Caminante, no hay camino…(IV)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 2/12/2017

C’est un voyage « relampago » (éclair) !

Départ de Paris à 6h00, arrivée à Séville à 8h30 ; retour de Séville à 18h30, arrivée à Paris à 21h00 !

Après le rendez-vous traditionnel avec Don Antonio, je suis passé de nouveau, devant « Las Dueñas ».

Le monument à la mémoire de Machado est toujours là.

Mais, aussi, un groupe d’une trentaine de touristes. Du genre « Jojo, mets ta laine ! ».

Trop peu pour moi ! Il ne faut pas casser une image/un rêve, si longuement construit ! 

Je suis donc allé faire un tour du côté de la mairie de Séville.

J’ai découvert qu’il y avait au programme de la journée  un défilé de fanfares de la jeunesse.

Brassens dit que « la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas ! ». Continue reading

Caminante, no hay camino…(III)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 30/09/2017

Je suis revenu, six mois plus tard, à Séville.

Cette fois-ci, je savais à quoi il fallait s’attendre et j’ai bien préparé mon voyage.

Avant de partir de Paris, j’ai cherché mon CD « Cantares », avec les vers de Machado et la musique de Serrat.

Et, bien sûr,…je ne l’ai pas trouvé, parmi les centaines de disques qui encombrent mon appartement ! 

« C’est pas grave ! », je me suis dit.

« Je le trouverai certainement à Madrid !» où je devais passer avant d’arriver à Séville. 

Dés mon arrivée dans la capitale espagnole, j’ai couru à la FNAC.

Après une courte recherche sur l’ordinateur, l’employé m’a informé qu’il n’y avait plus aucun exemplaire.

« Et à Séville ? »

Un long moment de tension !

« Oui ! A Séville il reste… un dernier exemplaire ! »

« Pouvez-vous me le réserver ? Je paye d’avance ! »

« Non ! Ce n’est pas possible ! Vous devez régler sur place ! » 

J’ai tellement insisté et cassé les pieds, que l’employé a pris le téléphone, a parlé avec son collègue de Séville, qui a promis qu’il va mettre le CD de coté ! Ouf !

Une fois arrivé à Séville, j’ai couru chez le disquaire désigné, et j’ai bien trouvé mon CD.

C’est celui que l’on voit ici. 

Pas tout à fait !

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Caminante, no hay camino…(II)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 12/03/2017

Quelques quatre décennies sont passées ! 

Pendant ce long laps de temps, j’écoutais, de temps en temps, les chansons de Machado/Serrat. Tour-à-tour, sur disque P.V.C. noir, puis sur cassette, ensuite sur CD,  que j’ai dû racheter en suivant l’évolution de la technique. 

En mars 2017, j’étais à Séville, à la recherche d’un fournisseur d’azulejos pour  le panneau que je comptais installer dans notre jardin du Languedoc, à La Bastide Vieille. 

Je l’ai trouvé Calle Feria 15 !

J’ai discuté, pas-à-pas, avec Don Antonio, le propriétaire de la boutique « Ceramica Nazareth » le sujet, les motifs décoratifs, les conditions du transport jusqu’en Languedoc, les termes de paiement… de mon panneau.

J’ai raconté tout ça dans le texte intitulé « 3 ans, 6 mois et 20 jours… ». 

Une fois cette négociation finie, je suis parti visiter la ville. 

Je n’étais pas venu à Séville depuis… 1992, au moment de l’Exposition internationale. Et, à cette époque, de passage dans la ville pour un week-end à la suite d’une semaine de « visites-clients » en Espagne, j’avais vu surtout les pavillons de l’Expo. 

EXPO ’92 : Avec Mihai Tulbure, le Directeur du Pavillon de la Roumanie, mon ancien collègue de l’Ecole Polytechnique de Bucarest. Le Pavillon à été construit par ARTEXPO Bucarest, dont le Directeur était Mihai Oroveanu, mon ancien collègue de lycée.

Il me restait donc (presque !) tout à découvrir !

Mais, au vu de l’état d’avancement de mon projet « azulejos », j’ai compris que m’attendaient moult visites à Séville ! Ce qui s’est effectivement passé, pendant les deux années qui ont suivi.  Continue reading