« Les clés du Paradis »… la Vatican!

La Bastide Vieille, 15/03/2021

 

Cu siguranţă că n-aş fi aflat niciodată ce este un « clavigero » dacă n-aş fi citit un articol publicat în revista « Point de vue » din luna iulie 2020 !

In acest text, ni se spune, cu multe detalii, că la Vatican există un personaj unic în lume : este funcţionarul care deţine cele 2797 de chei ce deschid « porţile celor mai frumoase comori ale istoriei şi artei mondiale ». 

In acest moment, şi din anul 2012, postul de « clavigero » este ocupat de Giovanni Crea, un fost « carabinier », mândru de responsabilităţile pe care le deţine. 

 « In fiecare dimineaţă, simt o senzaţie unică. », spune Giovanni. « O impresie extraordinară, niciodată aceeaşi, ca şi cum aş respira un aer magic când deschid poarta Capelei Sixtine şi admir fresca lui Michelangelo, singur şi în liniştea cea mai totală. Cum aş putea să mă plictisesc de aşa ceva ? ». 

Sunt mai bine de 20 ani, de când Giovanni Crea lucrează în « Cità del Vaticano ». Pe atunci, el era un simplu student, care dorea să devină magistrat, şi avea nevoie de un loc de muncă provizoriu pentru a-şi finanţa studiilede drept. Continue reading

« Roule, roule train du plaisir »… toute la nuit ! (II)

La Bastide Vieille, le 15/08/2020

 

En arrivant à Nice, au mois de juillet 1968, par le train de nuit, j’ai eu un choc ! Je n’avais jamais vu autant de palmiers ! Et pas des petits ! Plein de rangées de gros palmiers, sur la Promenade des Anglais, ou sur la Place Masséna, ou…

C’est ce jour-là que j’ai décidé, si Dieu le veut !, que j’aurai mon palmier ! Au moins un, mais avec un bel « ananas » à la base.

C’est fait, depuis 10 ans !

Et j’y tiens… comme à la prunelle de mes yeux !

Par la suite, j’ai vu plein de palmiers de par le monde ! Des grands, des petits, des « nains », des mâles ou des femelles, avec des dattes ou sans…

J’ai connu même l’oasis de Al-Ain, à Abu-Dhabi, où chaque palmier porte un numéro d’enregistrement et ne peut être coupé sans l’autorisation expresse de l’émir, même s’il vous fait de l’ombre ou s’il risque de renverser votre maison.

Pas comme à Maldonado, en Uruguay, où ils ont coupé, sur la place centrale, « pour faire moderne ! », les palmiers qu’avait connu… Garibaldi !

J’ai même failli rester pour l’éternité, à Arequipa au Pérou, quand une feuille de palmier est tombée de vingt mètres d’hauteur à 15 centimètres de ma tête, sur la terrasse du plus chic hôtel de la ville, où je prenais mon petit déjeuner !

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L’Aziza, je te veux si tu veux de moi !

Feuilles de journal

Abu-Dhabi, le 20/03/2019

 

Retourner dans un pays que l’on connaît bien, après quelques années d’absence, c’est une expérience intéressante!

Surtout s’il s’agit des Émirats Arabes Unis où chaque année apporte son lot de nouveautés.

Je connais ce pays depuis 1983. A l’époque, j’étais venu pour leur vendre le compound P.V.C. qui servait à la production des bouteilles d’eau. C’était une nouvelle application pour le Moyen Orient et je sentais qu’elle permettrait un développement fulgurant: l’eau est un sujet capital dans le monde arabe!

Je ne me suis pas trompé. Quelques mois plus tard  je vendais mon P.V.C. à la majorité des fabricants de bouteilles des Émirats : Masafi, Emirates, Hatta…

A partir de ce moment, j’ai développé d’autres marchés, toujours dans le domaine des plastiques.

L’avantage de ce travail était qu’il me mettait en contact avec la consommation des ménages.

Par la suite, à partir de 1994 et jusqu’en 2007, j’y ai vendu un produit utilisé dans les carrières pour la fabrication du béton. D’où les contacts avec les travaux publics et l’industrie du bâtiment.

Je peux donc affirmer, sans fausse modestie, que j’ai participé au développement de ce pays, tant dans le domaine de la vie de tous les jours, que dans celui des infrastructures.

C’est probablement pour ça que l’évolution des Émirats, que j’ai suivi pas-a -pas, m’a fasciné! Continue reading

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage!

Feuilles de journal 
En mer, entre Abu-Dhabi et Mascate, le 13/03/2019

 

Georges Brassens, Henri Colpi, Georges Delerue                   

Heureux, qui, comme Ulysse,
A fait un beau voyage ;
Heureux, qui, comme Ulysse,
A vu cent paysages ;
Et puis a retrouvé,
Après maintes traversées,
Le pays des vertes années.

 

Pendant les 15 dernières années de ma vie professionnelle, j’avais mis au point un programme de « réjouissances » annuelles que j’ai suivi avec le plus grand sérieux.

L’année débutait avec un mois sans voyages, pour se reposer après les fêtes et leurs agapes.

Dès le mois de février, je partais pour 4 ou 5 jours aux États-Unis, afin de participer au Congrès de l’Association des Ingénieurs américains travaillant dans le domaine des explosifs.

Cette association, dont je faisais partie, organisait tous les ans son congrès dans une des villes du « sunny belt », aux États-Unis. Ainsi, revenaient, à tour de rôle, Nashville et Orlando, Las Vegas et la Nouvelle -Orléans, Los Angeles et Austin …

Malheureusement, San Diego, que je rêve encore de connaître, est sortie du chapeau l’année avant mon arrivée dans ce job et l’année après mon départ à la retraite. Pas de chance !

A ces quelques jours passés aux U. S., je faisais un tour dans un pays d’Amérique Centrale, d’habitude mon préféré, le Guatemala, mais, quelques fois, le Costa Rica ou le Panama.

Puis, en mars, c’était la première grande tournée sud-américaine: Argentine, Uruguay, Chili, Pérou. J’ajoutais, chaque fois, un ou deux « petits pays » (en terme de chiffre d’affaires!): la Bolivie, le Brésil, un pays d’Amérique Centrale…

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