Last news from… Bédarieux !

…ou « Les mystères de l’Hérault » !

La Bastide Vieille, 21/01/2025

 

Voici le message envoyé au Directeur de la Culture de Bédarieux, le 12/01/2025 :

Bonjour !

Le 10/01/2025, j’ai envoyé le texte suivant à quelques 20 personnes (amis, voisins et parents), que je considère comme intéressées par ce sujet… aux quatre coins du monde :

Last news from… Bédarieux !

Hier, le 9/01/2025, à peine arrivés depuis Paris, nous avons abandonné La Bastide (Vieille), toutes affaires cessantes, pour nous transporter à… Bédarieux !

La cause de cette hâte « malsaine » était que l’exposition « Pierre-Auguste Cot » allait fermer dans moins de 48 heures ! Grande perte, s’il en est !

J’avais découvert, au mois de novembre que ce cher Cot, dont je connais le monument, en plein centre de la ville de Bédarieux depuis une quarantaine d’années, et que nous côtoyions presque tous les mois, était un peintre académique de notoriété internationale !

Qui plus est, par ses œuvres, lié au monde roumain du XIXe siècle.

Par ailleurs, sa statue a été inaugurée, le 9 août 1891, en présence du maire de la ville de Bédarieux, Henri Vernazobres, un ancêtre de mon épouse !

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Les La Tour de Saint-Quentin (III)

La Bastide Vieille, le 3 juillet 2023

 

Les deux autres pastels de Quentin de La Tour, présentés dans la revue « l’Illustration » de mai 1927, sont ceux de « Vernézobre » et de « Mlle. Chastagner de Lagrange ».

Voici la présentation qu’en fait Pierre de Nolhac :

« Pour présenter à ses lecteurs quelques morceaux caractéristiques du maître, L’Illustration a choisi d’abord un pastel vigoureux, le portrait d’homme qui fait pendant à celui de La Tour lui-même. Bien différent du glorieux modèle de Perronneau, l’ignoré Vernezobre, n’a dans les traits rien de fort plaisant.

Les anciens catalogues le désignaient comme le marchand de couleurs de La Tour ; il fut, en réalité, pastelliste comme lui, et exposa, avec sa femme, à l’Académie de Saint-Luc. Aucune œuvre, à ma connaissance, n’a porté leur nom jusqu’à nous et, s’il en est conservé dans quelque collection, c’est assurément sous une désignation peu flatteuse.

Pour faire vivre le nom de Vernezobre, il n’est besoin que de cette image. C’est un méridional à la peau sèche et mal rasée ; ses traits se creusent durement ; il porte un étrange bonnet fourré à calotte de velours rouge dont les poils hérissés font autour du front un encadrement rébarbatif. L’acuité du regard, qu’accentuent des sourcils noirs en broussaille, révèle une volonté ambitieuse que ne sert point le talent et qui s’imagine remplacer par l’effort laborieux le don qui lui manque.

C’est le paysan qui s’acharne à faire produire un sol ingrat et dont le courage mérite quelque honneur. La Tour l’a drapé dans la plus belle veste de son atelier. Le velours bleu, aux plis moelleux, aux tons chatoyants, ne fait que mieux ressortir l’âpreté du visage plébéien. »

L’autre portrait choisi par « L’Illustration » pour présenter l’œuvre de Quentin de La Tour est d’un genre tout diffèrent : Continue reading

1, 2, 3… Octobre ! *

Feuilles de journal

La Bastide Vieille, 7/10/2021

Après 16 mois de pandémie, passés pratiquement sans sortir du département de l’Hérault, voici que le moment était venu de faire un tour « à la Grande Ville » ! J’ai nommé Paris, comme chacun a pu le comprendre.

Deux semaines de promenades dans la grande cité, des visites d’expositions et musées, des découvertes liées aux Grands magasins et nouveaux hôtels de luxe ouverts pendant cette triste période… Parce que les confinements et fermetures à répétitions ont donné l’occasion à pas mal d’établissements parisiens de revoir leur décoration, de repenser leur service, de s’adapter aux nouvelles conditions de travail… 

Voici le moment venu de retourner dans le Sud ! 

Je me demandais, comme la Marquise de la bien-connue chanson : 

« Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.

Pourtant, il faut, il faut que l’on vous dise, etc., etc… »

Mais, n’ayant pas de « valet fidèle », j’ai dû faire  l’enquête par moi-même !

Et, voici les premières impressions. Continue reading