Boulogne, le 14/03/2025
Je dois avouer que l’apparition de la « Seine musicale » dans le paysage artistique français est, pour moi, un vrai « cadeau des Dieux » !
Comment ça ? Simple !
Revenons d’abord aux définitions « officielles », pour ceux qui n’ont pas la chance de vivre dans la Région parisienne et, en particulier, à Boulogne-Billancourt.
« La Seine musicale est, à la pointe aval de l’île Seguin, un ensemble de bâtiments consacrés à la musique et ouverts à tous les publics. Ces bâtiments peuvent accueillir des manifestations artistiques, politiques, festives, et commerciales. Ils sont à Boulogne-Billancourt, donc dans les Hauts-de-Seine…
L’ensemble de l’équipement est constitué de la Grande Seine, l’auditorium Patrick-Devedjian, un pôle de répétitions et d’enregistrement, des salles de répétitions et bureaux pour des ensembles en résidence (Insula Orchestra, la Maîtrise des Hauts-de-Seine et l’Académie musicale Philippe Jaroussky), les espaces de réception et des commerces. Un jardin est accessible sur le toit de la grande salle. L’ensemble représente une superficie de 36 500 m2.
L’auditorium a une forme de nid ou d’œuf en bois tressé et des panneaux photovoltaïques en forme de voile se déplacent suivant la course du soleil.
Il est conçu pour accueillir un orchestre symphonique ou de musique contemporaine. La salle dite en vignoble, typologie retenue pour des critères acoustiques et scénographiques a une capacité de 1 150 places.
La Grande Seine est conçue pour répondre aux programmations les plus ambitieuses pouvant rivaliser avec les plus grandes structures internationales. Elle s’inscrit dans la tradition des grandes salles de spectacles pouvant recevoir concerts, comédies musicales, spectacles vivants, ballets, spectacles pour enfants, événements d’entreprise, etc.
Elle peut recevoir 4 000 places assises ou 6 800 assis/debout. Par ses dispositifs scéniques, elle peut être modulée suivant les événements (théâtre, comédie musicale, conférence, concert, etc.). La Grande Seine peut aussi accueillir un orchestre symphonique dans une fosse d’orchestre pour certains spectacles. »
Bien sûr, la présentation de la « Seine Musicale » comprend beaucoup d’autres informations en liaison avec ses missions artistiques, culturelles, éducatives… même gastronomiques ou touristiques.
Mais, aujourd’hui, je compte parler, surtout, de son rapport avec la musique classique.
Et, en particulier, de la « mandarine » ! C’est le nom dont j’ai « affublé » ce que d’autres appellent « L’auditorium ».
Il faut préciser que… j’ai une certaine antériorité par rapport à eux !
Parce que, non seulement que j’ai vu « pousser, croitre et embellir » cette mandarine, pas-à-pas, mais j’ai même décrit dans un texte, publié en 2017, les premières étapes de la transformation du « cocon en papillon ».
Le texte mentionné peut, encore, être lu sur mon site :
E pur si muove ! | ADRIAN ROZEI en roumain.
Pour ceux qui ne pratiquent pas cette langue, voici sa traduction, grâce à Google Traduction :
C’est pur et émouvant ! | ADRIAN ROZEI (!!!)
Une excellente illustration des limitations de l’IA, dans la traduction automatique !
Je vais faire un grooos effort ! Revoilà le texte mentionné :
« Boulogne, le 27/02/2017
Depuis un an, je suis chaque jour la construction du complexe baptisé “Seine musicale” sur l’Île Seguin.
Je n’ai aucun mérite particulier ! J’habite juste en face de cette réalisation architecturale en cours de finition.
Au début, l’auditorium ressemblait à une mandarine. Même sa couleur était quelque peu rougeâtre.
Puis, elle est devenue blanche ! Comme une sorte de céleri.
Depuis l’installation des vitres extérieures, elle a pris une couleur bleu métallique. Une mandarine bleue ! C’est vraiment original !
Récemment, elle a été éclairée, de l’intérieur, la nuit. On dirait que c’est une orange dorée. Xrysomelo ou Χρυσόμελο (pomme d’or), comme disent les Grecs !
Mais, petit à petit, une tranche de peau est également apparue, une sorte de « zeste de citron », soutenue par la mandarine. Il semblerait que, une fois que tout sera prêt, elle tournera autour de la mandarine bleue et captera la lumière du soleil, la transformera en électricité, ce qui permettra à ce complexe musical de fonctionner.
Eh bien, aujourd’hui, pour la première fois, « la peau » tournait autour de la mandarine !
En fait, quand on s’approche, on s’aperçoit que la mandarine a une forme « patatoïdale ». Je ne comprends vraiment pas comment cet ensemble va fonctionner.
Je n’ai plus beaucoup de temps à attendre !
Le 22 avril aura lieu le concert inaugural.
Un “Concert surprise”, avec un programme non annoncé. Seulement : Mozart, Weber, Beethoven, Berlioz. Comme chacun le sait, ces compositeurs n’ont créé qu’une seule œuvre, dans toute leur existence, et nous n’avons donc pas besoin d’un programme détaillé !
De plus, seuls deux spectacles sont annoncés pour cette année : « West Side Story » en octobre/novembre et Michel Sardou, en décembre.
En même temps, j’ai découvert par surprise, à la télévision, que Bob Dylan se produirait ici le 21 avril. Donc dans une salle non encore inaugurée !
Ou peut-être que s’est pour ça que le concert inaugural a été intitulé « concert surprise » !
En tout cas, j’ai hâte de voir à quoi ressemblera le son des salles.
J’espère qu’il ne ressemblera pas à un… navet ! »
A suivre…
Adrian Irvin ROZEI
Boulogne, mars 2025