Cișmigiu & Co. (II)

La Bastide Vieille, 22/07/2022

In aceeași seară, m-am dus în parcul Herăstrău, devenit « Regele Mihai I ».

Așteptam acest moment din luna februarie 2020 !

Atunci, au fost « reinstalați » copiile urșilor din aria de joc pentru copii, după ce sculpturile originale, cu o vechime de un secol, au fost restaurate.

Această operație, pe care am inițiat-o și la care am participat în mod activ, mi-a luat mai bine de 3 ani de eforturi, înainte de a se finaliza.

Desigur că eram nerăbdător să văd rezultatul… nu numai în pozele trimise de asociația locală cu care am colaborat.

Am fost foarte mulțumit de realizare, cu atât mai mult cu cât am constatat « de visu » că urșii nou instalați erau frecventați cu asiduitate de copiii din zonă.

Desfășurarea acestei « acțiuni » va face obiectul unui alt text. Continue reading

Cișmigiu & Co. (I)

La Bastide Vieille, 20/07/2022 

 

De două săptămâni, mă pot îmbăia zilnic în inima Cișmigiului !

Asta, nimeni n-o s-o creadă, în plin Languedoc, la egală distanță de orașele Béziers și Narbonne, la doar vreo 20 Km de marea Mediterană, în mijlocul viilor care se întind până sub contraforturile munților Cévennes ! 

Ce plăcere enormă ! De care profit zilnic, în plină vară, la apusul soarelui, când căldura și soarele arzător din timpul zilei se mai potolesc.

Cum am reușit acest « tour de force » ? Povestea… e mai lungă !

S-o luăm de la început !

*   *   *

Sunt deja vreo 20 ani de când toți vizitatorii care trec prin casa noastră de la « Bastide Vieille », după ce au descoperit grădina cu nenumărate soiuri de arbori, plante, tufișuri, labirinte… afirmă categoric : « Nu vă lipsește decât o piscină ! »

Desigur că această idee mi-a încolțit în minte… chiar de la prima vizită în aest « colț de Paradis », acum 40 ani !

Numai că, cei care dau sfaturi, nu cunosc (sau nu vor să ia în considerație !) toate consecințele unei astfel de decizii. Care trebuie comparate cu avantajele așteptate. Continue reading

S.P.A.D.E.M.? Quèsaco*?

La Bastide Vieille, 15/01/2022

 

C’était un soir de novembre de l’année dernière. Plus précisément, un mercredi ! « Ça a une certaine importance ! », comme chantait Serge Reggiani.

Parce que, dans notre ville, c’est le mercredi soir que l’on doit déposer « les encombrants » sur les trottoirs, en vue du ramassage effectué par la Municipalité pour débarrasser les objets dont on ne sait que faire.

Les trottoirs étaient encombrés de vieilles cuisinières, de canapés défoncés, d’armoires à glaces… sans glaces, de piles de classeurs élimés ou de chaises bancales. Un capharnaüm sans nom !

Parmi toutes ses horreurs, un tableau de fleurs a attiré mon attention. Dans la pénombre des réverbères borgnes, il était difficile de juger de la qualité de la peinture. Et, de toute façon, que peut-on attendre d’un tableau jeté aux ordures ?

J’ai failli suivre ma route. D’autant plus qu’il était 23h, je sortais, un peu éméché, d’un restaurant et qu’il faisait un froid de gueux ! Continue reading

La finta giardiniera… (I)

ou “Die Gärtnerin aus Liebe » *

La Bastide Vieille, le 28/12/2020

« Victoires et défaites ! »

Plus de cent fois j’ai dit et répété, avec un sourire un peu coquin au coin des lèvres, à qui voulait m’entendre, la phrase :

« Je suis né sur le macadam et je mourrai sur le macadam ! ».

Cela ne voulait pas dire que « je suis pauvre comme Job ! »

Ou, comme affirme la fameuse citation latine: «Omnia mea mecum porto »

( « Tout ce que j’ai,  je le porte sur moi »).

Il s’agit d’une citation que Cicéron attribue à Bias de Priène :

« Bias de Priène, l’un des Sept Sages de la Grèce, est supposé avoir fait cette déclaration, pendant la fuite de sa ville natale, avec le sens apparent que ses possessions sont celles des traits de caractère et de la sagesse (par opposition aux choses matérielles) ».

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Je m’rappelle d’un temps…

Feuilles de journal
La Bastide Vieille, 5/08/2019

 

…que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître !

« La Bohème » de Charles Aznavour (1965)

 La semaine dernière, en passant par le centre ville à Béziers, je suis entré chez un de mes brocanteurs favoris. Malheureusement, je n’ai rien trouvé d’intéressant.  Sauf, deux disques « Microsillon vinyle 45 tours » des années ’50. Me connaissant, la patronne de l’endroit, plutôt que de me demander 3 ou 4 Euro, a préféré me les offrir. 

Je les ai mis de côté, pris par d’autres préoccupations.  De toute façon, je ne peux pas les écouter dans l’immédiat ; mon électrophone d’époque se trouve à Paris !

Maintenant, j’ai décidé de les regarder de plus près. 

Le premier est un disque de Dario Moreno. Il comprend 4 titres, dont le fameux « L’étranger au Paradis ». C’est un extrait de la production musicale du même nom, en anglais «Stranger in paradise», dont la version française a été écrite par Francis Blanche et les principaux interprètes furent, en 1953, Luis Mariano, Gloria Lasso, André Dassary… La musique de cet air était la reprise d’un thème de Borodine, contenu dans son poème symphonique « Le Prince Igor ». Les musiques de Borodine ont été incorporés dans la comédie musicale Kismet , la plus connue étant la danse des femmes, adaptée dans la chanson «  Stranger in Paradise ». 

Ce thème a été, par la suite, repris dans leurs disques, par bon nombre de grands chanteurs de l’époque, parmi lesquels Dalida, Gloria Lasso, Tony Bennett, Luis Mariano, Nana Mouskouri… Continue reading

Je vois des « nœuds- verts » partout !

Quand j’avais dix ou quinze ans, à Bucarest, une amie de mes parents souffrant d’un rhumatisme déformant prononcé, souhaitait passer au plus vite à la retraite. Mais, après des mois et des mois d’efforts désespérés auprès des médecins du travail, voyant qu’on n’arrivait à aucun résultat, elle a décidé de changer de tactique.

Elle est allée voir son médecin et, avec le plus grand sérieux, lui a dit : « Je suis très embêtée ! Je vois des « petits nains » partout ! » 

Le médecin, flairant la supercherie, lui a fait passer toutes sortes de contrôles médicaux. Mais, une fois le problème posé, notre amie n’avait plus beaucoup d’efforts à faire. Elle restait prostrée dans les cabinets des médecins, dans les salles d’attente, devant la commission des retraites, et, toutes les cinq minutes, elle sursautait sur sa chaise criant à voix haute : « Là-bas ! Là-bas ! Il y a un petit nain ! ». Et, d’un geste sûr, elle montrait du doigt un coin de la pièce. 

Au bout de six mois d’arrêts maladie et examens multiples et variés, elle a été mise à la retraite d’office avec le diagnostic : « Affection psychique incurable ».

A partir de ce jour, elle n’a plus vu « des petits nains » ! 

Moi, je ne vois pas de « petits nains ». Mais des « nœuds verts », qui me suivent partout. C’est grave, docteur ? 

                                                 *     *     * 

Ma première rencontre avec les poteries d’art a eu lieu à Bucarest, au début des années ’60. Continue reading