Rien que des « petits pavés » !

Salvador de Bahia, 22/03/2018

https://www.youtube.com/watch?v=MtlUWAJ90g8
Mouloudji : «  Les petits pavés »
Muzica :Paul Delmet (1862-1904)
Textul : Maurice Vaucaire (1864?-1918)***

Acum exact 50 ani, aparea pe firmamentul vieţii universitare franceze « Le mouvement du 22 mars », care va marca istoria evenimentelor din luna mai a aceluiaşi an.

Nenumăraţi vor fi istoricii, jurnaliştii, comentatorii politici… care vor analiza, comenta, studia pentru a o suta oară acest « fenomen de societate » care a marcat viaţa celei de-a doua jumătăţi a secolului XX. Insă azi, prefer să-mi amintesc un detaliu, poate nesemnificativ, al acelui moment, pe care l-am trăit student fiind şi petrecând luna mai 1968 la Paris.

M-am plimbat atunci, prin Cartierul latin şi prin alte zone din Paris, acolo unde conflictele dintre studenţi şi poliţişti luaseră o turnură violentă. Am remarcat atunci, grămezile de « pavés » (pavele, după numele barbar care le corespunde, în româneşte!).

Nimeni n-a înţeles cum au reuşit studenţii, cu metode elementare, să « scoată » din solul străzilor, primul calup de piatră, urmat de alte zeci şi zeci. Totuşi, pavelele aruncate în capul poliţiştilor au fost o realitate şi nenumărate imagini de arhivă o pot confirma.

Rur Gay Lussac Paris

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Je suis Zen! (II)

Suite…

Prés de 40 ans ont passé. Mon rêve japonais est resté… un rêve ! 

Pendant tout ce temps, je revenais périodiquement aux « Jardins Albert Kahn », je visitais des expositions d’art classique japonais (surtout à Rome !) et j’ai même installé une décoration extrême-orientale dans notre grenier, dans le Languedoc. 

Le choix d’une décoration japonaise est devenu, de nos jours, une chose très difficile. A cause de la multiplication des copies, faux, imitations… bon marché, qui inondent les boutiques à trois sous partout dans le monde, la frontière entre l’authentique et le kitsch est extrêmement difficile à tracer, à moins de disposer de ressources financières énormes. Ce qui n’est pas mon cas !

Ceci, d’autant plus que, même les œuvres les plus authentiques frisent, par moment, le goût douteux, selon nos critères européens. 

Mais, la patience, voire l’obstination, ont payé ! 

J’ai ressorti des œuvres accumulées pendant des décennies : j’ai « hérité » d’une collection d’estampes, ayant appartenu à d’un grand artiste roumain, représentant les acteurs du théâtre « Kabuki », réalisées il y a plus d’un siècle ; nous avons trouvé des artisans prêts a exécuter des travaux dans le goût de ce que nous leur avons demandé et, par un pur hasard, l’existence, dans notre région, de pièces de mobilier exécutées par un fameux artiste spécialisé, pendant les années ’50, dans la production de meubles en laque de Chine. 

Evidemment, on peut trouver tous ces objets à des prix ridiculement bas – « à donation », comme disait ma belle-mère !- puisque ce style n’intéresse plus personne. Ils préfèrent le « vintage » des années ’50. Tant mieux pour nous !  Continue reading

Je suis Zen! (I)

La Bastide Vieille, le 24/09/2018

 

La culture japonaise m’intéresse et me passionne depuis un demi-siècle!

En 1969, alors que j’étais  en dernière année à l’École des Mines, mes collègues ont décidé que nous devrions aller, en « voyage de promotion », au Japon.

C’était l’époque où le Japon était très à la mode. Le pays du Soleil-Levant était perçu comme « l’avenir de l’humanité », surtout à cause des progrès technologiques qu’il engendrait jour après jour.

En ce temps-là, on découvrait, à chaque moment, un nouveau produit électronique mis sur le marché par le Japon à un prix inégalable et en quantité presque illimitée. C’était des postes de télé, des transistors, des magnétophones, des radios portables etc.

D’ailleurs, même dans un pays communiste, comme la Roumanie,  cette fascination se faisait sentir. Je me souviens de notre prof d’électronique de l’École Polytechnique  de Bucarest, qui avait eu la chance de faire un stage au Japon, et qui n’arrêtait pas de nous chanter les louanges du système japonais, même si, à l’époque, dans ces contrées, il valait mieux encenser un pays socialiste.

Le résultat, c’est que nous l’avons surnommé « Suzuki », d’après le nom de la servante de Mme Butterfly, en japonais Cio-Cio-San, l’héroïne du roman de Pierre  Lotti, devenu un opéra célèbre, grâce à Giacomo Puccini.

Je n’ai pas cru un seul instant que nous serions capables, avec mes collègues de l’Ecole des Mines, de rassembler les fonds, énormes, exigés par un voyage dans un pays aussi lointain et si cher que le Japon! D’ailleurs, finalement, notre voyage a eu lieu… en Grande-Bretagne ! Continue reading