Un automne de porcelaine… (II)

Paris, le 10 septembre 2022

A quelques pas des Folies Bergère, j’ai reconnu l’angle de la rue Bergère avec la rue de Trévise.

Si nous avons fréquenté cette rue pendant un bon moment, à notre arrivée à Paris, c’est parce qu’ici se trouvait une cantine à bas prix financée par un organisme de secours aux démunis.

Selon le « Dictionnaire des rues de Paris », cette rue « ouverte en 1836 entre les rues Richier et Bleue, a été prolongée… en 1844, jusqu’à la rue Bergère.

Elle doit son nom au Maréchal Mortier, duc de Trévise (1768 – 1835), tué l’année d’avant son ouverture dans l’attentat de Fieschi contre le roi Louis-Philippe. »

Tout ça ne colle pas du tout avec mes souvenirs.  Et pour cause !

Dans mon désir de faire rattacher mon actualité du moment à mes lectures de jeunesse, j’ai confondu « Trévise » et « Tréville » !

Dans mes souvenirs, D’Artagnan, le héros du roman d’Alexandre Dumas « Les trois mousquetaires », arrivait à Paris avec une lettre de recommandation pour M. de Trévise. Continue reading

Pour un Âne enlevé… (II)

Feuilles de journal

La Bastide Vieille, le 24/11/2020

 

Quelques années plus tard, j’ai émis l’idée que je voulais apprendre le français !

Enorme joie dans la famille !

Oh ! C’était encore une décision « intéressée » ! 

J’avais lu « Les Trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas, en roumain, et je voulais connaître la suite de l’histoire : « Vingt ans après » et « Le Vicomte de Bragelonne ».

Mais, ces livres n’étaient pas traduits en roumain ou pas disponibles dans les librairies, qui favorisaient plutôt les auteurs soviétiques.

La seule solution était donc… d’apprendre le français. 

Je raconterai, une autre fois, comment s’est déroulé cet apprentissage.

Ce qui est certain, c’est qu’un an plus tard, j’avais avalé 11 000 pages de l’œuvre historique d’Alexandre Dumas ! 

Quand les livres de la « Bibliothèque rose » d’avant la guerre, appartenant à l’une des collègues de travail de mon père, ont été tous parcourus, il a fallu trouver… autre chose à lire !

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La despărţirea de Ilinca…

File de jurnal

Paris, 3/05/2019

 

Ieri, când am aflat despre plecarea Ilincăi dintre noi, am avut sentimentul pierderii unui prieten apropiat ! 

Cu toate că n-am întâlnit-o decât doar de două sau trei ori în aproape 60 ani ! Cum se face asta ?

Simplu ! Insă, ca să explic ce s-a întâmplat, trebuie să fac un lung salt în trecut. 

La sfârşitul anilor ’50, tatăl meu, care studiase şi locuise în Franţa antebelică timp de 5 ani, se lupta să mă convingă că trebuie să învăţ limba franceză.

In teorie, nimic mai simplu ! El putea, foarte bine, să mă ghideze prin arcanele limbii lui Molière. Numai că eu eram prea leneş şi nu doream să-mi bat capu’ cu acest efort.

Ce n-a încercat el !  Să  mă momească cu tot felul de promisiuni, să mă trimită să iau lecţii cu o mătuşă, să-mi pună sub nas tot felul de texte sau reviste (atât de greu de obţinut pe atunci !) în limba franceză… Continue reading

Le sort sourit aux audacieux

Feuilles de journal

Catane, le 15/10/2015

Dans ce voyage, la chance me suit pas à pas !

Ou peut-être que, puisqu’au lieu d’essayer de l’amadouer, j’ai tenté de lui forcer la main, cette volonté a dû l’impressionner et elle m’aide plus que de raison.

J’ai lu dans le « Guide du routard » que, dans la cité de Catane, « on peut visiter le Palazzo Biscari, le plus bel édifice de la ville … un écrin du XVIIIe s, … avec un magnifique escalier tarabiscoté en forme de déferlante, du pur style rococo. »

Et qui plus est : « Ruggero Moncada, le propriétaire, héritier de la grande famille qui a érigé le palais, voue une véritable passion au lieu et commente lui-même les visites qui durent entre 20 min et 1 h en fonction de votre intérêt et de son envie de vous faire découvrir ce bijou. »

Mais le guide précise aussi :

« Visites sur rdv pour les passionnés de belles choses et les amateurs (trices) d’art ». Continue reading