Vasile Alecsandri şi evreii

În 1878, cu ocazia « Jocurilor Florale » şi a « Sărbătorilor Latine » organizate în sudul Franţei la iniţiativa poetului provensal Frederic Mistral, Vasile Alecsandri a obţinut un succes de răsunet internaţional, câştigând premiul I al concursului de poezie cu poemul « Odă gintei latine». A fost ocazia afirmării internaţionale a prezenţei latine în extremitatea de est a continentului european.

Acest eveniment literar, care coincidea cu războiul ce a dus la independenţa României, a avut un răsunet tot atât de remarcabil şi în ţară. Revista « Convorbiri literare » din 1 iunie 1878 afirma :

« Griviţa şi Montpellier sunt astăzi două nume inseparabile şi tot atât de dragi Românilor, pentru că reprezintă două victorii strălucitoare prin care Românii au afirmat dreptul şi voinţa lor de a exista ».

Printre mesajele de simpatie şi nenumăratele felicitări primite de Vasile Alecsandri dela diferite personalităţi din ţară, se număra şi scrisoarea următoare, trimisă de rabinul Aizig Taubes. Manuscrisul scrisorii, precum şi răspunsul bardului dela Mirceşti, se găseau încă în posesia descendenţilor bine cunoscutului rabin la începutul anilor ’30.

Tot atunci, acest schimb de scrisori a fost reprodus de către Carol Drimer, în revista « Ilustraţiunea Evreească ».

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On a retrouvé « l’Arlésienne » !

Les Allées Paul Riquet représentent depuis plus d’un siècle et demi le centre d’attraction de la ville de Béziers. A partir de 1838, date à laquelle la statue du fils de la ville qui a conçu et réalisé le Canal des Deux-Mers a été inaugurée au cœur de la Promenade, les bâtiments de prestige se sont multipliés dotant la cité d’un ensemble homogène qui est considéré par les spécialistes, avec les allées de Montpellier et celles d’Aix en Provence, comme le plus beau du Midi de la France. Cette vitrine de la ville moderne a généré aussi une vie culturelle et mondaine unique dans la région. Et chacun des édifices qui bordent les allées a une histoire plus ou moins captivante, qui peut intéresser ceux qui se passionnent pour le mode de vie à l’aube du XXe siècle.

Ainsi, jusqu’il y a peu de temps, on pouvait remarquer au n° 37 des Allées un immeuble qui dépareillait par rapport à ses voisins, connu sous le nom de « la maison Cauffopé ». Ayant la forme d’un éperon, bordé par la rue Boieldieu d’un côté et les Allées de l’autre, il ne comptait que trois étages prolongés par une sorte de tour abaissée qui servait de support à des panneaux publicitaires. Ce bâtiment avait abrité une bien connue pâtisserie, qui a fermée depuis longtemps.

L’immeuble avait été acquis en 1841 par un brasseur, Pierre Mathieu Cauffopé, dont les affaires prospères permirent l’achat de celui sis au n° 44, juste en face, qui marque l’angle entre les Allées et la place de la Citadelle. Continue reading

Languedoc et Roumanie: du Félibrige aux « Rencontres en Méditerranée » – une histoire d’amour inachevée

par Adrian Irvin ROZEI, membre de la Société Archéologique, Scientifique et Littéraire, d’origine roumaine

This article evokes the literary relationship between Romania and the south of France, focusing on the contacts of Vasile Alecsandri, major Romanian poet and diplomat of the XIX-th century, with “Société Archéologique Scientifique et Littéraire” from Béziers. The second part presents a bird’s eye view of the artistic liaisons between Languedoc and Romania through the years.

sasl copertaDans le dernier quart du XIXème siècle, la  Roumanie, pays récemment apparu sur la carte de l’Europe, recherchait une reconnaissance internationale par tous les moyens.

Le fait militaire majeur qui a généré aussi bien l’indépendance du pays, que sa proclamation en tant qu’état souverain, a été la guerre russo-turque de 1877.

A cette occasion les armées roumaines alliées avec les troupes du tsar contre l’ennemi héréditaire, l’Empire ottoman, ont emporté à Grivitza et Plevna deux victoires historiques qui ont permis de changer le sort de la guerre. Par la suite, en 1878, les Principautés Unies ont eu leur indépendance reconnue par le Congrès de Berlin et, en 1881, le prince Carol I a proclamé le royaume sous le nom de Roumanie. En même temps que la reconnaissance politique du nouvel état, sa reconnaissance culturelle devait jouer un rôle tout aussi important afin d’assurer la présence de son caractère national dans le concert européen.

A ce titre, la France, puissance majeure européenne, état centralisé et unitaire de longue date, représentait le meilleur vecteur d’affirmation internationale pour le nouveau pays.

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