Il suffirait de presque rien,
Pourtant personne tu le sais bien,
Ne repasse par sa jeunesse.*
« Ah, si je pouvais avoir de nouveau vingt ans! Mais, avec ma tête d’aujourd’hui ! »
Plus de cent fois j’ai entendu ma mère dire ces mots. A l’époque j’avais dix ou quinze ans et cela me paraissait stupide; sa tête, on l’a une fois pour toutes, ça ne change pas avec l’âge! Ou, comme disait Brassens : « Le temps ne fait rien à l’affaire. Quand on est c…, on est c… ! »
Oui, mais quand on n’est pas c.., on change. Même que certains hommes politiques, de triste mémoire, disaient en 1940: « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! »
Voilà que des gens ayant des sensibilités politiques aussi différentes,
-Brassens était plutôt anarchiste-, arrivent aux mêmes conclusions en ce qui concerne l’immobilité de l’esprit. Il faut croire que les extrêmes se rejoignent !