La finta giardiniera … (VIII)

ou “Die Gärtnerin aus Liebe »

La Bastide Vieille, le 22/04/2021

Pendant tout ce temps, où j’étais si occupé par « les nouveaux développements », la végétation déjà en place depuis longtemps, faisait son boulot et n’arrêtait pas de  « croître et embellir » !

Le cerisier en fleurs, l’amandier-pêcher tout autant, l’abricotier de même, le prunus couvert de fleurs, l’arbre de Judée devenu tout rouge, le vieux  cognassier avec  ses fleurs blanches et roses, les lilas toujours parfumés…

« En même temps ! », comme dit notre Président, les cyclamens toutes rouges, les iris tout violet, les forsythias tout jaunes, la glycine blanche…etc., etc.

Même la « viorne tin », à qui je n’ai jamais prêté beaucoup d’attention, au printemps, est couverte de grappes de fleurs blanches.

 « Viburnum tinus L., aussi appelée laurier-tin ou laurentin, est un arbrisseau des régions méditerranéennes de la famille des Adoxacées. Il appartient au genre Viburnum, autrefois classé dans la famille des Caprifoliacées selon la classification classique de Cronquist (1981).

Il s’agit d’un arbuste (rarement un petit arbre) pouvant atteindre 2–7 m de hauteur et 3 m de large, avec une couronne arrondie dense. Le fruit, d’un bleu-noir foncé, est une drupe de 5–7 mm de long.

Les feuilles sont persistantes (persistant 2-3 ans), ovales à elliptiques, portées en paires opposées, de 4-10 cm de long et de 2-4 cm de large, avec une marge entière. Les feuilles ont des domaties où des insectes prédateurs et acariens microbicides peuvent être logés.

Les fleurs sont petites, blanches ou légèrement rosées. Elles sont regroupées en corymbes resserrés en forme d’ombelles, produites à partir de bourgeons rose-rouge, denses cymes de 5–10 cm de diamètre en hiver. La floraison intervient tôt, en fin d’hiver et au début du printemps. Les fleurs parfumées sont bisexuées et pentamères. La pollinisation est effectuée par les insectes.

Les fruits charnus, globuleux, de 5–7 mm de diamètre, sont luisants, de couleur noir bleuâtre à maturité, vers mai-juin. Ce sont des drupes, dont le noyau contient une seule graine. »

Enchanté de l’apprendre !

Continue reading

3 ans, 6 mois et 20 jours… (II)

La Bastide Vieille, 10/10/2019

 

Une fois tous ces « détails » artistiques finalisés, il restait un problème capital à régler : trouver un artisan, dans notre région capable d’installer toutes ces belles choses pour un prix raisonnable.

« Vaste tâche ! », comme disait le Général De Gaule !

La majorité des artisans ne savent même pas ce que sont les « azulejos » et préfèrent installer du « placo » qui se fait vite et rapporte beaucoup ! En plus, ils ont, tous, des commandes de villas, cabanes, restaurations… pour 2 ans. Donc, mes « céramiques colorées » ne les intéressent pas !

Quand, enfin, nous avons trouvé un artisan qui annonçait une certaine expérience dans « l’ancien », nous avons convenu de la date du début des travaux.

C’était en avril 2018, et j’ai couru « ventre à terre », depuis le Brésil, pour être sur place, comme convenu. Sauf que… l’artisan n’est pas venu !   Et il ne répondait même pas au téléphone !

Par un hasard heureux ( ?), nous l’avons rencontré…sur un parking de la région. Après des explications vaseuses, il a promis de venir pour faire le travail au mois de juin. De nouveau, j’ai couru, à la date prévue, depuis l’île de Paros, en Grèce. Et, une nouvelle fois… il n’est pas arrivé ! 

Alors, j’ai compris qu’il fallait repartir… « ex-nihilo » !

En peut de mots, j’ai convoqué 7 artisans (certains recommandés, d’autres pêchés dans l’annuaire…), j’ai obtenu des devis ou… pas de réponse, avec des prix qui s’échelonnaient de 1 à 7 !  Et des délais de réalisation des travaux similaires ! 

En attendant l’installation des panneaux!

Pendant ces 5 mois, mes caisses avec les « azulejos » dormaient tranquillement dans un hangar. Je n’ai même pas osé les déballer, de peur de changer l’ordre des morceaux. Et pourtant, Don Antonio m’avait promis que tout sera numéroté, étiqueté, rangé avec des marquages (en espagnol !). Continue reading