A la guerre, comme à la guerre !

La Bastide Vieille, le 4/04/2021  

La Place Vendôme était vide,
On ne reconnaissait plus Paris!
Ils ont tous peur du COVID.
Quelle folie !
(D’après Gilbert Bécaud – « Nathalie »)

Comment pouvais-je imaginer que les canards de Boulogne… regardent la télé ? Et pourtant !

Quand j’ai vu arriver, pour la première fois, les trois canards sur la pelouse à Boulogne-Billancourt, devant notre résidence, c’était au mois de mars 2020, juste après le début du premier confinement.

En regardant de près, nous avons constaté qu’il s’agissait d’ « une Daisy et de deux Donald » !

Drôle de famille ! Comme affirmaient les critiques de théâtre dans la Roumanie communiste de ma jeunesse, « le traditionnel triangle bourgeois : elle, lui et… l’ami de la famille ». 

J’ai écrit alors, dans un texte (en roumain !) intitulé,

Post Covidum homo triste est !* (I) : 

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Caminante, no hay camino…(I)

Boulogne, 8/06/2020

Caminante, no hay camino
Se hace camino al andar…

Caminante no hay camino
Sino estelas en la mar…*

 En 1969, j’étais élève à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne.      

A cette époque, nous avions la grande chance d’avoir un restaurant pour les élèves de l’Ecole dans l’immeuble même de notre résidence.

Après 1968, une ouverture vers le monde universitaire stéphanois a donné l’occasion aux étudiants des autres établissements d’enseignement supérieur de profiter de nos « puissantes installations »**. 

En vérité, le but, non avoué, de cette ouverture visait plutôt le rééquilibrage du budget de la cantine !

Mais nous, les élèves-mineurs, nous avons beaucoup apprécié ce changement. C’est vrai que nous étions obligés de déjeuner « en deux services », ce qui générait une certaine attente, mais  cela nous donnait l’occasion de rencontrer des jeunes de notre âge et, surtout, des jeunes filles. Parce que, à cette époque, les cours de notre école étaient réservés exclusivement aux jeunes gens !  Continue reading