J’ai deux amours…

Montmartre et Boulogne !

Ce texte a été publié dans le no. 18 de la revue « Planet Paris Montmartre » daté du 3e trimestre 2025.

Pour moi, ce n’est pas une nouveauté. Pour les lecteurs de Planet Paris Montmartre, non plus !

Il y a 4 ans, déjà, dans le no. 4 de la revue, datée du 4ème trimestre 2021, je signais un texte intitulé : « Ma première nuit à Paris », dans lequel je racontais mes déambulations dans Montmartre, le soir du 10 septembre 1967.

Mais, quelques mois plus tard, au début de 1968, je déménageais à Boulogne-Billancourt où, 58 ans plus tard, se trouve toujours ma résidence officielle. Bien sûr, dans ce long laps de temps, j’ai passé un nombre incalculable de nuits… ailleurs. Je suis retourné, aussi… un nombre incalculable de fois à Montmartre seul, avec ma famille ou avec des amis venus des quatre coins du monde. Alors, je n’ai eu de cesse à chercher un lien entre ces deux « localisations » chères à mon cœur. Et voilà que, depuis peu de temps, je viens de le trouver !

Je sais ! Nombreux sont ceux qui, en lisant ces lignes, diront qu’il s’agit d’un « gadget » journalistique. Pas du tout !

Ou, plutôt, si ! Et je m’explique… dans les lignes qui suivent !

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Otro modelo, otro color ! (II)

La Bastide Vieille, le 17/02/2020

 

« Le Museo de Arte Hispanoamericano Isaac Fernández Blanco est un musée d’art situé dans le quartier Retiro de Buenos AiresArgentine.

Le musée a vu le jour avec une vaste collection d’art espagnol et latino-américain (en particulier de l’Ecole de Cuzco ) amassée par Isaac Fernández Blanco à partir de 1882. 

Fernández Blanco était ingénieur de vocation; mais il aimait aussi beaucoup le violon, et la fortune familiale lui permit d’avoir une importante collection d’instruments à cordes. Plus tard, il a étendu son intérêt aux objets de la culture hispano-américaine: argenterie, icônes religieuses, peintures, meubles, livres et documents. Le patrimoine Fernández Blanco, qui compte près de 10 000 œuvres, est considéré comme l’un des plus importants de l’art hispano-américain, principalement dans l’art et l’argenterie du Pérou.

 La collection d’art péruvien présente un… grand nombre d’ œuvres originales de l’Ecole de Cuzco de la période coloniale. » 

Ce que Wikipedia ne dit pas, c’est que ce musée se trouve au coin de la rue  Arroyo, là où j’avais rendez-vous, deux jours plus tard, pour la réception officielle précédemment mentionnée, dans les salons de l’Ambassade de Roumanie.

Je connais aussi ce musée depuis quelques 25 ans.

Qui plus est, mon ami, l’ex-ambassadeur d’Argentine en Roumanie dans les années ’50, Medoro Delfino, qui avait réussi à faire sortir toute une collection d’art roumain à la fin de sa mission, avait commencé une négociation avec la direction du musée pour la lui léguer, après sa mort.

La collection comprenait aussi un salon, ayant appartenu à Marie-Antoinette, qui avait fait un détour, de près d’un siècle, par… la Roumanie ! Continue reading