Quiconque ne voit guère, n’a guère à dire aussi…(I)

Paris, le 20/12/2022

Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère.
Je le désennuierai : quiconque ne voit guère
N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
Vous sera d’un plaisir extrême.
Je dirai : J’étais là ; telle chose
m’advint ;
Vous y croirez être vous-même.

« Les deux pigeons » – Jean de La Fontaine

 

« L’Officiel des spectacles » parisien, du mois de décembre, indique à la section « Expositions – Photographie » :

Nadja Massün, Oaxaca -Transylvanie – Clichés de la photographe. Institut culturel du Mexique. 119 rue Vieille du Temple (3e) …  Entrée libre. Jsq. 19 janv. 2023

J’avoue que le titre de cette exposition m’a « interpellé » !

Qu’y a-t-il en commun entre « Oaxaca et la Transylvanie » ? Comme l’on dit dans la langue de Goethe, « die Hochzeit eines eingelegten Herings mit einem gelben Kanarienvogel» ! (Le mariage d’un hareng saur avec un canari jaune.)

Mais, comme je connais et « le hareng », et « le canari », je me suis empressé d’aller voir l’exposition sur place.

J’aurais pu consulter Internet, pour savoir « qui est Nadja Massün ».

Ainsi, j’aurais trouvé quelques extraits d’articles (en espagnol !) qui parlent de son activité en tant que photographe. Par exemple, dans « El Pais -Mexico », j’aurais appris que : Continue reading