Republicare… cu Utagawa Kuniyoshi

La Bastide Vieille, 2/09/200

Cei care au avut curajul de a citi textul « De unde sare iepurele! » în întregime, au remarcat încă un mister legat de obiectele menţionate, rămas ne-elucidat de… patru decenii : numele autorului stampelor japoneze prezentând actori de teatru Kabuki !

Anul trecut, în vizită la Muzeul Bruckental din Sibiu, am remarcat banerele anunţând o expoziţie de stampe japoneze, legate de Festivalul de teatru care are loc, în fiecare an, în acest oraş:

Muzeul Național Brukenthal împreună cu avocatul colectionar George Șerban, Teatrul Național Radu Stanca Sibiu și Festivalul Internațional de Teatru de la Sibiu îi invită pe sibieni la vernisajul expoziției de stampe Kabuki – teatrul japonez, ce va avea loc la Muzeul Național Brukenthal, Piața Mare, nr. 4, vineri 12 aprilie 2019, ora 13.

« Curatorul expoziției dr. Alexandru Constantin Chituță ne-a declarat: ”Această expoziție s-a născut din dorința de a explora și a prezenta iubitorilor de artă, un episod fascinant al culturii japoneze: arta ukiyo-e. În cadrul expoziției, ce va fi cuprinsă și în agenda Festivalului Internațional de Teatru de la Sibiu, vor fi expuse circa 100 de stampe japoneze realizate in perioada secolelor 18 si 19, conținând imagini ale actorilor și scene de teatru kabuki din colecția avocatului George Șerban din București, un prieten al Muzeului Național Brukenthal.

Expozitia Şerban George la Sibiu…

Curatorul expoziției dr. Alexandru Constantin Chituță ne-a declarat: ”Această expoziție s-a născut din dorința de a explora și a prezenta iubitorilor de artă, un episod fascinant al culturii japoneze: arta ukiyo-e. În cadrul expoziției, ce va fi cuprinsă și în agenda Festivalului Internațional de Teatru de la Sibiu, vor fi expuse circa 100 de stampe japoneze realizate in perioada secolelor 18 si 19, conținând imagini ale actorilor și scene de teatru kabuki din colecția avocatului George Șerban din București, un prieten al Muzeului Național Brukenthal.

Vor fi prezente in expozitie aproximativ 100 de lucrari apartinind celor mai importante scoli japoneze : Școala Torii, Școala Katsukawa active in secolul XVIII, artistii Buncho si Sharaku, activi in secolul 18, Școala Utagawa activa pe tot parcursul secolui 19. Si cei mai importanti artisti japonezi care au realizat stampe japoneze cu imagini de actori si scene de teatru Kabuki. Enumeram o parte dintre acestia: Torii Kiyonobu, Torii Kiyonaga, Torii Kiyoshige, Sharaku, Buncho, Suncho, Toyokuni I, Toyokuni III, Horoshige, Kuniyoshi, Kunichika, Chikanobu si Kunisada III. »

Desigur că nu puteam rata această ocazie !

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Chez les antiquaires, Place St. Sulpice…

 

Paris, le 26/10/2018

C’est un après-midi ensoleillé d’automne. Je me trouve Place St. Sulpice, où j’ai rendez-vous avec mon ami Béla, qui est historien, pour aller assister à une conférence.

C’est bientôt le 11 Novembre et on va fêter 100 ans depuis la fin officielle de la Grande Guerre. Les commémorations, les conférences, les rencontres, les défilés vont se multiplier, dans les jours à venir. 

Même si je ne dirais pas comme Brassens :

« Moi, mon colon, cell’ que j’préfère,
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit! »,
je compte quand-même y participer, de mon mieux. 

En attendant l’heure fatidique de notre rencontre, j’ai encore quelques 45 minutes à ma disposition. 

Ça tombe bien !

Place St. Sulpice se tient le « Marché d’automne des antiquaires parisiens ».

Je peux y faire un tour, alliant l’utile à l’agréable, pour admirer tant de belles choses : des peintures, des meubles, des bibelots, de vieux livres… il y a de quoi occuper son temps ! Continue reading

Je suis Zen! (II)

Suite…

Prés de 40 ans ont passé. Mon rêve japonais est resté… un rêve ! 

Pendant tout ce temps, je revenais périodiquement aux « Jardins Albert Kahn », je visitais des expositions d’art classique japonais (surtout à Rome !) et j’ai même installé une décoration extrême-orientale dans notre grenier, dans le Languedoc. 

Le choix d’une décoration japonaise est devenu, de nos jours, une chose très difficile. A cause de la multiplication des copies, faux, imitations… bon marché, qui inondent les boutiques à trois sous partout dans le monde, la frontière entre l’authentique et le kitsch est extrêmement difficile à tracer, à moins de disposer de ressources financières énormes. Ce qui n’est pas mon cas !

Ceci, d’autant plus que, même les œuvres les plus authentiques frisent, par moment, le goût douteux, selon nos critères européens. 

Mais, la patience, voire l’obstination, ont payé ! 

J’ai ressorti des œuvres accumulées pendant des décennies : j’ai « hérité » d’une collection d’estampes, ayant appartenu à d’un grand artiste roumain, représentant les acteurs du théâtre « Kabuki », réalisées il y a plus d’un siècle ; nous avons trouvé des artisans prêts a exécuter des travaux dans le goût de ce que nous leur avons demandé et, par un pur hasard, l’existence, dans notre région, de pièces de mobilier exécutées par un fameux artiste spécialisé, pendant les années ’50, dans la production de meubles en laque de Chine. 

Evidemment, on peut trouver tous ces objets à des prix ridiculement bas – « à donation », comme disait ma belle-mère !- puisque ce style n’intéresse plus personne. Ils préfèrent le « vintage » des années ’50. Tant mieux pour nous !  Continue reading

Je suis Zen! (I)

La Bastide Vieille, le 24/09/2018

 

La culture japonaise m’intéresse et me passionne depuis un demi-siècle!

En 1969, alors que j’étais  en dernière année à l’École des Mines, mes collègues ont décidé que nous devrions aller, en « voyage de promotion », au Japon.

C’était l’époque où le Japon était très à la mode. Le pays du Soleil-Levant était perçu comme « l’avenir de l’humanité », surtout à cause des progrès technologiques qu’il engendrait jour après jour.

En ce temps-là, on découvrait, à chaque moment, un nouveau produit électronique mis sur le marché par le Japon à un prix inégalable et en quantité presque illimitée. C’était des postes de télé, des transistors, des magnétophones, des radios portables etc.

D’ailleurs, même dans un pays communiste, comme la Roumanie,  cette fascination se faisait sentir. Je me souviens de notre prof d’électronique de l’École Polytechnique  de Bucarest, qui avait eu la chance de faire un stage au Japon, et qui n’arrêtait pas de nous chanter les louanges du système japonais, même si, à l’époque, dans ces contrées, il valait mieux encenser un pays socialiste.

Le résultat, c’est que nous l’avons surnommé « Suzuki », d’après le nom de la servante de Mme Butterfly, en japonais Cio-Cio-San, l’héroïne du roman de Pierre  Lotti, devenu un opéra célèbre, grâce à Giacomo Puccini.

Je n’ai pas cru un seul instant que nous serions capables, avec mes collègues de l’Ecole des Mines, de rassembler les fonds, énormes, exigés par un voyage dans un pays aussi lointain et si cher que le Japon! D’ailleurs, finalement, notre voyage a eu lieu… en Grande-Bretagne ! Continue reading