Dagli esplosivi ai sassolini: una storia friulana (II)

Questo testo è stato pubblicato sulla rivista “Siamo di nuovo insieme” n. 131 – 132, ottobre  – dicembre 2024, a cura di RO.AS.IT., Associazione Italiani in Romania.

Ho scelto solo due edifici in cui l’arte del mosaico, intrecciato alle altre «specialità Art Nouveau» (pittura, ceramica, mobili, falegnameria…), è stata elevata ai suoi massimi livelli in Francia e che sono anche tra i miei preferiti in quest’ambito, sebbene meno promossi nelle guide turistiche. Non è mia intenzione «sostituire» le rinomate opere di Guimard, Chartier o Mucha, ma ciascuno di noi ha le proprie «debolezze».

Innanzitutto, menzionerò il ristorante «Mollard» che «vive» in questo momento emozioni simili a quelle legate alla sua inaugurazione… avvenuta nel 1895! Continue reading

Une piqure de rappel ! (II)

Agde, 01/09/2021

Nous voilà le 1er septembre !

C’est le premier jour où l’on nous a autorisés à pratiquer la « piqure de rappel » contre le Covid-19.

Je n’ai pas hésité un seul moment et je suis allé « me faire piquouser » !

Une fois cette tâche accomplie, de manière tout aussi efficace que les fois précédentes,  même si le « vaccinodrome » avait changé d’adresse, se rapprochant de l’endroit où, en été, se trouve la foule des vacanciers, au Cap d’Agde, nous avions tout le temps souhaité pour profiter des avantages de l’endroit.

Cette fois-ci, alors que la foule des « 200 000 vacanciers » (Wikipedia dixit !) avait, en grande partie, quitté les lieux, nous avons pu profiter vraiment de l’ambiance du port, mise en valeur par la lumière tamisée du début d’automne.

Il nous restait à trouver un endroit pour déjeuner !  Je ne me faisais pas un grand souci pour cet aspect, ayant vu le nombre de restaurants au bord de l’Hérault.

C’était sans compter avec la présence des « Brescoudos » !

« En un peu plus de 30 ans, le Brescoudos est devenu le plus grand rassemblement de bikers du Sud de la France. Tous les ans, des milliers de passionnés de Harley Davidson et autres Goldwing et Trikes se retrouvent au Cap d’Agde, siège du club de motards Les Brescoudos, pour participer à des balades et à des animations durant une semaine.

La Bike Week des Brescoudos est née à la fin des années 80 par une grillade improvisée. Quelques années plus tard, la grillade est toujours là, mais désormais elle se prolonge durant 8 jours. Entre les pauses gourmandes, les motards parcourent les beaux paysages de la région, encadrés par des convois sécurisés, et se retrouvent le soir autour de concerts et d’animations diverses. Le club de moto Les Brescoudos avait accueilli lors de la dernière édition près de 3 000 bikers venus de toute la France. »

Mais,

«…nouveauté cette année, les participants devront avoir le pass sanitaire. » !

Parmi les « points de chute » des Brescoudos, en 2021, on peut mentionner : Puisserguier, La Salvetat-sur-Agout, le Lac de la Raviège, Riols, Vias Plage, Marseillan Plage, Lamalou-les-Bains, Le Poujol-sur-Orb, La Tour-sur-Orb, Bédarieux, Nézignan-l’Evêque, Agde, Le Grau-d’Agde, Colombiers, Narbonne plage, Maraussan, Servian, Narbonne, Sète, Béziers…  Continue reading

Une piqure de rappel ! (I)

Agde, 01/09/2021

 

« Ultima noapte de dragoste, întâia noapte de război. »

C’est le titre d’un roman des années ‘30, l’œuvre de l’écrivain roumain Camil Petrescu, bien connu par tout lycéen en Roumanie, qui l’étudie et l’analyse… à satiété.

En français : « Dernière nuit d’amour, première nuit de guerre * »

C’est la similitude du titre avec l’actualité, qui me vient à l’esprit en ce jour du 1er septembre !

Avec quelques (petites) différences : si nous avons laissé derrière nous la « dernière nuit de l’été », nous ne vivons pas la « première nuit de guerre » ! Puisque, selon le prince qui nous gouverne, nous sommes en guerre depuis, bientôt, une année et demie! 

Mais, comme dans toute guerre qui se respecte, nous devons livrer plusieurs batailles. Pour moi, il s’agit de ma troisième bataille ! Que j’espère gagner, comme les deux batailles précédentes ! 

De quoi s’agit-il ? Simple !

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Post Covidum homo triste est ! (II)

File de jurnal… pandemice

La Bastide Vieille, 23/08/2020

 

A sosit, după 115 zile de absenţă, autorizaţi fiind să călătorim dincolo de 100 km de reşedinţa noastră principală,  ziua când am putut lua trenul pentru a reveni în Languedoc.

Pe drum, fredonam refrenul bine cunoscut din melodia « Tout va très bien, madame la marquise » interpretată de orchestra lui Ray Ventura.

« Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis
cent quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien… »

https://www.youtube.com/watch?v=T5WdpSPeQUE

 Am ajuns cu bine la Bastide Vieille !

 Insă cam uşurel !

Cum spunea Antonio Machado:

« …me encontraréis a bordo ligero de equipaje,
casi desnudo, como los hijos de la mar.
 »***

*** « …mă vei găsi la bord cu un bagaj uşor,
            aproape gol, ca fiii mării. »

Asta, pentru că valiza mea a coborât din tren… fără mine, undeva, între Nîmes şi Sète!

Am fost cam descumpănit. Nu pentru că am pierdut două cămăşi şi un pantalon ! Ci, pentru că, în valiză, se găseau, mai ales, cărţi, reviste, articole… în trei limbi –franceză, română, italiană ! – care urmau să-mi servească la scrierea textelor din săptămânile următoare. Pe care aveam puţine şanse să le regăsesc, fiind vorba de documente care datau (unele !) de acum 45 ani, cu autografe şi dedicaţii !

M-am consolat, parţial, imaginând decepţia hoţului, care se aştepta la o altă pradă, mai uşor de vândut ! Les risques du métier ! 

In realitate, sosirea în casa noastră din Languedoc a fost o surpriză plăcută : nu se spărsese nicio ţeavă şi n-am găsit-o ocupată de vreo familie de migranţi din sudul Mediteranei !  Continue reading

Je suis Zen! (II)

Suite…

Prés de 40 ans ont passé. Mon rêve japonais est resté… un rêve ! 

Pendant tout ce temps, je revenais périodiquement aux « Jardins Albert Kahn », je visitais des expositions d’art classique japonais (surtout à Rome !) et j’ai même installé une décoration extrême-orientale dans notre grenier, dans le Languedoc. 

Le choix d’une décoration japonaise est devenu, de nos jours, une chose très difficile. A cause de la multiplication des copies, faux, imitations… bon marché, qui inondent les boutiques à trois sous partout dans le monde, la frontière entre l’authentique et le kitsch est extrêmement difficile à tracer, à moins de disposer de ressources financières énormes. Ce qui n’est pas mon cas !

Ceci, d’autant plus que, même les œuvres les plus authentiques frisent, par moment, le goût douteux, selon nos critères européens. 

Mais, la patience, voire l’obstination, ont payé ! 

J’ai ressorti des œuvres accumulées pendant des décennies : j’ai « hérité » d’une collection d’estampes, ayant appartenu à d’un grand artiste roumain, représentant les acteurs du théâtre « Kabuki », réalisées il y a plus d’un siècle ; nous avons trouvé des artisans prêts a exécuter des travaux dans le goût de ce que nous leur avons demandé et, par un pur hasard, l’existence, dans notre région, de pièces de mobilier exécutées par un fameux artiste spécialisé, pendant les années ’50, dans la production de meubles en laque de Chine. 

Evidemment, on peut trouver tous ces objets à des prix ridiculement bas – « à donation », comme disait ma belle-mère !- puisque ce style n’intéresse plus personne. Ils préfèrent le « vintage » des années ’50. Tant mieux pour nous !  Continue reading

Je suis Zen! (I)

La Bastide Vieille, le 24/09/2018

 

La culture japonaise m’intéresse et me passionne depuis un demi-siècle!

En 1969, alors que j’étais  en dernière année à l’École des Mines, mes collègues ont décidé que nous devrions aller, en « voyage de promotion », au Japon.

C’était l’époque où le Japon était très à la mode. Le pays du Soleil-Levant était perçu comme « l’avenir de l’humanité », surtout à cause des progrès technologiques qu’il engendrait jour après jour.

En ce temps-là, on découvrait, à chaque moment, un nouveau produit électronique mis sur le marché par le Japon à un prix inégalable et en quantité presque illimitée. C’était des postes de télé, des transistors, des magnétophones, des radios portables etc.

D’ailleurs, même dans un pays communiste, comme la Roumanie,  cette fascination se faisait sentir. Je me souviens de notre prof d’électronique de l’École Polytechnique  de Bucarest, qui avait eu la chance de faire un stage au Japon, et qui n’arrêtait pas de nous chanter les louanges du système japonais, même si, à l’époque, dans ces contrées, il valait mieux encenser un pays socialiste.

Le résultat, c’est que nous l’avons surnommé « Suzuki », d’après le nom de la servante de Mme Butterfly, en japonais Cio-Cio-San, l’héroïne du roman de Pierre  Lotti, devenu un opéra célèbre, grâce à Giacomo Puccini.

Je n’ai pas cru un seul instant que nous serions capables, avec mes collègues de l’Ecole des Mines, de rassembler les fonds, énormes, exigés par un voyage dans un pays aussi lointain et si cher que le Japon! D’ailleurs, finalement, notre voyage a eu lieu… en Grande-Bretagne ! Continue reading