Une autre Violetta Valéry !

Paris, le 06/03/2023

Ce texte a été publié dans la revue « Planet Paris Montmartre » no. 10 du 2e trimestre 2023.

Georges Brassens disait, il y a déjà un demi-siècle, parlant de celui qui serait enterré à la plage de Sète, qu’il « passe sa mort en vacances » !

Pour les parisiens, qui aiment tant la montagne, il y a une possibilité pour « passer sa mort sur les cimes » en se faisant enterrer au cimetière de Montmartre !

Mais, surtout pas dans celui de Montparnasse ! Parce que, contrairement à ce que l’on peut imaginer d’après son nom, ce dernier ne se trouve pas sur une montagne.

« Le cimetière du Montparnasse a été ouvert en 1824 hors la barrière du Montparnasse au sud de l’enceinte des Fermiers généraux qui délimitait alors la ville. » D’ailleurs, son nom, à l’origine, était « Cimetière du Sud ». Comme le nom de celui de Montmartre était, à ses débuts, « le Cimetière du Nord ». Continue reading

Ma première nuit à Paris… toujours !

La Bastide Vieille, le 18/11/2020

Feuilles de journal

 

Ce texte a été publié dans la revue « Planet Paris Montmartre » no.4, daté du 4ème trimestre 2021.

Avec seulement quatre numéros publiés à ce jour, une revue peut paraître « une nouvelle venue » dans l’espace éditorial parisien. En réalité, « Planet Paris Montmartre » est le dernier avatar de publications qui ont existé pendant plus de trente ans :

-en 1987, apparaissait le magazine « MONTMARTRE »,

-en 1990, voyait le jour la revue « PARIS-MONTMARTRE », qui s’est imposé très vite comme une permanence incontournable dans le paysage médiatique parisien,

-et puis, voila « PLANET PARIS MONTMARTRE », dont le premier numéro date du 4e trimestre 2020.  

Tous ces magazines ont un point en commun : le fondateur, Directeur de la publication, est M. Midani M’BARKI, personnalité artistique bien connue du monde montmartrois depuis des décennies !  

Le lancement du 4e numéro a eu lieu dans le réputé cabaret de la Butte, près de la Place du Tertre,  « Chez ma cousine ».

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Ma première nuit à Paris

La Bastide Vieille, le 18/11/2020
Feuilles de journal

 

Le 10 septembre 1967, quand j’ai débarqué à Orly, arrivant de ma Roumanie natale accompagné de mes parents, j’étais au septième ciel !

J’attendais ce jour depuis 16 ans ! En effet, c’est en 1951 que nous avons fait la première demande pour quitter le pays. 

C’était rien, à côté de l’attente de mon père. Il avait fait ses études d’ingénieur en France, qu’il avait quitté en 1931, et depuis il rêvait d’y retourner.  

Moi, j’avais été élevé dans l’idée qu’un jour « nous vivrons en France », dés mon plus jeune âge. Ce qui fait que, par moment, je refusais de parler le roumain !

C’est vrai que les films de Fernandel, Louis de Funès ou Jean Marais ne faisaient qu’attiser cette envie. 

A l’arrivée à l’aéroport, nous avons été attendus par un cousin de ma mère, qui nous a amené chez lui. Repas, palabres, souvenirs etc. ont fait passer l’après-midi comme un rêve.

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Am împlinit 50 ani!

Bucureşti, 10/09/1967

Ora 8h00

Am petrecut ultima noapte în România –sau, cel puţin, aşa îmi imaginam pe atunci!- în casa vărului meu, Costin Cazaban. Nu mai aveam nici casă, nici mobile, vândusem sau împrăştiasem  tot ce mai rămăsese nevândut pe la prieteni. In schimb, după 16 ani de aşteptare, aveam hârtia mult dorită : « Certificat de călătorie pentru persoane fără cetăţenie ».

In dimineaţa de 10 septembrie, părinţii mei, care locuiseră în ultima noapte la un prieten ce avea maşină, au venit să mă ia şi am plecat la aeroportul Băneasa.

Când am sosit la aeroport, am avut surpriza de a constata că ne aşteptau 28 persoane, toţi prieteni, pentru că, în afară de Costin Cazaban, nu mai aveam nicio rudă în ţară.

Toţi cei prezenţi aduseseră buchete de flori pentru mama mea. Buchete pe care a trebuit să le ia înapoi : n-aveam voie să luăm nici măcar o floare !

Printre cei veniţi să ne conducă se afla şi tatăl unei prietene din anii de liceu. Ne conoscusem la coada pentru cumpărarea unui frigider. El i-a spus tatălui meu : Continue reading