Quiconque ne voit guère, n’a guère à dire aussi…(III)

Paris, le 20/12/2022

A partir du départ de Mexico, me voilà en « terre inconnue » !

A l’arrivée à Oaxaca, nous nous sommes dirigés vers l’hôtel que j’avais réservé avant le départ de France.

Comment je l’ai choisi ? Simple !

A l’époque, j’entretenais d’excellentes relations avec l’agence de voyage localisée dans le hall d’entrée de la tour, située sur le site de la Défense, où je travaillais. C’était… « donnant/donnant » !

Eux, me gardaient tous les mois/trimestres les gros annuaires auxquels ils étaient abonnés :

-AOG et OAG : le trafic mondial des lignes aériennes,

-Index Travel : le livre des principaux hôtels par pays, dans tous les coins du monde !

Ainsi, quand je devais préparer un voyage, je potassais par moi-même ces énormes bouquins (2 à 3 Kg pour chacun !) et j’arrivais avec la liste des vols et hôtels de mon choix. Grande économie de temps pour l’agence… et pour moi !

Comme je connaissais, souvent, les destinations concernées, j’évitais, par exemple, des réservations de vols depuis un aéroport qui se trouve… à deux heures de la ville, alors qu’il y en a un… à 10 minutes de mon hôtel !

Ainsi, par exemple, pour aller de Buenos-Aires à Montevideo, je quittais mon hôtel… 30 minutes avant le départ du vol depuis « Aeroparque (Jorge Newberry) », alors que, pour arriver à « Ezeiza (Ministro Pistarini International Airport) », il fallait compter… deux heures, au moins ! 

En même temps, j’avais appris les rudiments du calcul des trajets aériens, qui me permettaient de choisir des itinéraires avantageux… pour tout le monde : Continue reading

Un automne de porcelaine… (I)

Paris, le 10 septembre 2022                                           

Il y’a 55 ans à peine,
Il y’a 55 ans déjà
Ma mémoire est incertaine
Mais mon cœur lui n’oublie pas !
I have never forgotten…

Mort Shuman – Un été de porcelaine (1977)

 

« Ma mémoire est incertaine… »

Je me demande si c‘est vrai ?

Voici 55 ans, jour pour jour, depuis que je suis arrivé à Paris.

Certains disent en Argentine « La memoria es un espejo deformante ! ». J’aimerais savoir si c’est vrai !

C’est pour ça que « j’ai fait le chemin à l’envers » ! 

Même si Dave chante :

« On oublie, hier est loin, si loin d’aujourd’hui
Mais il m’arrive souvent de rêver encore
A l’adolescent que je ne suis plus

On sourit en revoyant sur les photos jaunies
L’air un peu trop sûr de soi que l’on prend à 20 ans
Et que l’on fait de son mieux pour paraître plus vieux 

Je ne voudrais pas refaire le chemin à l’envers
Et pourtant je paierais cher pour revivre un seul instant
Le temps du bonheur… »

de mes 20 ans ! 

Comment j’en suis arrivé là ? Commençons par le début !  Continue reading