Le Drac n’est pas si vert !

La Bastide Vieille, le 18 octobre 2020

 

Ce texte a été publié dans la revue « Las Testas de Geis » (Les Têtes de plâtre), Bulletin no. 88 –Décembre 2021, éditée par l’Association « Histoire et Patrimoine de Cazouls – lès- Béziers ».

Comme beaucoup de monde ne le sait pas,

« …la région Occitanie est riche de plus de 60 animaux totémiques. Certains d’entre eux, comme le Poulain de Pézenas et la Tarasque de Tarascon, bénéficient d’une inscription sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO ».

Il suffit de mentionner seulement le Chevalet de Cournonterral, le Cochon de Poussan, la Baragogne de Saint-Christol, le Bouc de Paulhan, Le cheval marin d’AgdeL’alouette huppée d’AutignacLe muge de Balaruc-le-VieuxLe crapaud de BassanLe serpent de BédarieuxL’âne de BessanLe chameau de BéziersLe poulpe de Boujan-sur-LibronLe cheval-bayard de Clermont-l’HéraultLe pou de Conas… pour comprendre qu’il s’agit, tout aussi bien, d’animaux réels, comme de bêtes de fantaisie, mais qu’ils correspondent chacun à une ville ou un village de la région. Et que chacun a une légende, une histoire, des traditions qui y sont attachées…

Le boeuf de Mèze

Quelquefois, depuis des siècles, d’autres fois, depuis des décennies. Mais qui inspirent toujours la liesse populaire, quand ils sortent en procession, se promenant à travers leurs villages et  villes d’adoption.

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Le Drac n’est pas si vert !*

La Bastide Vieille, le 18/10/2020

Ce texte a été publié dans le no. 37 – 42 de la revue « 3R – Rădăcini  Racines Radici » éditée par l’Association « Memorie şi speranţă » de Bucarest (Roumanie). 

La couverture de la revue « 3R » reproduit une photo de Sorana Coroamă. 

Sorana Coroamă-Stanca (24 janvier 1921, Chisinau – 7 janvier 2007,  Bucarest) était un auteur, réalisateur et scénariste roumain. 

Entre 1959 et 1965, elle a été exclue de la vie publique et du théâtre pour des raisons politiques (plusieurs membres de sa famille ont été persécutés par les autorités communistes) et a été forcée de travailler à la coopérative “Arts appliqués”, où elle fabriquait des perles et des boutons, pour survivre. 

Dans  les années suivantes, elle a été décorée de l’Ordre du mérite culturel classe IV (1967) “pour des mérites spéciaux dans le domaine de l’art dramatique” et de l’Ordre national “Service fidèle” au rang de chevalier (1er décembre 2000) “pour des réalisations artistiques exceptionnelles et pour la promotion de la culture, à l’occasion de la fête nationale de la Roumanie“. 

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