Le retour de Marjolaine…

Boulogne, le 2 février 2025

Hier, le 1er février 2025, vers 14h, quand mon épouse m’a dit qu’à 16h Michel Korb allait donner un récital à la Médiathèque de Boulogne-Billancourt, nous avons couru pour l’entendre « toute affaire cessante » !

Nous ne l’avions pas vu sur scène depuis le mois de mars 2020 !

Comment ? Vous ne vous souvenez pas de Michel Korb ?

Pourtant, j’ai envoyé, le 20 mars 2020, le message suivant à tous les amis de ma génération, Roumains ou Français, à Paris, Madrid, Buenos-Aires, Toronto, Bucarest etc. : 

Au Café de la Gare en mars 2020

« COVID 19 ? Non ! Covid -7 !

 Le 10/03, j’ai vu Roland Romanelli, après le spectacle de Michel Korb (le fils de Francis Lemarque).

 Une réunion était prévue pour le 17/03. Le Covid nous est tombé sur la tête. Continue reading

« Les clés du Paradis »… la Vatican!

La Bastide Vieille, 15/03/2021

 

Cu siguranţă că n-aş fi aflat niciodată ce este un « clavigero » dacă n-aş fi citit un articol publicat în revista « Point de vue » din luna iulie 2020 !

In acest text, ni se spune, cu multe detalii, că la Vatican există un personaj unic în lume : este funcţionarul care deţine cele 2797 de chei ce deschid « porţile celor mai frumoase comori ale istoriei şi artei mondiale ». 

In acest moment, şi din anul 2012, postul de « clavigero » este ocupat de Giovanni Crea, un fost « carabinier », mândru de responsabilităţile pe care le deţine. 

 « In fiecare dimineaţă, simt o senzaţie unică. », spune Giovanni. « O impresie extraordinară, niciodată aceeaşi, ca şi cum aş respira un aer magic când deschid poarta Capelei Sixtine şi admir fresca lui Michelangelo, singur şi în liniştea cea mai totală. Cum aş putea să mă plictisesc de aşa ceva ? ». 

Sunt mai bine de 20 ani, de când Giovanni Crea lucrează în « Cità del Vaticano ». Pe atunci, el era un simplu student, care dorea să devină magistrat, şi avea nevoie de un loc de muncă provizoriu pentru a-şi finanţa studiilede drept. Continue reading

Quand on voit Tomis d’en haut …

Feuilles de journal

Constanța, 22/05/2015 

…on se dit qu’il n’y a rien de plus beau !*

Il y a quelques trente ans, j’ai lu une nouvelle qui racontait un jeu original inventé par des jeunes qui habitaient un quartier de banlieue.

Comme nos héros vivaient dans des immeubles–barre identiques, qui se faisaient face, ils avaient décidé de donner des numéros et des lettres à chaque fenêtre, comme sur un échiquier. Ensuite, à une heure convenue d’avance, ils se postaient, d’habitude en milieu de soirée, à leurs balcons et indiquaient par téléphone aux copains d’en face les coordonnées d’une fenêtre de leur immeuble que, bien entendu, ils ne pouvaient pas apercevoir (A 5, C 8 etc., etc.)

L’ami devait confirmer ce qui se passait derrière la fenêtre désignée. Ils avaient défini aussi un barème (1 point pour une grand-mère qui regarde la télévision, 2 points pour des voisins en train de dîner, 5 points pour un couple qui fait l’amour …) et à la fin de la semaine celui qui avait accumulé le plus de points recevait un cadeau de la part des autres participants au jeu.

Bien sur que, au bout de quelque temps, chacun commençait à connaître les habitudes de ses voisins, ce qui les interpellait si quelque chose d’inhabituel – un vol, une querelle de famille- venait de se passer derrière les fenêtres de l’immeuble d’en face.

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