On a retrouvé « l’Arlésienne » !

Les Allées Paul Riquet représentent depuis plus d’un siècle et demi le centre d’attraction de la ville de Béziers. A partir de 1838, date à laquelle la statue du fils de la ville qui a conçu et réalisé le Canal des Deux-Mers a été inaugurée au cœur de la Promenade, les bâtiments de prestige se sont multipliés dotant la cité d’un ensemble homogène qui est considéré par les spécialistes, avec les allées de Montpellier et celles d’Aix en Provence, comme le plus beau du Midi de la France. Cette vitrine de la ville moderne a généré aussi une vie culturelle et mondaine unique dans la région. Et chacun des édifices qui bordent les allées a une histoire plus ou moins captivante, qui peut intéresser ceux qui se passionnent pour le mode de vie à l’aube du XXe siècle.

Ainsi, jusqu’il y a peu de temps, on pouvait remarquer au n° 37 des Allées un immeuble qui dépareillait par rapport à ses voisins, connu sous le nom de « la maison Cauffopé ». Ayant la forme d’un éperon, bordé par la rue Boieldieu d’un côté et les Allées de l’autre, il ne comptait que trois étages prolongés par une sorte de tour abaissée qui servait de support à des panneaux publicitaires. Ce bâtiment avait abrité une bien connue pâtisserie, qui a fermée depuis longtemps.

L’immeuble avait été acquis en 1841 par un brasseur, Pierre Mathieu Cauffopé, dont les affaires prospères permirent l’achat de celui sis au n° 44, juste en face, qui marque l’angle entre les Allées et la place de la Citadelle. Continue reading