Caminante, no hay camino…(IV)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 2/12/2017

C’est un voyage « relampago » (éclair) !

Départ de Paris à 6h00, arrivée à Séville à 8h30 ; retour de Séville à 18h30, arrivée à Paris à 21h00 !

Après le rendez-vous traditionnel avec Don Antonio, je suis passé de nouveau, devant « Las Dueñas ».

Le monument à la mémoire de Machado est toujours là.

Mais, aussi, un groupe d’une trentaine de touristes. Du genre « Jojo, mets ta laine ! ».

Trop peu pour moi ! Il ne faut pas casser une image/un rêve, si longuement construit ! 

Je suis donc allé faire un tour du côté de la mairie de Séville.

J’ai découvert qu’il y avait au programme de la journée  un défilé de fanfares de la jeunesse.

Brassens dit que « la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas ! ». Continue reading

Otro modelo, otro color ! (II)

La Bastide Vieille, le 17/02/2020

 

« Le Museo de Arte Hispanoamericano Isaac Fernández Blanco est un musée d’art situé dans le quartier Retiro de Buenos AiresArgentine.

Le musée a vu le jour avec une vaste collection d’art espagnol et latino-américain (en particulier de l’Ecole de Cuzco ) amassée par Isaac Fernández Blanco à partir de 1882. 

Fernández Blanco était ingénieur de vocation; mais il aimait aussi beaucoup le violon, et la fortune familiale lui permit d’avoir une importante collection d’instruments à cordes. Plus tard, il a étendu son intérêt aux objets de la culture hispano-américaine: argenterie, icônes religieuses, peintures, meubles, livres et documents. Le patrimoine Fernández Blanco, qui compte près de 10 000 œuvres, est considéré comme l’un des plus importants de l’art hispano-américain, principalement dans l’art et l’argenterie du Pérou.

 La collection d’art péruvien présente un… grand nombre d’ œuvres originales de l’Ecole de Cuzco de la période coloniale. » 

Ce que Wikipedia ne dit pas, c’est que ce musée se trouve au coin de la rue  Arroyo, là où j’avais rendez-vous, deux jours plus tard, pour la réception officielle précédemment mentionnée, dans les salons de l’Ambassade de Roumanie.

Je connais aussi ce musée depuis quelques 25 ans.

Qui plus est, mon ami, l’ex-ambassadeur d’Argentine en Roumanie dans les années ’50, Medoro Delfino, qui avait réussi à faire sortir toute une collection d’art roumain à la fin de sa mission, avait commencé une négociation avec la direction du musée pour la lui léguer, après sa mort.

La collection comprenait aussi un salon, ayant appartenu à Marie-Antoinette, qui avait fait un détour, de près d’un siècle, par… la Roumanie ! Continue reading

3 ans, 6 mois et 20 jours… (I)

La Bastide Vieille, 10/10/2019 

 

…ou 1270 jours ! 

C’est le temps qu’il a fallu pour que mon projet « AZULEJOS » soit achevé!

C’est long ! C’est très long!

Mais, je pense que ça valait la peine de passer tout ce temps en voyageant dans 6 pays, en dépensant des efforts d’ingéniosité et de patience et, accessoirement, quelques milliers d’Euro pour voir s’accomplir un rêve de 60 ans ! Parce que ce projet n’est que l’aboutissement d’une passion qui vient… de mon enfance. 

Mais, commençons… par le début!

 *   *   *

Quand j’avais 10 ou 12 ans, à Bucarest, je passais tous les jours, en allant vers mon école, devant une belle maison qui se trouvait, et se trouve encore, au coin de ma rue. La vue de cette maison me fascinait ! Elle présentait l’aspect d’une villa de style « néo-roumain », correspondant au goût architectural du pays au tournant du XIXème au XXème siècle. Sa façade était rehaussée de décorations en céramique polychrome, qui reprenaient des motifs traditionnels roumains. 

Au coin de ma rue, à Bucarest

Ce type de décoration n’est pas rare à Bucarest. Un certain nombre de bâtiments construits à la même époque en sont revêtus du même genre d’ornements. En particulier, un grand architecte roumain, Ion Mincu, avait utilisé la céramique coloré pour rehausser les façades de ses projets. Continue reading