La Bastide Vieille, le 15/08/2020
En arrivant à Nice, au mois de juillet 1968, par le train de nuit, j’ai eu un choc ! Je n’avais jamais vu autant de palmiers ! Et pas des petits ! Plein de rangées de gros palmiers, sur la Promenade des Anglais, ou sur la Place Masséna, ou…
C’est ce jour-là que j’ai décidé, si Dieu le veut !, que j’aurai mon palmier ! Au moins un, mais avec un bel « ananas » à la base.
C’est fait, depuis 10 ans !
Et j’y tiens… comme à la prunelle de mes yeux !
Par la suite, j’ai vu plein de palmiers de par le monde ! Des grands, des petits, des « nains », des mâles ou des femelles, avec des dattes ou sans…
J’ai connu même l’oasis de Al-Ain, à Abu-Dhabi, où chaque palmier porte un numéro d’enregistrement et ne peut être coupé sans l’autorisation expresse de l’émir, même s’il vous fait de l’ombre ou s’il risque de renverser votre maison.
Pas comme à Maldonado, en Uruguay, où ils ont coupé, sur la place centrale, « pour faire moderne ! », les palmiers qu’avait connu… Garibaldi !
J’ai même failli rester pour l’éternité, à Arequipa au Pérou, quand une feuille de palmier est tombée de vingt mètres d’hauteur à 15 centimètres de ma tête, sur la terrasse du plus chic hôtel de la ville, où je prenais mon petit déjeuner !