Pascal Sevran, dans son livre: « Lentement, place de l’ Église. », dit :
« Ce que nous écrivons n’intéresse que nous, si par faiblesse il nous arrive de croire à la sincérité de nos amis, nous saurons bientôt que s’ils nous lisent, c’est pour de mauvaises raisons. Seuls quelques inconnus au creux d’un lit, dans un train, sur un banc public et qui nous lisent les larmes aux yeux, justifient notre impardonnable désir de leur plaire. »
C’est vrai qu’on se demande souvent, alors qu’on noircit du papier, et quelque soit le genre qu’on aborde -roman, poésie, nouvelles etc. – pourquoi et pour qui écrit-on.
Certes, il y a des gens qui ont fait de l’écriture un métier. Autrement dit, qu’ils survivent plus ou moins bien grâce à leur « savoir-faire », en noircissant du papier. Continue reading