Un patrimoine du quotidien… (IV)

Service après-vente

Ce texte, qui raconte des « aventures » d’il y a quelques décennies, mérite quelques « compléments d’informations » et actualisations !

Ainsi, je vais ajouter quelques « détails » qui me semblent utiles pour la clarification souhaitée.

1* Dans le texte de Jonathan Siksou, on parle de « patrimoine du quotidien ». Je suis très attaché à cette notion qui, pour moi, est une préoccupation « au jour le jour » ! Surtout, quand je vois le peu de cas qu’on en fait, même par ceux qui sont censés le défendre.

Combien de fois n’ai-je été choqué en constatant la disparition de (petites) perles d’architecture ou d’artisanat que je côtoyais régulièrement.

« Cette « chose » n’était pas inscrite sur la Liste (supplémentaire !) des Monuments historiques ! » Voilà ce que l’on me répond !

Donc, « sans tambour, ni trompettes » on peut la détruire… à la sauvette !

Quelquefois, je me suis demandé s’il ne faudrait pas ajouter une phrase dans le texte de « Notre Père ». Continue reading

Un patrimoine du quotidien… (I)

Boulogne, 7/02/2024

Dans un article publié le 23/12/2023, le remarquable journaliste et écrivain Jonathan Siksou disait :

« Le patrimoine n’est pas uniquement grandiose ou spectaculaire, monumental et fastueux. Il existe, en pleine ville, un patrimoine du quotidien, des témoins discrets mais tout aussi précieux de la vie passée : cours, ruelles, puits, maisonnettes, boutiques… »

Cette phrase m’est venue à l’esprit aujourd’hui en regardant le Journal Télévisé de 13 heures sur TF 1.

J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt un reportage intitulé :

Cristallerie : cet atelier recolle les morceaux – Journal de 13 heures | TF1

Et, tout d’un coup, en admirant le savoir-faire des artisans qui arrivent « à recoller les morceaux » de cristal brisé, je me suis rappelé quelques anecdotes de ma jeunesse !

Voici les « morceaux recollés » de cette jeunesse.

*   *   *

Pendant les vingt premières années de ma vie, passées en Roumanie, je n’ai jamais eu d’arbre de Noël !

Je dois, tout d’abord, préciser que « l’arbre de Noël », selon les ordres sévères du gouvernement communiste de l’époque, avait été rebaptisé « arbre d’hiver », afin d’éliminer de la conscience collective, surtout pour les enfants, toute référence à la religion, surnommé par Karl Marx : « l’opium du peuple ».

Le Père Noël… pardon! Le père Gel en conversation avec un enfant dans le “Village des enfants” à Bucarest dans les années ’60

C’est probablement pour cette raison qu’en entendant dernièrement certaines mairies de France, qui tentent de remplacer les « fêtes de Noël » par des « fêtes d’hiver », j’ai les cheveux qui se dressent sur la tête ! Continue reading