Un autre message de Hürrem (II)

La Bastide Vieille, le 16/03/2022

Çelik : Tes yeux (1994)
En souvenir de « ma Hürrem »

Il y a trois mois, j’ai découvert, dans le numéro daté Novembre/Décembre 2021 de la revue AramcoWorld, un article fort intéressant.

Je reçois (gratuitement !) la revue AramcoWorld depuis plus de quatre décennies.  Cette revue, émanation du groupe pétrolier Aramco, en Arabie Saoudite, fait connaître le monde islamique par sa présence d’hier et d’aujourd’hui… aux « quatre coins du monde ».

Ayant découvert l’existence de cette revue, qui jouit d’une excellente présentation, dans la salle d’attente de l’un de mes clients libanais, j’ai envoyé une lettre à la rédaction, à la fin des années ’70, mettant en avant mon intérêt pour le Moyen Orient et demandant à recevoir un exemplaire. Depuis, je reçois avec régularité la revue, six fois par an.

L’article mentionné parlait d’un endroit avec une histoire pluri centenaire, qui se trouve dans la Vieille vile de Jérusalem.

Plutôt que de réécrire le texte, avec les approximations de la transcription, j’ai choisi de reproduire des extraits de l’article, signé par Matthieu Teller et accompagnés des photographies prises par Mostafa Alkharouf.  Continue reading

Mes sphinx imaginaires (I)

La Bastide Vieille, 14/11/2021

« Un sphinx ([sfɛ̃ks], grec ancien : σφίγξ, béotien : φίξ [pʰíːks]) (au féminin sphinge ou sphynge), est une créature légendaire avec la tête d’un humain, d’un faucon, d’un chat ou d’un bélier et le corps d’un lion avec, dans certaines versions du mythe, les ailes d’un aigle. » 

Si aujourd’hui je suis allé chercher cette définition dans Wikipedia, c’est parce que je viens de relire un article du magazine « AramcoWorld » du mois de Mai/Juin 2021. 

On y trouve le texte suivant :

« The Sphinx Imagined

Postcard collection by Jonathan Friedlander »  

Continuons en français! 

«  Il y a deux étés, je passais en revue quelques centaines de cartes postales anciennes dans des boîtes étroites, toutes empilées, dans une boutique d’antiquaire à Stillwater, dans le Minnesota. J’étais à la recherche de motifs et styles architecturaux du Moyen-Orient, dans les constructions des Etats-Unis, et je suis tombé sur plusieurs cartes postales qui représentaient chacune des sphinx imaginaires tel que rencontrés dans des formations rocheuses naturelles.

Un peu étonné, j’ai consulté les sites Internet des collectionneurs de cartes postales et j’en ai trouvé d’autres. 

Maintenant, mes cartes postales « Sphinx imaginaires », destinés à devenir une partie des collections bien plus nombreuses de la bibliothèque de « UCLA Young Research Library », comptent près de deux dizaines d’exemplaires.

Elles présentent des structures et formations qui se trouvent pour la plupart aux Etats-Unis, mais aussi en Angleterre et en France – les deux puissances coloniales qui ont marqué le cours de l’histoire de l’Egypte aux XIXème   et XXème siècles- mais aussi bien en Suisse, Roumanie, Turquie, Kazakhstan et Viêt Nam. 

Et même si les gens qui ont donné ce nom à ces sites n’ont probablement jamais visité ou vu le Sphinx de Gizeh, en Egypte, le gardien des Grandes Pyramides, ils avaient eu connaissance de son existence à travers des textes, gravures, peintures, photos et peut-être d’autres cartes postales, et ils se sont appropriés, pour leur nouveauté ou bénéfice, cette construction iconique devenue tellement inscrite dans l’imagination collective du monde entier. »

En lisant ce texte, il m’est venu à l’esprit une question : « Combien de sphinx, réels ou imaginaires, ai-je connus dans ma vie ? » Continue reading