Le tour du monde… en quatre jours ! (II)

La Bastide Vieille, le 14/02/2022

Feuilles de journal

 

Béziers, le jeudi 10/02/2022

J’ai réussi à ne pas rater mon train ! Après, seulement, 4 heures de sommeil.

Pas grave ! Le quatre heures de voyage entre Paris et Béziers me permettent de bien me reposer et, même, de lire les journaux et revues en retard. A la condition d’avoir l’espace nécessaire pour répandre mes journaux et poser mes pieds sur la banquette d’en face !

Je vous donne un tuyau, fruit d’une longue expérience des trajets en TGV.

Mais, vous me promettez de le garder pour vous. D’accord ? 

Vous demandez la place 126 ou 128, dans les voitures 8 ou 18. C’est le carré au fond de la dernière voiture, qui est « réservé » pour les employés de la SNCF. Bien sûr, ils ne le reconnaitront jamais ! Mais, une longue pratique démontre que les cheminots viennent s’installer TOUJOURS dans ce carré. Et, même, avec la réservation automatique des sièges, la machine a été « dressée » pour respecter cette règle non-écrite… à condition que le train ne soit pas complet. 

Le plus difficile est de l’obtenir !

Avec la machine, on ne peut pas le demander et l’employée du service des réservations téléphoniques affirme, très souvent, qu’elle « ne sait pas faire ». Il y a une astuce, même dans ce cas. Mais, celle-ci… je la garde pour moi ! Continue reading

Post Covidum homo triste est ! (II)

File de jurnal… pandemice

La Bastide Vieille, 23/08/2020

 

A sosit, după 115 zile de absenţă, autorizaţi fiind să călătorim dincolo de 100 km de reşedinţa noastră principală,  ziua când am putut lua trenul pentru a reveni în Languedoc.

Pe drum, fredonam refrenul bine cunoscut din melodia « Tout va très bien, madame la marquise » interpretată de orchestra lui Ray Ventura.

« Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis
cent quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien… »

 Am ajuns cu bine la Bastide Vieille !

 Insă cam uşurel !

Cum spunea Antonio Machado:

« …me encontraréis a bordo ligero de equipaje,
casi desnudo, como los hijos de la mar.
 »***

*** « …mă vei găsi la bord cu un bagaj uşor,
            aproape gol, ca fiii mării. »

Asta, pentru că valiza mea a coborât din tren… fără mine, undeva, între Nîmes şi Sète!

Am fost cam descumpănit. Nu pentru că am pierdut două cămăşi şi un pantalon ! Ci, pentru că, în valiză, se găseau, mai ales, cărţi, reviste, articole… în trei limbi –franceză, română, italiană ! – care urmau să-mi servească la scrierea textelor din săptămânile următoare. Pe care aveam puţine şanse să le regăsesc, fiind vorba de documente care datau (unele !) de acum 45 ani, cu autografe şi dedicaţii !

M-am consolat, parţial, imaginând decepţia hoţului, care se aştepta la o altă pradă, mai uşor de vândut ! Les risques du métier ! 

In realitate, sosirea în casa noastră din Languedoc a fost o surpriză plăcută : nu se spărsese nicio ţeavă şi n-am găsit-o ocupată de vreo familie de migranţi din sudul Mediteranei !  Continue reading