Il mio primo giorno a Roma… (III)

Rome, 07/06/2022

 

Au long de la Via delle Quattro Fontane, j’ai traversé un de mes endroits préférés de Rome : justement « les Quattro Fontane » !

Elles avoisinent avec léglise Saint-Charles-aux-Quatre-Fontaines.

« San Carlo alle Quattro Fontane est une église de Rome, située dans le rione (quartier) Monti. Construite dans le style baroque par Francesco Borromini l’ordre espagnol des Trinitaires Déchaux, c’est la première réalisation indépendante de l’architecte.

L’église San Carlo alle Quattro Fontane est dédiée à Charles Borromée, mais du fait de ses petites dimensions, les Italiens l’appellent le plus souvent San Carlino. Elle doit son nom au carrefour sur lequel elle se trouve et dont les quatre angles sont décorés d’une fontaine représentant le Tibre et l’Arno d’une part, Diane et Junon d’autre part, l’une d’elles est intégrée dans la façade de l’église. »

Si l’affirmation que « cette réalisation de Borromini est considérée comme étant un des chefs-d’œuvre de l’architecture baroque » est tout-à-fait exacte, elle cache aussi un drame. Et non des moindres ! Continue reading

La ce servesc stomatologii !

File de jurnal

Marsilia, 02/08/2017

 

Acum două săptămâni mă găseam în sala de aşteptare a unui stomatolog din Béziers.

Intr-un astfel de loc, la fel ca în culoarul care duce la o sală de tortură, stai cu inima cât un purice şi nu-ţi arde de nimic ! Totuşi, ca să omor timpul –în corpul medical există o tradiţie să ţi se facă morală dacă ai sosit cu 5 minute întârziere, însă ei te lasă să aştepţi deseori o jumătate de oră fără să se scuze !- am luat la întâmplare o revistă de pe masă.

Era un număr din « Point de vue », datat « noiembrie 2016 ».

Răsfoindu-l alene, dau peste un articol ilustrat de un tablou reprezentând un călăreţ arab din Africa de nord, care m-a făcut să-mi amintesc de faimosul « El- Zorab » al lui Coşbuc.

Articolul spunea :

« Adolf Schreyer (1828 – 1899) este unul dintre cei mai brilianţi pictori orientalişti germani, asimilat şcolii din Düsseldorf şi foarte apreciat la curtea imperială a Habsburgilor. Cu toate că era reputat ca un specialist al cailor, el a pictat majoritatea subiectelor sale preferate în timpul voiajelor în Orient. A debutat însoţindu-l pe Emmerich von Thurm und Taxis prin  Ungaria, Valahia, Rusia şi Turcia… » 

Nu auzisem niciodată de numele acestui pictor, însă mi-am spus imediat că un artist care a trecut prin « Ungaria, Valahia, Turcia… » trebuie să fi imortalizat şi niscaiva imagini din Principatele danubiene. Continue reading

Que reste-t-il de nos amours ?

Feuilles de journal*

Boulogne, le 2 juillet 2016

«  Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse…
»

Charles Trenet

Grâce à mon camarade de promotion et ami Dominique CESARI, j’ai entre les mains la « Revue de la Sainte Barbe – le Chip en folie », texte de la Revue des élèves de l’Ecole des Mines de Saint Etienne, datée lundi 26 novembre 1928, numéro spécial du « Pic qui chante ».

En  1928, mon père Ionel et son frère jumeau Aurel étaient élèves à l’Ecole depuis un an. Il y a seulement 6 ans, il aurait pu me raconter ses souvenirs de la Revue 1928, à laquelle il a certainement assisté.

Cet opuscule est remarquable non seulement par ses illustrations, pur « Art Déco », mais aussi par les publicités qu’il y contient.

C’est amusant de chercher quelles sont les enseignes qui existent encore à Saint Etienne. Pour ma part, j’ai reconnu le chocolatier « Weiss » et les « Nouvelles Galeries », grand magasin transformé en hôtel, où j’ai dormi au mois de février dernier.  Aussi bien le « Grand Hôtel », devenu copropriété partagée en appartements.

Je joins quelques images d’aujourd’hui, avec les publicités de 1928.

Je compte retourner à St- E. avant la fin de l’année et je chercherai d’autres adresses…si cela existe encore !

Merci Dominique !

*Plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je sous intitule souvent mes notes « Feuilles de journal ».

En 1995, quand j’ai fait la connaissance d’Alexandre VONA – ingénieur, poète, romancier franco-roumain, prix de „l’Union Latine”, (1922-2004) – je lui ai raconté quelques-unes des aventures vécues dans mes voyages à travers le monde.

Il m’a dit, alors : « J’espère que vous tenez un journal ? »

Ainsi, je me suis rendu compte de l’erreur que je faisais en ne notant pas mes expériences au jour-le-jour.

Je tente d’y remédier avec ces pseudos « Feuilles de journal » !