« Trenitalia » ? Niente di nuovo !

La Bastide Vieille, le 20/02/2022

« …e allora
io quasi quasi prendo il treno
e vengo, vengo da te,
ma il treno dei desideri,
nei miei pensieri all’incontrario va.
 »

Il treno dei desideri – Paolo Conte

Ziarele din Franţa anunţau, la sfârşitul anului 2021 :

« SNCF sau Trenitalia?

Călătorii care doresc să voiajeze de la Paris la Lyon sau de la Lyon la Paris cu TGV-ul pot alege acum între cei doi operatori. Din 18 decembrie 2021, compania italiană operează două curse zilnice dus-întors Paris-Lyon-Milano. Este prima societate de transport care vine să contesteze operatorului feroviar istoric francez monopolul pe liniile principale naţionale, de la deschiderea către concurență, stabilită prin legea privind pactul feroviar de la jumătatea anului 2018… 

Pentru a lansa linia Paris-Lyon-Milano, compania italiană a investit peste 100 de milioane de Euro. Ea utilizează cinci trenuri TGV Hitachi-Bombardier din 1994, care au fost folosite anterior în Italia. 

« Trenitalia » a format o echipă de 150 de persoane (șoferi, controlori etc.) pentru a opera serviciul Paris-Lyon-Milano. Unii dintre ei lucrau deja pentru acest grup în Franța, în trenul de noapte Paris-Veneția și pe linia Marsilia-Nisa-Marsilia, care a fost suprimată la mijlocul anului 2021. »

Această informaţie mă bucură enorm ! Pentru că experienţele mele cu trenurile către şi din Italia, sau chiar şi pe liniile interne italiene, sunt nenumărate şi acoperă mai bine de jumătate de secol ! Continue reading

Le tour du monde… en quatre jours ! (I)

La Bastide Vieille, le 14/02/2022

Feuilles de journal

 

« Le tour du monde en 80 jours».

C’est le titre d’un bien connu livre de Jules Verne, publié en 1872.

« Le roman raconte la course autour du monde d’un gentleman anglais, Phileas Fogg, qui a fait le pari d’y parvenir en quatre-vingts jours. »

Dans 10 mois, le 22 décembre exactement, nous allons fêter 150 ans depuis la sortie de ce livre, que chacun a lu, dans sa jeunesse. Sans parler des films et séries télévisés, des comédies musicales ou des bandes dessinées, que nous avons visionnés… à tout âge ! 

Mais, un siècle et demi plus tard, au vue des développements technologiques réalisés depuis, faire « Le tour du monde en 80 jours» n’est plus un exploit. Aujourd’hui, un cosmonaute accomplit une révolution autour de notre planète en, seulement, quelques dizaines de minutes. Vous me répondrez, peut-être, qu’un si court laps de temps, vous permet… de ne rien voir ou visiter. Mais, Phileas Fogg a-t-il eu le temps (et le désir ?) de faire du tourisme ? Certainement, pas ! 

Alors, soutenir que l’on a fait « Le tour du monde… en quatre jours ! », en ayant parcouru quelques centaines de kilomètres seulement, n’est pas une affirmation gratuite !

En voici la preuve : 

Paris, le mercredi, le 9/02/2022 

C’est la veille de mon départ pour le Languedoc.

Depuis deux semaines, je ne suis pas sorti de ma maison à Boulogne-Billancourt. Le mauvais temps, des formalités à accomplir, des petites tâches en retard à rattraper, m’ont fait rester dans ma ville, sans m’en éloigner… d’un pas !

Mais, aujourd’hui, le beau temps, les premiers signes du printemps qui approche, le sentiment qu’en quittant la « grande ville » je rate quelque chose que je ne retrouverai guère dans ma « verte campagne »… me poussent  à sortir de ma coquille.

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Mes sphinx imaginaires (III)

La Bastide Vieille, 14/11/2021

Mes rencontres avec des sphinx de tout genre ne pouvaient pas s’arrêter en si bonne voie !

Dans le département de l’Hérault,  au cœur du Languedoc, où je vis une grande partie de l’année, nous bénéficions d’un endroit étonnant : le Cirque de Mourèze.

« Le cirque de Mourèze est situé dans la commune de Mourèze dans le département de l’Hérault en région Occitanie.

Le cirque est voisin du lac du Salagou et du village de Villeneuvette. »

Cet endroit m’est très familier depuis… une quarantaine d’années !

Tout simplement, parce qu’il se trouve juste à côté de la maison où mon épouse a passé toute son enfance : c’est la maison de ses parents !

Bien sûr, ce serait impossible de lister, même une infime partie des événements auxquels nous avons participé dans la région ! Continue reading

Mes sphinx imaginaires (II)

La Bastide Vieille, 14/11/2021

On comprend aisément que de tels souvenirs ne s’oublient pas !

Et, dès que j’ai eu l’occasion, j’ai tenté de les faire partager, d’abord avec mon épouse, puis avec mes fils.

En 1984, quand ma future épouse souhaitait comprendre « d’où venait le (bon !) sauvage », je l’ai amené à Bucarest, ma ville natale, et… dans les Bucegi !

Ce fût un voyage… historique !

Pour elle, qui découvrait toutes ces beautés naturelles, mais aussi pour moi, qui connaissait bien les endroits que nous avons visités, mais qui me sentais encore plus dépaysé qu’en… Patagonie !

Il faut préciser que nous étions à ce moment-là  vers la fin du régime absurde de Ceauşescu, et que le surréalisme le plus total régnait dans le pays !

Pendant notre voyage, les aventures tristes ou grotesques se succédaient à chaque minute ! Mais, elles sont trop nombreuses et variées pour être racontées ici.

Je me contenterai de mentionner que, grâce aux paquets de « Kent extra-longues » (le passe-partout presque officiel de l’époque !), non seulement moi qui parlait roumain, mais aussi mon épouse, fumes  « homologués » comme roumains, malgré les passeports français présentés au refuge « Babele » où nous avons passé trois nuits.

Autrement dit, nous n’avons payé que le tiers du prix dû par les étrangers !

Toujours dans le même refuge, grâce à la bouteille de gin que je transportais partout avec moi (je voulais éviter les rasades d’eau de vie roumaine que l’on nous offrait partout !), nous avons été invités par un inconnu à un repas pantagruélique, qui a duré jusqu’à 3 heures du matin ! Alors que, partout dans le pays, les étagères des magasins d’alimentation étaient vides et, selon les ukases du « génie des Carpates », tous les restaurants devaient fermer leurs portes, au plus tard, à 21 heures ! Continue reading

Mes sphinx imaginaires (I)

La Bastide Vieille, 14/11/2021

« Un sphinx ([sfɛ̃ks], grec ancien : σφίγξ, béotien : φίξ [pʰíːks]) (au féminin sphinge ou sphynge), est une créature légendaire avec la tête d’un humain, d’un faucon, d’un chat ou d’un bélier et le corps d’un lion avec, dans certaines versions du mythe, les ailes d’un aigle. » 

Si aujourd’hui je suis allé chercher cette définition dans Wikipedia, c’est parce que je viens de relire un article du magazine « AramcoWorld » du mois de Mai/Juin 2021. 

On y trouve le texte suivant :

« The Sphinx Imagined

Postcard collection by Jonathan Friedlander »  

Continuons en français! 

«  Il y a deux étés, je passais en revue quelques centaines de cartes postales anciennes dans des boîtes étroites, toutes empilées, dans une boutique d’antiquaire à Stillwater, dans le Minnesota. J’étais à la recherche de motifs et styles architecturaux du Moyen-Orient, dans les constructions des Etats-Unis, et je suis tombé sur plusieurs cartes postales qui représentaient chacune des sphinx imaginaires tel que rencontrés dans des formations rocheuses naturelles.

Un peu étonné, j’ai consulté les sites Internet des collectionneurs de cartes postales et j’en ai trouvé d’autres. 

Maintenant, mes cartes postales « Sphinx imaginaires », destinés à devenir une partie des collections bien plus nombreuses de la bibliothèque de « UCLA Young Research Library », comptent près de deux dizaines d’exemplaires.

Elles présentent des structures et formations qui se trouvent pour la plupart aux Etats-Unis, mais aussi en Angleterre et en France – les deux puissances coloniales qui ont marqué le cours de l’histoire de l’Egypte aux XIXème   et XXème siècles- mais aussi bien en Suisse, Roumanie, Turquie, Kazakhstan et Viêt Nam. 

Et même si les gens qui ont donné ce nom à ces sites n’ont probablement jamais visité ou vu le Sphinx de Gizeh, en Egypte, le gardien des Grandes Pyramides, ils avaient eu connaissance de son existence à travers des textes, gravures, peintures, photos et peut-être d’autres cartes postales, et ils se sont appropriés, pour leur nouveauté ou bénéfice, cette construction iconique devenue tellement inscrite dans l’imagination collective du monde entier. »

En lisant ce texte, il m’est venu à l’esprit une question : « Combien de sphinx, réels ou imaginaires, ai-je connus dans ma vie ? » Continue reading

Caminante, no hay camino…(IV)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 2/12/2017

C’est un voyage « relampago » (éclair) !

Départ de Paris à 6h00, arrivée à Séville à 8h30 ; retour de Séville à 18h30, arrivée à Paris à 21h00 !

Après le rendez-vous traditionnel avec Don Antonio, je suis passé de nouveau, devant « Las Dueñas ».

Le monument à la mémoire de Machado est toujours là.

Mais, aussi, un groupe d’une trentaine de touristes. Du genre « Jojo, mets ta laine ! ».

Trop peu pour moi ! Il ne faut pas casser une image/un rêve, si longuement construit ! 

Je suis donc allé faire un tour du côté de la mairie de Séville.

J’ai découvert qu’il y avait au programme de la journée  un défilé de fanfares de la jeunesse.

Brassens dit que « la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas ! ». Continue reading

Caminante, no hay camino…(III)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 30/09/2017

Je suis revenu, six mois plus tard, à Séville.

Cette fois-ci, je savais à quoi il fallait s’attendre et j’ai bien préparé mon voyage.

Avant de partir de Paris, j’ai cherché mon CD « Cantares », avec les vers de Machado et la musique de Serrat.

Et, bien sûr,…je ne l’ai pas trouvé, parmi les centaines de disques qui encombrent mon appartement ! 

« C’est pas grave ! », je me suis dit.

« Je le trouverai certainement à Madrid !» où je devais passer avant d’arriver à Séville. 

Dés mon arrivée dans la capitale espagnole, j’ai couru à la FNAC.

Après une courte recherche sur l’ordinateur, l’employé m’a informé qu’il n’y avait plus aucun exemplaire.

« Et à Séville ? »

Un long moment de tension !

« Oui ! A Séville il reste… un dernier exemplaire ! »

« Pouvez-vous me le réserver ? Je paye d’avance ! »

« Non ! Ce n’est pas possible ! Vous devez régler sur place ! » 

J’ai tellement insisté et cassé les pieds, que l’employé a pris le téléphone, a parlé avec son collègue de Séville, qui a promis qu’il va mettre le CD de coté ! Ouf !

Une fois arrivé à Séville, j’ai couru chez le disquaire désigné, et j’ai bien trouvé mon CD.

C’est celui que l’on voit ici. 

Pas tout à fait !

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Caminante, no hay camino…(II)

Boulogne, 8/06/2020

 

Séville, le 12/03/2017

Quelques quatre décennies sont passées ! 

Pendant ce long laps de temps, j’écoutais, de temps en temps, les chansons de Machado/Serrat. Tour-à-tour, sur disque P.V.C. noir, puis sur cassette, ensuite sur CD,  que j’ai dû racheter en suivant l’évolution de la technique. 

En mars 2017, j’étais à Séville, à la recherche d’un fournisseur d’azulejos pour  le panneau que je comptais installer dans notre jardin du Languedoc, à La Bastide Vieille. 

Je l’ai trouvé Calle Feria 15 !

J’ai discuté, pas-à-pas, avec Don Antonio, le propriétaire de la boutique « Ceramica Nazareth » le sujet, les motifs décoratifs, les conditions du transport jusqu’en Languedoc, les termes de paiement… de mon panneau.

J’ai raconté tout ça dans le texte intitulé « 3 ans, 6 mois et 20 jours… ». 

Une fois cette négociation finie, je suis parti visiter la ville. 

Je n’étais pas venu à Séville depuis… 1992, au moment de l’Exposition internationale. Et, à cette époque, de passage dans la ville pour un week-end à la suite d’une semaine de « visites-clients » en Espagne, j’avais vu surtout les pavillons de l’Expo. 

EXPO ’92 : Avec Mihai Tulbure, le Directeur du Pavillon de la Roumanie, mon ancien collègue de l’Ecole Polytechnique de Bucarest. Le Pavillon à été construit par ARTEXPO Bucarest, dont le Directeur était Mihai Oroveanu, mon ancien collègue de lycée.

Il me restait donc (presque !) tout à découvrir !

Mais, au vu de l’état d’avancement de mon projet « azulejos », j’ai compris que m’attendaient moult visites à Séville ! Ce qui s’est effectivement passé, pendant les deux années qui ont suivi.  Continue reading