Rua Santo Amaro 197, Rio de Janeiro (I)

File de jurnal
Rio de Janeiro, 23/11/2019 

Am auzit vorbinduse, pentru prima oară, despre această stradă acum 20 ani, când am făcut cunoştinţă, la Montevideo, cu Dl. Vasile Macovei, ambasadorul României în Uruguay. El fusese, timp de câţiva ani, consul la Rio, perioadă în care îşi crease solide prietenii în întreaga Brazilie. 

Tot Dl. Macovei mi-a vorbit  despre Ático Frota Vilas-Boas da Mota, un personaj exceptional şi nu numai pentru arta şi cultura românească ! 

Ático (11/10/1928 -26/03/ 2016) a fost  « un cercetător, istoric, profesor, folclorist, traducător şi lingvist brazilian…specializat în domeniul istoriei şi culturii României şi a ţiganilor ». 

Incepând din 1991, până la sfârşitul vieţii sale, Ático* a locuit la Macaúbas, în statul Bahia.  Acest oraş se găseşte la aproape 700 Km de Salvador de Bahia, capitala statului. Aşa se face că, deşi am încercat de câteva ori, nu am reuşit să ajung într-un timp rezonabil, compatibil cu activitatea mea profesională pentru care venisem în Brazilia, până la Macaúbas. 

Am vorbit, totuşi, cu el la telefon de câteva ori şi am remarcat bucuria ce-l anima la ideea de a primi vizita unui locutor al limbii lui Eminescu, într-o localizare atât de exotică ! Continue reading

Lembranças do Brasil (V)

Gloria! Oh, Gloria! Je n’ai pas su t’aimer!
Rio de Janeiro, le 28/03/2018

 

Pendant quelques mois, vers 1990, j’avais abandonné la plage de Copacabana, pour habiter à l’hôtel « Gloria », dans le quartier du même nom.

Cet hôtel a été construit en 1922, dans le but de devenir le plus élégant des établissements de ce type à Rio, près du centre-ville, à l’occasion des fêtes en l’honneur du centenaire de l’indépendance du pays. Il a été réalisé par le même architecte, Joseph Gire, qui a construit le Copacabana Palace. L’hôtel, comme tout son environnement, ont été profondément marqués par le style « Art déco », à la mode à cette époque.

Avec ses  680 chambres, l’hôtel « Gloria » a représenté un « land mark », pendant près d’un siècle.

Même s’il ne se trouve pas au bord de l’eau, « Gloria » jouit d’un dégagement vers la baie de Rio, qui lui confère une perspective « imprenable », surtout à partir des étages supérieurs. 

Je me souviens d’un samedi soir, juste après mon arrivée d’Europe, quand, vers 18 heures, je me demandais ce que j’allais faire jusqu’à l’heure du dîner. Il faisait nuit, une chaleur moite et je me trouvais devant l’entrée de l’hôtel.

Alors, je me suis proposé d’aller jusqu’à la plage qui se trouve juste en face.

C’était une décision hardie, qui frisait l’inconscience ! Parce que l’hôtel est séparé de la plage par un grand terre-plein couvert d’une belle pelouse, mais qui est traversé par plusieurs bretelles d’autoroute ! Si je ne me trompe pas, ce terre-plein a été gagné sur la mer, spécialement pour permettre une plus grande fluidité du trafic automobile.
Continue reading