La Bastide Vieille, 22/07/2024
Il n’y a pas qu’à Rome que des lieux ou noms me rappellent le Comte de Monte-Cristo !
A Paris, par exemple, j’y pense chaque fois quand je passe par les Grands Boulevards. En particulier, au carrefour de la rue de la Chaussée-d ’Antin avec le Boulevard des Italiens.
A quelques dizaines de mètres, se trouve la rue du Helder.
Dans le « Comte de… » on peut y lire, à la fin du Tome II :
« Il fut fait comme disait Albert, et le lendemain, à cinq heures de l’après-midi, les deux jeunes gens se quittaient, Albert de Morcerf pour revenir à Paris, Franz d’Épinay pour aller passer une quinzaine de jours à Venise.
Mais, avant de monter en voiture, Albert remit encore au garçon de l’hôtel, tant il avait peur que son convive ne manquât au rendez-vous, une carte pour le comte de Monte-Cristo, sur laquelle, au-dessous de ces mots : « Vicomte Albert de Morcerf, » il y avait écrit au crayon :
21 mai, à dix heures et demie du matin,
27, rue du Helder. »
« La rue du Helder est une rue du 9e arrondissement de Paris.
Située dans le quartier de la Chaussée-d ‘Antin, elle commence au 36, boulevard des Italiens, appelé « boulevard de Gand » au XIXe siècle, et se termine au 13, boulevard Haussmann.
Elle a été ouverte en 1775, absorbant une partie de la rue Taitbout sur laquelle elle se terminait. Elle fut prolongée en 1799 jusqu’au boulevard des Italiens.
Au XIXe siècle, la rue du Helder était l’endroit où s’installaient les riches parvenus de Chaussée d’Antin en opposition au faubourg Saint-Germain de l’aristocratie. Honoré de Balzac se fait l’écho de ces hautes luttes de pouvoir.
« Dans Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, Albert de Morcerf et sa famille habitent au numéro 27 de la rue du Helder : « Mais aussi, dit Albert, ce sont les fous et les niais comme nous qui voyagent, les gens sensés ne quittent pas leur hôtel de la rue du Helder ! »
Dans Ce que l’on voit tous les jours d’Alexandre Dumas fils, nous découvrons le personnage principal (qui a douze ou quinze mille livres de rentes) trompant son ennui rue du Helder : « Il avait peut-être été cinq ou six fois ainsi de la rue du Helder à la rue Grange-Batelière et de la rue Grange-Batelière à la rue du Helder, quand il s’arrêta de nouveau, et regarda l’heure à sa montre »
La rue du Helder d’aujourd’hui ne ressemble plus à celle où vivaient le Comte de Morcerf, Mercédès, son épouse, et Albert, son fils. Merci, baron Haussmann !
Mais, moi j’ai d’innombrables souvenirs avec ce coin de Paris.
Par exemple, avec l’immeuble de Gaumont Opéra Capucines, qui se trouve justement à l’angle du carrefour de la rue de la Chaussée-d ’Antin avec le Boulevard des Capucines.
En train de préparer ce texte, je suis retourné dans le quartier Chaussée- d’Antin pour constater l’état d’avancement des travaux de la salle de cinéma « mythique » ! Sachant qu’elle est en travaux depuis… 2019 !
Retour sur image :
« Le Pathé Palace est un complexe cinématographique de 7 salles situé dans le 9e arrondissement de Paris, à l’angle du boulevard des Capucines et de la rue de la Chaussée-d ‘Antin, se poursuivant jusqu’à la rue Meyerbeer.
Cinéma historique de la Paramount ouvert en 1927, il passe sous enseigne Gaumont en 2008 et devient, en 2024, le siège social et cinéma de référence du groupe Pathé…
En 2017, Pathé reprend les parts de Gaumont au sein de leur circuit de salles. Le Gaumont Opéra (côté Capucines) ferme ses portes de 2019 à 2024 pour entamer un vaste projet de restructuration, confié au cabinet d’architectes de Renzo Piano. L’immeuble de bureaux rue de la Chaussée-d’Antin est racheté par Pathé puis l’ensemble démoli, tout en conservant et restaurant les façades et la rotonde, inscrites aux Monuments historiques. Le cinéma rouvre ses portes le 10 juillet 2024. »
Voilà une nouvelle qu’elle est bonne ! (Comme disait un certain Coluche !)
Mais, confidentiellement, on m’a certifié que la salle ne sera inaugurée qu’en septembre ! Peu importe ! Après cinq ans d’attente…
En passant, fin août vers minuit, devant le Pathé Palace, je remarque une porte ouverte donnant dans le hall du cinéma éclairé « à giorno ».
Je tourne dans l’immense hall, entre les balcons et escaliers à ferronneries Art Déco et la nouvelle serre en verre montant du sol au toit.
Et, tout d’un coup, je remarque sur l’immense écran qui couvre le mur du fond de l’entrée… l’image de mon cher Monte-Cristo ! Et la présentation du film récemment sorti sur les écrans parisiens.
Je serais bien allé le (re)voir dans l’une des « sept salles de cinéma haut de gamme. La première, la plus grande, propose une projection laser 4K en Dolby Vision, ainsi qu’un système de projection pellicule en 35 et 70 mm. ».
Mais, j’ai découvert que le prix de la place est de… 25 Euro !
J’espère que, dans ces conditions, le champagne est offert… à volonté !
* * *
A la fin des années ’60, quand nous sommes arrivés à Paris, un nom de chanteur – humoriste revenait régulièrement sur les lèvres de nos interlocuteurs :
« Pierre Vassiliu est un auteur-compositeur-interprète français né le 23 octobre 1937 à Villecresnes et mort le 17 août 2014 à Sète.
Son père est un médecin roumain ayant immigré en France. Sa mère, tourangelle, est mélomane et pratique le piano.
Pierre Vassiliu… rejoint le Petit Conservatoire de Mireille. Il se produit dans les cabarets de la rive gauche et chante notamment au cabaret L’Écluse en s’accompagnant à la guitare. Armand, son premier 45-tours, est écrit avec son frère Michel et édité en 1962, ses ventes atteignant les 150 000 exemplaires en pleine vague yéyé. Le chanteur se produit en première partie des Beatles à l’Olympia, puis de vedettes françaises comme Claude François et Sylvie Vartan qu’il accompagne en tournée. Au cours des années 1960, il continue de rencontrer le succès avec des titres comme Alice ou La Famille tuyau de poêle.
À la suite de désaccords artistiques avec Decca, Vassiliu rejoint les Disques Barclay. Amour, amitié, son premier album, est édité en 1970.
Le 45-tours Qui c’est celui-là ?, qui se classe numéro un du hit-parade français en 1973, est une adaptation en français du titre Partido alto de Chico Buarque. En quatre mois, le disque se vend à 300 000 exemplaires. Le chanteur affirme avoir « vécu une quinzaine d’années avec le fric de cette chanson »
En Roumanie, nous n’avions pas entendu parler de ce musicien. Mais, en France, on nous a demandé plusieurs fois si on le connaissait ! Silence radio !
Et, peu de temps après, nous avons fait connaissance, dans les cercles roumains, d’un Monsieur qui était l’oncle de Pierre Vassiliu.
Cet oncle, devenu un grand ami de mon père, travaillait justement au Gaumont Opéra Capucines. Il était comptable dans ce cinéma historique, si ma mémoire est bonne.
« Le Gaumont Opéra Capucines, actuel Pathé Palace, au 2 boulevard des Capucines. Ouvert par Paramount en 1927, il est repris par EuroPalaces en 2007 et reste sous enseigne Gaumont jusqu’en 2019. »
Il y a quelques 60 ans, nous aimions beaucoup rencontrer M. Vassiliu -l’oncle ! Non seulement qu’il était « d’un commerce fort agréable », mais, de temps en temps, il nous offrait des places de cinéma.
Plus d’une fois, j’ai laissé entendre que j’aimerais faire la connaissance de son neveu. Mais, en parlant avec l’oncle, j’ai appris que le neveu, né en France, ne parlait pas un traître mot de roumain !
En plus, j’aurais eu du mal pour « attraper » une si grande vedette.
« En 1984, il s’installe avec sa famille au Sénégal, où il tient un club de jazz. Le chanteur retourne en France en 1985. Désargenté, il est hébergé par l’humoriste Coluche, qui lui propose de camper dans le jardin de sa villa. Il renoue avec le succès en 1987 avec le titre Toucouleur, tiré de l’album L’Amour qui passe, et repart en tournée. Son album suivant, La Vie ça va, est édité en 1993.
En 1999, après cinq ans d’absence, Vassiliu donne plusieurs concerts à Paris, il chante durant une semaine à Bobino pour promouvoir son album Parler aux anges.
Le double album Pierre précieuses (jeu de mots sur son prénom) sorti en 2003 est réalisé grâce à l’aide financière d’une entreprise vendant des produits ésotériques. Il comporte un disque de chansons enregistrées avec des musiciens de différents pays, et un autre constitué de morceaux interprétés en concert. En 2008, le chanteur accepte de participer à la 3e édition d’Âge tendre, la tournée des idoles.
Au début des années 2000, le chanteur et son épouse s’établissent à Mèze, une ville de l’Hérault.
Il meurt le 17 août 2014 dans un établissement médical de Sète. »
Depuis que j’habite une bonne moitié de l’année dans l’Hérault, j’entends parler régulièrement de « Vassiliu ».
Pas de Pierre, mais de Lena, sa fille !
Encore une fois, le hasard a bien fait les choses !
Dans le Midi Libre du 26 juin 2024, on pouvait lire :
« C’est à une soirée en hommage à Pierre Vassiliu que le Festival de Thau convie son public pour le coup d’envoi de sa 34e édition, vendredi 5 juillet à partir de 18 h 30 dans le parc du château Girard….
Parrain du festival, il s’est installé à Mèze en 2000, sur un coup de cœur. Léna, sa fille, se souvient : “Nous sommes arrivés à Mèze quand je rentrais au lycée. J’ai plein de souvenirs du festival, moments fabuleux pour moi ; nous sommes même arrivés un jour en péniche, qui a été amarrée derrière la scène du festival… c’était une aventure à chaque fois. Mon père était déjà malade, atteint de la maladie de Parkinson, mais je le revois travailler sur son dernier CD, faisant écouter les morceaux à des amis qui défilaient à la maison. J’habite à Sète désormais mais c’est Monique Teyssier qui m’a mis le pied à l’étrier en 2015, un an après le décès de mon père, en me proposant un hommage à mon père. C’est grâce à elle que j’ai monté mon groupe. Et cette année, elle me redonne la parole.”
Car Lena Rosa, chanteuse, donc, musicienne, fera partie du concert qui démarrera à 21 h autour de son père. Elle proposera un nouveau projet musical, aux influences world, jazz et pop, porté par le Sénégal où elle a vu le jour.
C’est l’occasion de redécouvrir Pierre Vassiliu, artiste hors-norme, amoureux des musiques du monde, trop souvent réduit à son tube de 1973, Qui c’est celui-là ? »
Et voilà que, le 21/06/2024, à l’occasion d’un concert pour la Fête de la musique, devant la mairie de Béziers, j’ai eu la chance de rencontrer Lena Vassiliu !
Nous avons parlé un bon moment de son père, de la Roumanie, des projets de Lena, qui m’a dit :
« Avant mes 40 ans, j’aimerais découvrir la Roumanie, le pays de mon père et de sa famille. »
Je lui ai proposé de l’aider dans cette démarche et, si possible, de lui donner l’occasion de chanter là-bas… du « Pierre Vassiliu » !
Affaire à suivre…
* * *
J’ai aussi, toujours dans le quartier de la Chaussée-d ‘Antin, à quelques mètres seulement du cinéma Gaumont Opéra, un autre endroit que j’ai fréquenté pendant bon nombre d’années.
Il s’agit du restaurant Grand Café Capucines.
« Le Grand Café Capucines est une brasserie parisienne située dans le 9e arrondissement de Paris.
Ce restaurant Art nouveau à la cuisine traditionnelle se trouve au 4 boulevard des Capucines, près de l’Opéra Garnier.
Le Grand Café Capucines est créé en 1875, au même moment où a lieu l’inauguration de l’opéra Garnier. Le boulevard des Capucines est au cœur du quartier des théâtres et l’activité y est incessante.
En 1874, les impressionnistes exposent dans l’atelier du photographe Nadar au no 35 ; l’Olympia ouvre ses portes en 1893 ; les théâtres fleurissent.
La brasserie a obtenu le titre de maître restaurateur en juin 2013.
Pendant plus d’un siècle, le Grand Café Capucines a adopté une esthétique Art nouveau, rappelant la Belle Époque, avec une grande verrière aux tons de l’automne, des boiseries, chaises sculptées et banquettes capitonnées. Il a été rénové par Jacques Garcia, célèbre décorateur, avant d’être profondément transformé au printemps 2019 par le studio Toro et Liautard. »
J’ai particulièrement fréquenté cette brasserie alors qu’elle faisait partie du Groupe Frères Blanc.
« Le groupe Frères Blanc est une entreprisefrançaise active dans le domaine de la restauration. Spécialisé dans les brasseries parisiennes, il fut développé par Pierre et Jacques Blanc, qui l’ont hérité de leur père Clément Blanc. Le vaisseau amiral du groupe est le restaurant “Au pied de cochon”, racheté en 1942. »
Parmi les 15 restaurants du groupe, tous brillamment décorés dans le style « Art Nouveau » (Charlot, roi des coquillages (1984), Le Procope (1987), La Fermette Marbeuf (1995), L’Alsace (1977), Chez Jenny (2000) etc. ), la brasserie « Grand Café Capucines » était parmi les plus anciennes (1970).
J’avais même une carte de fidélité, qui me donnait pas mal d’avantages, parmi lesquelles des bouteilles de champagne gratuites et 10% de réduction sur les additions.
Les Frères Blanc, en dehors de « l’esprit organisateur » dont ils ont fait la preuve pendant tant de décennies, jouissaient d’un sens aigu de la communication. Un ancien serveur, qui a travaillé bon nombre d’années dans différents restaurants du groupe, m’a rappelé dernièrement un geste publicitaire habituel à cette époque : les jours de pluie, l’accueil des restaurants offrait aux clients qui le souhaitaient… un parapluie ! Bien sûr, avec les couleurs et le logo des Frères Blanc ! Quelle excellente publicité, pour pas cher, ces parapluies qui sillonnaient la ville et, quelquefois, partaient même à l’étranger !
Mais, « un petit détail » que j’aimais énormément, était une très, mais très bonne habitude de la maison : à la fin du repas, on vous proposait une splendide carte postale « panoramique », avec une image du restaurant, que vous pouviez écrire sur place et l’établissement se chargeait de l’expédier… partout en France ou dans le monde ! Vous pouviez garder le talon de la carte pour vérifier éventuellement si elle était arrivée… ou non !
J’ai invité maintes et maintes fois mes amis et clients, qui se sont soumis de trèèèès bon cœur à cette procédure.
Mais, comme la seule adresse « originale » que je connaissais par cœur était celle de mon agent égyptien, (15 Midan Tahrir, 11111 Ataba, Cairo), c’est mon ami Aleko Paraskevas qui bénéficiait, le plus souvent, de ces cartes postales.
Le text aussi était « standard »: « Having a wonderful time. Wish you were here!”
Un jour, des années après l’inauguration de cette opération, en voyage au Caire, Aleko m’a montré une pile de c.p. des différentes brasseries des Frères Blanc, qu’il avait gardé !
Tout ça… c’est fini depuis le décès des Frères Blanc et le rachat du groupe par je ne sais quel « fonds d’investissements » totalement impersonnel.
Quant aux nouvelles décorations « modernes » …je préfère m’abstenir de tout commentaire !
Sic transit gloria mundi !
* * *
On ne peut pas parler de Monte-Cristo sans mentionner la ville de Marseille !
D’ailleurs, le premier chapitre du roman commence de la manière suivante :
« MARSEILLE. — L’ARRIVÉE.
Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples.
Comme d’habitude, un pilote côtier partit aussitôt du port, rasa le château d’If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l’île de Rion.
Aussitôt, comme d’habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s’était couverte de curieux ; car c’est toujours une grande affaire à Marseille que l’arrivée d’un bâtiment, surtout quand ce bâtiment, comme le Pharaon, a été construit, gréé, arrimé sur les chantiers de la vieille Phocée, et appartient à un armateur de la ville… »
Je ne pouvais pas ignorer cette grande ville française !
J’ai posté un texte (en roumain !) en 2017,
La ce servesc stomatologii ! | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)
où j’écrivais :
« Marseille est une ville que je connais depuis 47 ans !
La première fois que je l’ai traversé, c’était en 1970, de la gare au port, où je devais embarquer pour une mini-croisière Marseille – Gênes – Naples.
Croisière inoubliable, non seulement en raison des lieux découverts alors, mais aussi pour les amitiés nouées à bord du navire, qui perdurent encore aujourd’hui.
Je ne peux pas dire que j’ai vu une grande partie de la ville à ce moment-là.
Cependant, à la fin des années 70, j’ai commencé à « descendre » souvent à Marseille.
Un de mes amis, originaire de la ville, bien qu’il résidât à Paris, y avait gardé non seulement des liens familiaux, mais même une superbe villa, vieille de quelques deux siècles, située sur l’une des collines qui dominent la ville.
C’est ainsi que, partant pour un week-end plus ou moins long, nous avons passé tout notre temps dans cette maison de rêve, admirant le bleu de la mer et bronzant sur la pelouse verte du jardin de notre ami.
On n’en sortait que pour faire une balade en mer, sur son voilier, ou manger une bouillabaisse dans un restaurant chic.
Pourtant, j’aurais aimé connaître au moins la fameuse “Canebière”, dont j’avais entendu parler dans la célèbre opérette d’avant-guerre de Vincent Scotto, « Un de la Canebière » …
C’est probablement en 1970, à l’occasion de cette première visite à Marseille, que j’ai visité aussi le Château d’If, le lieu de détention supposé d’Edmond Dantès.
Par la suite, j’ai longé l’île en bateau, avec mes amis marseillais, à plusieurs reprises.
De mon dernier passage, en 2017, j’ai gardé un souvenir cocasse, mentionné dans le même texte.
« Je revenais périodiquement à Marseille. Mais, à chaque fois, avec un propos bien précis différent : une exposition “Victor Brauner” au Musée Cantili, une rétrospective de la peinture méditerranéenne à la “Vieille Charité” : ” Charite bien ordonee…* | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)
Une autre fois, une virée “bord de mer” au célèbre “Château d’If” et aux îles du Frioul, ou à Carry-le-Rouet, le village de Fernandel, pour déguster la fameuse “bouillabaisse”…
Le Château d’If et les îles du Frioul, une halte paradisiaque !
J’ai constaté, il y a une dizaine d’années, les progrès substantiels réalisés par la réhabilitation du quartier historique de la ville, « le Panier ».
Sauvagement dynamité par les nazis en 1943, “le Vieux Port” a été reconstruit dans les années ‘60 par le célèbre architecte Ferdinand Pouillon. Cependant, dans l’esprit architectural de cette époque, de telle sorte que tout charme a complètement disparu. Pour le plus grand bonheur des restaurateurs, qui ont ainsi obtenu le « feu vert » pour s’installer, côte à côte, sous les nouvelles arcades.
De l’autre côté du « Vieux Port », les rues sont restées inchangées. Ainsi que les activités « historiques » !
Le centre traditionnel de la pègre marseillaise est le quartier de l’Opéra. Ce splendide édifice « Art Déco », construit en 1924, sur les ruines de l’ancien « Grand Théâtre » du XVIIIe siècle, a accueilli en 2006, parmi d’innombrables autres représentations prestigieuses, la première de l’opéra « Marius et Fanny » de Vladimir Cosma, d’après les romans du même nom de Marcel Pagnol, interprétés par Roberto Alagna et Angela Gheorghiu.
Pourtant, devant le théâtre, j’ai été témoin de plusieurs situations cocasses.
Alors que les portes de la salle de spectacle n’ont ouvert que 15 minutes avant le début de la représentation, des dames élégantes et parfumées ont reçu des propositions scandaleuses de la part de personnes qui confondaient le motif de leur présence sur le trottoir devant l’opéra ! »
Pour d’autres « aventures » marseillaises, il suffit de lire le texte précité, que je joins en version Google Traduction du roumain :
A quoi servent les dentistes ? | ADRIEN ROZEI (adrian–rozei-net.translate.goog)
* * *
A suivre…
Adrian Irvin ROZEI
La Bastide Vieille, août 2024