La Ultima curda (Ultima beţie!)

La Bastide Vieille, 29/10/2020

 

PIAZZOLLA / GOYENECHE « LA ULTIMA CURDA »

« Je sais, ne me dis pas que tu as raison
Ya sé, no me digas tenes razón
La vie est une blessure absurde
La vida es una herida absurda
Et tout est si éphémère
Y es todo, todo tan fugaz
C’est une cuite, rien de plus
Que es una curda, nada más
Ma confession
Mi confesión
Dis-moi ta phrase
Contame tu condena
Dis moi ton échec
Decime tu fracaso
Ne vois-tu pas la douleur qui m’a blessé?
No ves la pena que me ha herido?
Et parle-moi sincèrement (de)….
Y háblame simplemente (de)… »

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Ieri seară, am primit de la un amic din Elveţia, următorul mesaj:

Bine ca ati apucat sa mergeti la restaurant. Îmi pare rau pentru voi si va tin pumnii. Continue reading

Faune, fais-moi peur !

Ce texte a été publié dans la revue « 3 R », éditée par l’association « Memorie şi speranţă » en Roumanie, dans le no. 7-12, daté juillet – décembre 2018.

Les remparts de la Cité de Carcassonne

La Tour et le portail du Domaine Cazaban, près de Carcassonne

Lodève, 5/10/2018

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Quand j’avais 10 ou 12 ans, à Bucarest, je rendais visite, plusieurs fois par semaine, à mon cousin, Costin Cazaban, le fils du grand acteur, professeur et directeur de théâtre, Jules Cazaban.

Costin habitait en plein centre ville, à deux pas du Palais Royal, devenu depuis une dizaine d’années le « Palais de la République ». En partant de sa maison, nous allions régulièrement nous promener en ville, à la découverte d’un quartier, d’un musée, d’un jardin, d’un monument ou d’une église. 

Mais, tout d’abord, nous faisions un crochet par le parc qui se trouvait derrière le Palais royal. Là-bas, descendant en pente douce, on pouvait rencontrer cinq ou six bassins, formant une fontaine, dont l’eau tombait en cascades. Sur les deux cotés, une dizaine de jets d’eau alimentaient les bassins avec leur eau. Comme ceux-ci étaient branchés sur un même tuyau, il suffisait de boucher une sortie pour que les jets des autres deviennent plus puissants et arrosent beaucoup plus loin. Nous les appelions « vases communicants » et on prenait grand plaisir à boucher les jets, à tour de rôle, pour les faire cracher… le plus loin possible !  Continue reading