Le tour du monde… en quatre jours ! (I)

La Bastide Vieille, le 14/02/2022

Feuilles de journal

 

« Le tour du monde en 80 jours».

C’est le titre d’un bien connu livre de Jules Verne, publié en 1872.

« Le roman raconte la course autour du monde d’un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d’y parvenir en quatre-vingts jours. »

Dans 10 mois, le 22 décembre exactement, nous allons fêter 150 ans depuis la sortie de ce livre, que chacun a lu, dans sa jeunesse. Sans parler des films et séries télévisés, des comédies musicales ou des bandes dessinées, que nous avons visionnés… à tout âge ! 

Mais, un siècle et demi plus tard, au vue des développements technologiques réalisés depuis, faire « Le tour du monde en 80 jours» n’est plus un exploit. Aujourd’hui, un cosmonaute accomplit une révolution autour de notre planète en, seulement, quelques dizaines de minutes. Vous me répondrez, peut-être, qu’un si court laps de temps, vous permet… de ne rien voir ou visiter. Mais, Phileas Fogg a-t-il eu le temps (et le désir ?) de faire du tourisme ? Certainement, pas ! 

Alors, soutenir que l’on a fait « Le tour du monde… en quatre jours ! », en ayant parcouru quelques centaines de kilomètres seulement, n’est pas une affirmation gratuite !

En voici la preuve : 

Paris, le mercredi, le 9/02/2022 

C’est la veille de mon départ pour le Languedoc.

Depuis deux semaines, je ne suis pas sorti de ma maison à Boulogne-Billancourt. Le mauvais temps, des formalités à accomplir, des petites tâches en retard à rattraper, m’ont fait rester dans ma ville, sans m’en éloigner… d’un pas !

Mais, aujourd’hui, le beau temps, les premiers signes du printemps qui approche, le sentiment qu’en quittant la « grande ville » je rate quelque chose que je ne retrouverai guère dans ma « verte campagne »… me poussent  à sortir de ma coquille.

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Le Drac n’est pas si vert !

La Bastide Vieille, le 18 octobre 2020

 

Ce texte a été publié dans la revue « Las Testas de Geis » (Les Têtes de plâtre), Bulletin no. 88 –Décembre 2021, éditée par l’Association « Histoire et Patrimoine de Cazouls – lès- Béziers ».

Comme beaucoup de monde ne le sait pas,

« …la région Occitanie est riche de plus de 60 animaux totémiques. Certains d’entre eux, comme le Poulain de Pézenas et la Tarasque de Tarascon, bénéficient d’une inscription sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ».

Il suffit de mentionner seulement le Chevalet de Cournonterral, le Cochon de Poussan, la Baragogne de Saint-Christol, le Bouc de Paulhan, Le cheval marin d’AgdeL’alouette huppée d’AutignacLe muge de Balaruc-le-VieuxLe crapaud de BassanLe serpent de BédarieuxL’âne de BessanLe chameau de BéziersLe poulpe de Boujan-sur-LibronLe cheval-bayard de Clermont-l’HéraultLe pou de Conas… pour comprendre qu’il s’agit, tout aussi bien, d’animaux réels, comme de bêtes de fantaisie, mais qu’ils correspondent chacun à une ville ou un village de la région. Et que chacun a une légende, une histoire, des traditions qui y sont attachées…

Le boeuf de Mèze

Quelquefois, depuis des siècles, d’autres fois, depuis des décennies. Mais qui inspirent toujours la liesse populaire, quand ils sortent en procession, se promenant à travers leurs villages et  villes d’adoption.

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Le Drac n’est pas si vert !*

La Bastide Vieille, le 18/10/2020

Ce texte a été publié dans le no. 37 – 42 de la revue « 3R – Rădăcini  Racines Radici » éditée par l’Association « Memorie şi speranţă » de Bucarest (Roumanie). 

La couverture de la revue « 3R » reproduit une photo de Sorana Coroamă. 

Sorana Coroamă-Stanca (24 janvier 1921, Chisinau – 7 janvier 2007,  Bucarest) était un auteur, réalisateur et scénariste roumain. 

Entre 1959 et 1965, elle a été exclue de la vie publique et du théâtre pour des raisons politiques (plusieurs membres de sa famille ont été persécutés par les autorités communistes) et a été forcée de travailler à la coopérative “Arts appliqués”, où elle fabriquait des perles et des boutons, pour survivre. 

Dans  les années suivantes, elle a été décorée de l’Ordre du mérite culturel classe IV (1967) “pour des mérites spéciaux dans le domaine de l’art dramatique” et de l’Ordre national “Service fidèle” au rang de chevalier (1er décembre 2000) “pour des réalisations artistiques exceptionnelles et pour la promotion de la culture, à l’occasion de la fête nationale de la Roumanie“. 

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Al Caffè con Totò !

Acest text a fost publicat în revista « Siamo di nuovo insieme », editată de « Asociaţia Italienilor din România » RO.AS.IT., no. 85 -86 datat ianuarie-martie 2019.

File de jurnal
Napoli, 24/11/2018

  

Dacă aş întreba în jurul meu cine a fost « Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio » sunt sigur că interlocutorii mei m-ar privi lung şi s-ar întreba dacă nu m-a pocnit vreo dambla ! Iar admiratorii teatrului şi filmului italian, din prima jumătate a secolului XX, ar fi şi mai uimiţi. Mai ales…  dacă sunt napolitani ! 

Ne amintim cu toţii de un personaj remarcabil al scenei italiene a acelor vremuri : actorul Totò. Insă rari sunt cei ce cunosc adevăratul său nume, care era cel mai sus menţionat. E drept că Totò şi-a început existenţa, pe 15 februarie 1998, la Napoli, cu numele de Antonio Clemente. Nimic mai banal ! 

Însă, fiind fiul ilegitim al marchizului Giuseppe De Curtis – şi al Annei Clemente -, odată ce tatăl său s-a căsătorit, la începutul anilor ’20, cu mama lui şi şi-a recunoscut fiul, Totò a luat numele de familie al părintelui său. 

Câţiva ani mai târziu, în 1933, Antonio De Curtis este adoptat de marchizul Francesco Maria Gagliardi Focas, şi iată că astfel, un « bambino » nevoiaş din Napoli, devine : Antonio Griffo Focas Flavio Angelo Ducas Comneno Porfirogenito Gagliardi De Curtis di Bisanzio, principe, comte palatin, duc de Macédoine, exarque de Ravenne, chevalier du Saint-Empire. Nimica toată ! Continue reading