Un automne de porcelaine… (II)

Paris, le 10 septembre 2022

A quelques pas des Folies Bergère, j’ai reconnu l’angle de la rue Bergère avec la rue de Trévise.

Si nous avons fréquenté cette rue pendant un bon moment, à notre arrivée à Paris, c’est parce qu’ici se trouvait une cantine à bas prix financée par un organisme de secours aux démunis.

Selon le « Dictionnaire des rues de Paris », cette rue « ouverte en 1836 entre les rues Richier et Bleue, a été prolongée… en 1844, jusqu’à la rue Bergère.

Elle doit son nom au Maréchal Mortier, duc de Trévise (1768 – 1835), tué l’année d’avant son ouverture dans l’attentat de Fieschi contre le roi Louis-Philippe. »

Tout ça ne colle pas du tout avec mes souvenirs.  Et pour cause !

Dans mon désir de faire rattacher mon actualité du moment à mes lectures de jeunesse, j’ai confondu « Trévise » et « Tréville » !

Dans mes souvenirs, D’Artagnan, le héros du roman d’Alexandre Dumas « Les trois mousquetaires », arrivait à Paris avec une lettre de recommandation pour M. de Trévise. Continue reading