avouer que l’apparition de la  « Seine musicale » dans le paysage artistique français est, pour moi, un vrai « cadeau des Dieux » !

Comment ça ? Simple !

Revenons d’abord aux définitions « officielles », pour ceux qui n’ont pas la chance de vivre dans la Région parisienne et, en particulier, à Boulogne-Billancourt.

« La Seine musicale est, à la pointe aval de l’île Seguin, un ensemble de bâtiments consacrés à la musique et ouverts à tous les publics. Ces bâtiments peuvent accueillir des manifestations artistiques, politiques, festives, et commerciales. Ils sont à Boulogne-Billancourt, donc dans les Hauts-de-Seine Continue reading