La Bastide Vieille, le 15/08/2020
Pendant les années qui ont suivi, je prenais régulièrement le train de nuit vers l’Italie : des fois pour Milan, d’autres fois pour Turin, rarement pour Venise ou Rome.
Mais je gardais toujours, à la fin de mes voyages en Italie, un billet de 10000 Lires !
Il devait me servir, à l’occasion du voyage suivant, en arrivant le matin tôt dans la gare de mon choix, à payer le premier (vrai !) café italien !
Sans avoir besoin de courir, pendant la courte escale, pour changer des francs.
Et, bien plus tard, pour acheter le journal local, « La Stampa » à Turin, « Il Messagero » à Rome, « Corriere della Serra » à Milan, « Il resto del Carlino » à Bologne, « Il Gazzetino » à Venise etc., afin de me mettre au courant des dernières nouvelles du pays et, éventuellement, des événements culturels à venir.
Si je précise que je ne prenais pas le train de nuit jusqu’à Rome, c’est parce que j’avais découvert le bonheur de longer la côte italienne entre Gênes et Rome, de jour.