Feuilles de journal
…Et sur les femmes nues des musées, au gué, au gué
Faisait l’brouillon de ses baisers, au gué, au gué…
Georges Brassens, « Corne d’Aurochs »
La Havane, 11/12/2016
Tel que je me le suis proposé à la fin du texte « Sorolla en Paris », je suis parti à la recherche des tableaux du fameux peintre espagnol dans les pays que j’ai traversé pendant mon périple intercontinental du mois de décembre.
La première étape était la Havane.
N’écoutant guère les conseils du « Guide du routard », édition 2017, qui annonce la fermeture pour travaux du « Musée des Beaux-Arts » de la Havane, je suis allé voir sur place dès mon premier jour à Cuba. Très bonne surprise ! Le musée est ouvert, en excellent état, plusieurs expositions d’art contemporain sont en cours.
La section « Espagne » occupe tout un étage.
Dès l’entrée est exposé un grand tableau de Sorolla. Suivi dans une grande salle d’une dizaine d’autres tableaux, toujours de la facture « clair et éclatant de lumière », à l’exception d’un portrait plutôt sombre. Il y a même, au milieu de la salle, un buste en bronze de Sorolla. La gardienne m’a expliqué que le grand tableau exposé à Paris n’est pas encore de retour. Mais qu’en attendant, il a été remplacé par deux autres toiles. Aucun problème ! Il y en a encore une vingtaine dans les dépôts.
Assis sur un banc, au milieu du grand hall circulaire où sont exposées les toiles de Sorolla, j’ai essayé de deviner de loin quels étaient ses tableaux. En lisant de prés les étiquettes, je me suis aperçu que je me trompais sur l’auteur de bon nombre d’entre eux. C’est ainsi que j’ai découvert toute une série de peintres espagnols, contemporains avec Sorolla, plus ou moins brillants, mais que l’on pourrait regrouper dans une même école : « l’impressionnisme espagnol ». Continue reading