La Bastide Vieille, 15/01/2022
C’était un soir de novembre de l’année dernière. Plus précisément, un mercredi ! « Ça a une certaine importance ! », comme chantait Serge Reggiani.
Parce que, dans notre ville, c’est le mercredi soir que l’on doit déposer « les encombrants » sur les trottoirs, en vue du ramassage effectué par la Municipalité pour débarrasser les objets dont on ne sait que faire.
Les trottoirs étaient encombrés de vieilles cuisinières, de canapés défoncés, d’armoires à glaces… sans glaces, de piles de classeurs élimés ou de chaises bancales. Un capharnaüm sans nom !
Parmi toutes ses horreurs, un tableau de fleurs a attiré mon attention. Dans la pénombre des réverbères borgnes, il était difficile de juger de la qualité de la peinture. Et, de toute façon, que peut-on attendre d’un tableau jeté aux ordures ?
J’ai failli suivre ma route. D’autant plus qu’il était 23h, je sortais, un peu éméché, d’un restaurant et qu’il faisait un froid de gueux ! Continue reading