Il ritorno a Roma… (III)

Rome, 10/10/2024

 

Toutes ces considérations nous ont éloigné du but (avoué !) de ma visite à Garbatella !

Je suis venu pour découvrir le mural qui représente un bien connu acteur italien, réputé « fils de Rome » !

Il s’agit d’Alberto Sordi.

« Alberto Sordi, né le 15 juin 1920 à Rome et mort le 24 février 2003 dans la même ville, est un acteur, comédien, réalisateurscénaristecompositeurchanteur et doubleur italien.

Ayant joué dans quelque 155 films dont 19 réalisés par ses soins, il est l’un des piliers de la comédie à l’italienne avec Marcello MastroianniUgo TognazziNino Manfredi et Vittorio Gassman. En un demi-siècle de carrière, de la période de la guerre jusqu’à la toute fin du XXe siècle, Sordi a réussi à fournir une fidèle image de l’histoire des valeurs et des coutumes de l’Italien typique, observé à travers ses bassesses. En outre, à l’instar d’Aldo Fabrizi et d’Anna Magnani, il est aussi l’archétype du Romain dans le cinéma italien. »

Ma première « rencontre » avec Sordi date de 1958. Je l’ai vu, à cette époque, sur les écrans de Bucarest, dans un film comique, intitulé : « Venise, la Lune et toi »  En italien : Venezia, la luna e tu, un film francoitalien de Dino Risi.

Dans ce film, Sordi interprétait le rôle d’un gondolier «rival en amour de Nino Manfredi ». J’étais resté sur l’image d’un comique… plutôt léger.

Ce n’est qu’en commençant à voyager en Italie, à partir de 1968, que j’ai découvert la renommée transalpine et la vaste palette artistique de l’acteur Romain.

J’ai eu l’occasion de mentionner mes « rencontres » avec Alberto Sordi à plusieurs reprises, en roumain et en italien :

Incontri con Alberto Sordi: ieri, oggi, domani | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Tropa, tropa, tropa, trop’… (I) | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Povestea tabloului care a traversat cinci ţări… (I) | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Encore aujourd’hui, quand je rencontre Linda Bastide, qui a joué avec Alberto Sordi dans le « film culte » intitulé « I Magliari », nous nous souvenons avec nostalgie de cette époque.

Pour les « aventures » de Linda, au temps de la « Dolce Vita », il suffit de consulter son site :  lindabastide.weebly.com

Ainsi que mon texte :

 Le petit cordonnier qui voulait aller danser… | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Toutes ces rencontres justifiaient mon souhait de découvrir la présence d’Alberto Sordi à Garbatella.

C’est ainsi que j’ai découvert que Sordi a « vécu ses années de jeunesse jusqu’en 1941 » dans la « Via Vettor Fausto », comme l’indique une plaque apposée au no. 34 de cette rue.

Cela justifie, par ailleurs, la présence du mural inauguré le 15 juin 2021, à l’occasion du 101eme anniversaire de la naissance du célèbre acteur romain.

Si ce geste représente « le lien si fort et la reconnaissance de Garbatella envers un de ses enfants », ce qui me semble moins clair est le choix de présenter Alberto Sordi sous les traits du « Marchese del Grillo ».

« Le Marquis de Grillo est un film italien réalisé par Mario Monicelli, sorti en 1981.

Rome1809. Le marquis Onofrio del Grillo, noble romain à la cour du pape Pie VII, passe ses journées, qui commencent toujours tard le matin (les serviteurs du palais étant contraints de ne pas faire de bruit jusqu’à ce qu’il se lève), dans l’oisiveté la plus complète, fréquentant les tavernes et les bouges, cultivant des amours clandestines avec les roturières et maintenant une attitude rebelle aux yeux de sa mère et de ses parents conservateurs.  Bigot et autoritaire. »

Bien sûr, dans ce film tragicomique, Alberto Sordi, qui interprété le rôle-titre, est… brillantissime !

Vidéos Bing

Youtube marchese di grillo ubriaco alberto sordi

Mais, le choix du sujet du mural, réalisé par Lucamaleonte, ne semble pas exactement à sa place dans le cœur historique de Garbatella !

Il s’agit de l’endroit même où Mahatma Ghandi est venu en 1931.

« Son intention n’était pas d’arriver en fanfare, mais Mussolini l’a appris et a organisé un accueil en grande pompe, auquel Gandhi n’a pas dit non, mais a posé des conditions, dont une concernant sa nourriture, en tant que végétarien. Gandhi aurait aimé voir les enfants pauvres de la ville, mais ils lui font rencontrer des enfants en uniforme du régime.

Le Mahatma part de la Piazza Brin et parcourt le quartier jusqu’à atteindre la maternité de l’hôpital du quartier. »

C’est, justement, sur la Piazza Michele da Carbonara, à quelques mètres du mural du Marquis de Grillo, que l’on peut trouver les plaques racontant l’histoire de cette visite et découvrir les images d’époque.

A grande peine, vu les nombreux tags qui les rendent difficilement lisibles !

Enfin ! Contentons-nous de préciser que le fameux muraliste Lucamaleonte est surnommé « Luca, camaleontico » (caméléonien). 

*   *   *

La mention de la « Piazza Brin » me donne l’occasion inespérée de parler d’un détail… qui m’a sauté aux yeux dès mon arrivée à Garbatella.

« Piazza Benedetto Brin, une place importante pour le quartier.

En fait, elle représente le tout premier noyau de Garbatella, l’endroit où la première pierre a été posée et où les travaux de construction de la nouvelle ville ont officiellement commencé. Elle a été fondée par le roi Vittorio Emanuele III en personne le 18 février 1920. Pour commémorer l’événement, une plaque est placée juste à côté de l’arc d’entrée sur les lots, dans laquelle Garbatella est définie comme un « quartier ouvert », avec une terminologie vraiment d’antan. »

En regardant l’architecture et la décoration de l’arc d’entrée, je me suis souvenu de la « Place Kós Károly » à Budapest !

« La place publique située dans le quartier XIXème de Kós Károly Square Budapest est également le centre du quartier Wekerletelep. Elle a reçu son nom actuel en 1987 d’après son principal concepteur, le célèbre architecte hongrois Károly Kós. »

La ressemblance est saisissante !

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Tout un chacun peut découvrir l’histoire de ce dernier endroit, comme celle de son architecte, sur Internet : Károly Kós — Wikipédia (wikipedia.org)

Ou, dans mon texte :

Au Parc Monceau, entre la grille et les cerceaux… | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Dans ce texte, j’affirmais déjà :

« Le plan d’urbanisme suit les mêmes principes : “une place entourée de bâtiments classiques avec des portiques sur la façade principale et des jardins…“.

Il était assez normal de rencontrer un « schéma » similaire à celui des « places urbaines » que l’on rencontre sur d’autres méridiens européens, car ce coin de Budapest a également été créé dans les premières décennies du XXe siècle. »

Il faut préciser que, entre les réalisations des projets architecturaux « Piazza Brin » et « Place Kós Károly » il y a, à peine, une dizaine d’années d’écart !

Adrian Irvin ROZEI

Rome, octobre 2024

Les copains d’abord*

Boulogne, 2001 și 2023

600!
Publicarea acestui text depășește bara simbolică de 600 articole postate pe site-ul „Sécantes roumaines / Secante românești” (373 în română, 205 în franceză, 24 în italiană și engleză).

Spre marea mea bucurie, în patru ani, numărul lunar de „vizitatori unici” a crescut de la 698 în ianuarie 2019 la 4.539 în august 2023. Peste câteva săptămâni, site-ul, care a fost inițiat în iunie 2004, va intra în cel de-al 21-lea an. Ar fi presumptuos din partea mea să mă angajez să continui încă două decenii !

Cu toate acestea, promit că voi face tot posibilul continuând pe aceeași traiectorie cât mai mult timp. Atâta vreme cât veți continua să aveți încredere în mine.

Contez pe Dvs. și vă mulțumesc cu anticipație!

 
Acest text a fost publicat în volumul „Sécantes roumaines / Secante românești”, editat în 2011. Cartea este încă disponibilă în câteva anticariate din București.  Ea poate fi consultată în cele 42 biblioteci județene din România, cărora le-am oferit-o în 2012.

 Să vrei să devii editor de literatură contemporană la 20 de ani!

Ce vis frumos, dar câte obstacole trebuie să învingi!

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Le fiasco d’un surdoué… en 2023 ! (II)

Après 1974, J.J.S.S. poursuit son activité de député de Lorraine pendant plusieurs années, mais sans se démarquer particulièrement. Même une promesse d’attirer les investissements américains dans la région se terminait en “queue de poisson”.

Pendant ce temps, J.J.S.S. avait abandonné le journalisme, vendu l’hebdomadaire “L’Express” et la majeure partie des fonds ainsi accumulées avait été consacrée à l’activité politique.

En 1979, après avoir obtenu aux élections européennes seulement 1,84 % des voix pour la liste qu’il avait constituée, J.J.S.S. se retire définitivement de la vie politique. A seulement 55 ans !

Cependant, en 1980, J.J.S.S. connaît un nouveau succès éditorial avec “Le Défi mondial”, un livre dans lequel il prône la diffusion de l’informatique comme solution au développement du “tiers monde”.

Ce n’est pas un hasard si à cette occasion on avait parlé de « l’ordinateur aux pieds nus » !

En 1981, J.J.S.S.  convainc François Mitterrand, devenu président de la République, de créer le « Centre d’informatisation de la France ». Continue reading

Le fiasco d’un surdoué… en 2023 ! (I)

600!
La publication de ce texte dépasse la barre symbolique des 600 articles postés sur le site « Sécantes roumaines / Secante românești » (373 en roumain, 203 en français, 24 en italien et anglais).

Pour ma plus grande joie, en quatre ans, le nombre mensuel de « unic visitors » est passé de 698 en janvier 2019 à 4539 en août 2023. Dans quelques semaines, le site, qui a débuté en juin 2004, entrera dans sa 21ème année. Ce serait présomptueux de ma part de m’engager à continuer encore pendant deux décennies ! Cependant, je promets de faire de mon mieux en poursuivant la même trajectoire aussi longtemps que possible. A condition que vous continuiez à me faire confiance. Je compte sur vous et vous en remercie par avance !

 

La Bastide Vieille, le 30 octobre 2023

Au mois d’octobre de cette année, en me promenant dans Paris, j’ai remarqué, aux devantures des kiosques à journaux, une affiche de près de deux mètres qui annonçait :

« L’EXPRESS
Le numéro de nos 70’ ans
1953 – 2023
Et des 70 ans à venir… Avec les interviews
de Bill Gates, Shirin Ebadi,
Steven Pinker et Thomas Jolly »

Et, tout d’un coup, je me suis senti « projeté » six décennies en arrière, dans les années ’60, à l’époque où j’avais presque 20 ans !

J’oserais dire, sans aucune exagération, que se furent mes « années L’EXPRESS » !

D’ailleurs, j’ai évoqué cette époque dans une page de mon livre, publié en 2017, en édition bilingue roumain/ anglais, sous le titre : « Amintirile pestirițe ale unui adolescent atipic…/ Motley Memories of an Atypical Adolescent ».   Ce qui signifie, en français : « Les souvenirs bigarrés d’un adolescent atypique ».

Voici ce texte, en version française : Continue reading

La Galite, l’île jumelle de Ponza

La Bastide Vieille, 10/07/2023

Ce texte a été publié dans la revue « Siamo di nuovo insieme » no. 121 – 122, juillet – septembre 2023, éditée par l’Association des Italiens de Roumanie – Ro. As. It. à Bucarest (Roumanie), dans ses versions roumain/italien.

Coordonnées : 37°31′37″N 08°55′43″E : Île de la Galite

Quelque part entre ciel et mer ! Qui connaît ce lieu perdu au cœur de la Méditerranée ?

Voici comment un auteur anonyme le décrivait, il y a plus d’un siècle :

« On va probablement se demander où peut être cette île.

Ce bloc rocheux se trouve sur la côte nord de la Tunisie, à une vingtaine de milles au N.-N.-E. de Tabarka. Sa plus grande longueur est de 5 kilomètres, sa largeur médiane de 1 500 mètres.

Elle est entourée de plusieurs îlots dont les principaux sont : Galiton, Fauchelle, les Chiens, tous inaccessibles.

La Galite, bordée par une ligne de falaises hautes de 200 mètres, n’est accessible que par le sud, dans la baie de l’Escueil de Pasque.

Profond et sécurisé, ce mouillage offre un excellent abri contre le vent dominant du Nord-Ouest, une position rarement rencontrée sur les côtes algériennes.

Le point culminant de l’île s’élève à 391 mètres au-dessus du niveau de la mer. On y monte par un sentier rocheux, moitié échelles, moitié marches, qui est le meilleur moyen de communication sur l’île. Ce chemin traverse des jardins en treillis où, malgré le manque de terre végétale, les habitants trouvent le moyen de cultiver des figues, des cactus, des olives, des vignes et suffisamment de céréales pour subvenir aux besoins des indigènes, soit une soixantaine de personnes en tout.

L’autorité est représentée sur l’île par un garde-côte français, dont la maisonnette est la seule habitation présentable. Les indigènes, véritables troglodytes, vivent dans des grottes et des cabanes. Sur toute l’île il n’y a que 2 maisons dont les toits rouges se voient de loin sur la mer. Les habitants se gèrent selon les anciennes coutumes venues d’Italie, ils ne paient pas d’impôts, ils vivent de la pêche, des récoltes, des produits de leurs troupeaux.

Le poisson est très abondant et les pêcheurs de homards et de coraux viennent même de Sicile à la Galite pendant la saison estivale. Autrefois boisée, l’île ne compte plus que des buissons bas. Les sources sont nombreuses et abondantes.  

Les découvertes de cruches puniques, de monnaies romaines, de ruines diverses, prouvent que l’île était habitée depuis l’Antiquité. Des minerais de fer et de cuivre ont été découverts ici, qui pourraient donner lieu à de sérieuses exploitations, si les moyens d’amarrage dans l’île étaient plus faciles.» 

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La Galita, l’isola gemella di Ponza

La Bastide Vieille, 10/07/2023

Questo testo è stato pubblicato sulla rivista “Siamo di nuovo insieme” n. 121 – 122, luglio – settembre 2023, a cura di RO.AS.IT., Associazione Italiani in Romania.


Coordinate
37°31′37″N 08°55′43″E: l’Isola Galita

Da qualche parte, tra il cielo e il mare… Chi conosce questo luogo disperso nel cuore del Mediterraneo?

Ecco come la descriveva, più di un secolo fa, un autore anonimo:

“Questo blocco roccioso si trova sulla costa settentrionale della Tunisia, a circa 20 miglia a nord – nord-est di Tabarca. La sua lunghezza supera i 5 km, la larghezza media è di 1500 m.

È circondata da numerose isole, tra cui le principali sono: Galiton, Fauchelle, Les Chiens, tutte inaccessibili.

Galita, circondata da una linea di rocce di 200 m d’altezza, può essere abbordata solo da sud, nel golfo l’Escueil de Pasque. Profondo e stabile, quest’ancoraggio offre un eccellente riparo dal vento, predominante da nord-ovest, una posizione che s’incontra di rado sulla costa dell’Algeria.

Il punto più alto dell’isola si eleva a 391 metri sul livello del mare. Ci arrivi salendo un sentiero roccioso composto in parte da scalette di legno, in parte da gradini di pietra, e che costituisce la migliore via di comunicazione sull’isola. Questo sentiero attraversa orti terrazzati dove, a dispetto della mancanza di terra, gli abitanti trovano un modo per coltivare fichi, cactus, ulivi, vigne e cereali a sufficienza per i bisogni della popolazione autoctona, composta approssimativamente da un totale di sessanta persone.

L’autorità sull’isola è rappresentata da un guardacoste francese, la cui casa è l’unica abitazione presentabile. Gli indigeni, veri trogloditi, vivono in caverne e capanne. Su tutta l’isola non ci sono che due case, i cui tetti rossi si vedono da lontano, dal mare. Gli abitanti vivono seguendo i vecchi usi provenienti dall’Italia, non pagano tasse, vivono di pesca, raccolto e dai prodotti delle loro greggi. Il pesce è assai abbondante e i pescatori di aragoste e i raccoglitori di coralli arrivano a Galita perfino dalla Sicilia, durante l’estate. Boscosa in passato, l’isola non possiede oggi altro che una bassa vegetazione. Le sorgenti sono numerose e abbondanti.” 

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Galita, insula geamănă a Ponzei

La Bastide Vieille, 10/07/2023

Acest text a fost publicat în revista « Siamo di nuovo insieme » nr. 121 – 122, datată Iulie – septembrie 2023, editată de Ro. As. It – Asociația italienilor din România (București).


Coordonate
37°31′37″N 08°55′43″E : Insula Galita

Undeva, între cer și mare ! Cine cunoaște oare acest loc pierdut în inima Mediteranei ?

Iată cum o descria, acum mai bine de un secol, un autor anonim :

« Probabil că ne vom întreba unde poate fi această insulă.

Acest bloc stâncos se află pe coasta de nord a Tunisiei, la aproximativ douăzeci de mile N.-N.-E, de Tabarka. Lungimea sa cea mai mare este de 5 kilometri, lățimea mediană de 1500 de metri.

Ea este înconjurată de mai multe insulițe, principalele fiind: Galiton, Fauchelle, les Chiens, toate fiind inaccesibile.

Galita, mărginită de o linie de stânci de 200 de metri înălțime, poate fi abordată doar dinspre sud, în golful l’Escueil de Pasque. Adânc și sigur, acest ancoraj oferă un adăpost excelent împotriva vântului predominant de N.-V., o poziție care nu se întâlnește de obicei pe coasta Algeriei.

Cel mai înalt punct al insulei se înalță la 391 de metri deasupra nivelului mării. Urci acolo pe o potecă stâncoasă, jumătate scară, jumătate trepte, care este cea mai bună cale de comunicație de pe insulă. Această potecă traversează grădini în spaliere unde, în ciuda lipsei de sol vegetal, locuitorii găsesc o modalitate de a cultiva smochini, cactusi, măslini, viță de vie și suficiente cereale pentru a satisface nevoile autohtonilor, aproximativ șaizeci de oameni în total.

Autoritatea este reprezentată pe insulă de un paznic de coastă francez, a cărui căsuță este singura locuință prezentabilă. Nativii, adevărați troglodiți, trăiesc în peșteri și colibe. Pe toată insula sunt doar 2 căsuțe ale căror acoperișuri roșii se văd de departe pe mare.

Locuitorii se administrează după vechile obiceiuri aduse din Italia, nu plătesc taxe, trăiesc din pescuit, din recolte, din produsele turmelor lor.

Peștele este foarte abundent și pescarii de homari și corali vin chiar și din Sicilia în Galita în timpul sezonului de vară. Odinioară împădurită, insula nu mai posedă acum decât tufișuri joase. Izvoarele sunt numeroase și abundente. » 

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Rafinament arhitectural în blocul Wilson, București (II)

La Bastide Vieille, 25/03/2023

 

Acest text a fost publicat în revista « 3R » nr. 61 – 66, ianuarie – iunie 2023, editată de Asociația « Memorie și speranță » din București (România).

Iată că, furat de valurile amintirilor cu Jules, m-am îndepărtat de « Blocul Wilson ».

Istoria acestui imobil este reprezentativă pentru avatarurile oraşului în ultimii 90 ani !

Iată ce putem afla de pe Net :

► 1933: se inaugurează clădirea, pe colțul bulevardului Brătianu (azi Bălcescu) cu strada Wilson (azi Dem. I. Dobrescu). Blocul Wilson (arhitect State Baloșin), finanțat de Compania Creditul Agricol, făcea parte din avangarda art deco a orașului, printre primele edificii înalte de pe axa Universitate-Romană. Mai ales colțul era spectaculos, amintea de arhitectura americană a epocii. La ultimul etaj se spune că exista o sală de sport în interbelic. Continue reading