« Roule, roule train du plaisir »… toute la nuit ! (IV)

La Bastide Vieille, le 15/08/2020 

Si je n’ai jamais eu l’occasion de voyager en train de nuit dans « L’Orient Express », j’ai réussi, au moins, à traverser la France, de nuit, avec les fameux « Wagons – lits ». Et en « Première classe – Luxe »… excusez-moi du peu ! 

Ceci, grâce à la « Convention collective » de l’industrie pour laquelle je travaillais à l’époque.  Celle-ci prévoyait et, -qui sait ? Peut-être qu’elle le prévoit encore ! – que les cadres d’un certain niveau doivent voyager en « Première ». 

Tout comme, une autre règle administrative prévoit que, si un vol dure plus de 3heures 30, on a droit à la « Classe affaires » et en dessous, seulement à la « Classe économique ».

Cella faisait que, sur un Paris-Santiago, avec escale à Buenos-Aires, si le vol changeait de  code entre la capitale de l’Argentine et celle du Chili, j’étais obligé… de passer, sur ce dernier tronçon, en « Classe économique » !  

Mais, heureusement, les filles de l’agence de voyages, que j’approvisionnais grassement en cigarette achetées en « Duty free », ont trouvé une astuce  pour me permettre de continuer en « Classe affaire »… après 12 heures de vol depuis Paris ! 

Jusqu’au jour où je suis tombé… sur une fille qui ne fumait pas !

J’ai dû, donc, passer aux… bouteilles de parfum.

« Corruption d’agent en exercice de ses fonctions ? » Je compte sur vous pour ne pas le répéter ! LOL

Mais,…« Aux grands maux, les grands remèdes ! », comme dit un vieux proverbe français. 

J’ai décidé, donc, pour aller à Marseille en voyage d’affaires, de prendre le « Train bleu » de nuit, au lieu de l’avion du matin, comme faisaient mes collègues. Continue reading

« Roule, roule train du plaisir »… toute la nuit ! (III)

La Bastide Vieille, le 15/08/2020

 

Pendant les années qui ont suivi, je prenais régulièrement le train de nuit vers l’Italie : des fois pour Milan, d’autres fois pour Turin, rarement pour Venise ou Rome. 

Mais je gardais toujours, à la fin de mes voyages en Italie, un billet de 10000 Lires !

Il devait me servir, à l’occasion du voyage suivant, en arrivant le matin tôt dans la gare de mon choix, à payer le premier (vrai !) café italien !

Sans avoir besoin de courir, pendant la courte escale, pour changer des francs.

Et, bien plus tard, pour acheter le journal local, « La Stampa » à Turin,  « Il Messagero » à Rome, « Corriere della Serra » à Milan, « Il resto del Carlino » à Bologne, « Il Gazzetino » à Venise etc., afin de me mettre au courant des dernières nouvelles du pays et, éventuellement, des événements culturels à venir.

Si je précise que je ne prenais pas le train de nuit jusqu’à Rome, c’est parce que j’avais découvert le bonheur de longer la côte italienne entre Gênes et Rome, de jour.

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