Fan de Fanourios (II)

Ti pathos – Protopsalti

 

Paros, dans les Cyclades

Parikia, le 13/06/2018


Même si j’y suis passé en bateau des dizaines de fois, voyageant entre Athènes et les Cyclades, je ne me suis jamais arrêté à Paros!

Pourquoi ? Difficile à dire!

Mais, comme mon dernier patron avait une maison dans cette île, je me suis intéressé, il y a une dizaine d’années, à son histoire.

J’ai découvert ainsi qu’un ancien prince de Valachie avait construit une fontaine, encore en service, dans l’île de Paros.

Voici une bonne raison pour passer quelques jours à Parikia, la capitale de l’île.
On m’avait dit, par ailleurs, que Paros serait la plus verte des Cyclades. Pour l’instant, ça ne me saute pas aux yeux !

Mais, je suis allé, dès mon arrivée, trouver ma fontaine. Je n’ai pas eu à chercher très loin!

Dans la rue principale du vieux  village, je suis tombé toute de suite sur une fontaine, puis une seconde, et ensuite une troisième, portant l’inscription « Nikolaos Mavrogenis » et la date de 1777. Continue reading

Fan de Fanourios (I)

Feuilles de journal
 

Athènes, le 11/06/2018 

Melina Mercouri – Athènes, ma ville (1974)

Sachant que j’allais passer en Grèce dans les semaines à venir, j’ai commencé à ramasser des informations sur ce pays dans les magazines offerts par les compagnies de navigation aérienne, dés le mois de mars.

C’est ainsi que je suis tombé, dans la revue de « Paris Worldwide » du mois de mai, sur un entrefilet parlant de l’ouverture de l’hôtel « Electra Métropole Palace » et de la vue exceptionnelle sur tout Athènes, depuis le bar de son dernier étage. Mais, pas un mot sur sa localisation.

Quand j’ai trouvé son adresse sur Internet (Metropoleos 15), d’innombrables souvenirs ont surgi dans ma mémoire !

*  *  *
Au début des années ’70, j’avais pris une habitude étrange !

Dès que j’avais une semaine de vacances, je prenais le train en soirée à la Gare de Lyon, le lendemain matin j’arrivais à Milan, dans la journée je débarquais à Ancône, ensuite, je sautais dans le ferry pour Patras et, le jour d’après, me voilà à Athènes! De telles folies…on ne les fait qu’à 20 ans! C’est vrai qu’à l’époque il n’y avait pas de charters, mais, jusqu’à l’âge de 26 ans, on pouvait encore bénéficier des tarifs «  étudiant ».

Fallait-il encore être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ! On verra, par la suite, qu’en Grèce ce n’était qu’un « détail » facile à régler!

C’est ainsi qu’un jour, ou plutôt une nuit, car à cause de la mer déchaînée, des transports aléatoires en Grèce et de notre méconnaissance des habitudes et de la langue du pays, nous sommes  arrivés à Athènes vers une heure du matin. Je parle d’un petit groupe de 4 ou 5 jeunes, rencontrés sur cette longue route, tous à peu près du même âge, qui avaient décidé de voyager ensemble.

Où aller à cette heure tardive de la nuit? Continue reading

 Of « HATE » and « LOVE »

« Se petrec nişte tragedii,
Că Homer, dac’ar mai trăi,
Pun pariu că un capitol inedit
Despre noi ar scri’… »

« Lysistrata »,  operetă de Gherase Dendrino

https://www.youtube.com/watch?v=7GHtr2WwCPw

Cu Grecia, am o legătură de « dragoste » şi « ură » care durează de mai bine de 40 ani !

La începutul anilor ’70, eram pasionat de Grecia.

Mă duceam acolo chiar şi pentru numai câteva zile. Cu trenul, traversând Franţa şi Italia, cu vaporul, de la Ancona la Patras, cu autobuzul, până la Atena, după care plecam deseori în ferry spre insulele Ciclade.

LOVE :

Petreceam acolo momente de neuitat. Marea albastră (cel mai frumos « bleu marine » din lume !), insulele unde totul e « alb-albastru », restaurantele unde vinul alb, « mezze » şi muzica grecească se împleteau de minune, tineri şi bătrâni (numai bărbaţi !) care dansau cot la cot, ruinele antice sau medievale, sculpturile şi vasele de ceramică policrome… totul era un Paradis !

Iar oamenii, amabili, primitori, serviabili… chiar dacă nu vorbeau niciun cuvânt dintr-o limbă de circulaţie  internaţională. 

Imi amintesc de o zi când mă găseam la Ios, la ora prânzului, şi reperasem în cuptorul brutarului din sat o tavă cu mâncare gătită, care-mi făcea cu ochiul. 

I-am indicat-o brutarului. Mi-a făcut semn să aştept, a traversat strada, a vorbit nu ştiu ce cu locuitoarea casei. Aceasta mi-a surâs, o intrat în casă, a revenit  cu o masă şi un scaun, a aşternut masa în faţa casei, chiar pe stradă, a scos o sticlă de  « retzina » şi m-a servit.

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