Paris, 28/04/2018
Quand j’ai appris qu’ Olivier Lejeune allait jouer une autre pièce de Sacha Guitry, j’ai décidé tout de suite que j’irai voir ce spectacle!
Tout ça, parce que son dernier « Sacha Guitry » était tellement brillant que maintenant… je ne peux plus m’en passer.
La pièce « Mémoires d’un tricheur » est la transposition scénique d’un roman écrit par Sacha Guitry en 1935. Avec tout le brio qu’on lui connait, mais sans les répétitions de son œuvre théâtrale.
Pour l’interprétation d’Olivier Lejeune, elle est si authentique que, par moment, on se demande si le vieux maître n’est pas sorti de sa tombe pour monter sur les planches… pendant une heure et quart!
Dés les premières scènes de la pièce j’ai remarqué le deuxième acteur qui interprétait un anarchiste russo-roumain!
Le pauvre Sacha ne savait pas, à cette époque, qu’il allait finir sa vie dans le lit d’une roumaine, Lana Marconi, celle dont il prédisait « qu’elle allait fermer ses yeux et ouvrir ses tiroirs »!
Après la fin du spectacle, je suis allé saluer Olivier Lejeune…en voisin: nous habitons tous les deux à Boulogne !
Mais, surtout, pour le féliciter et le remercier pour sa gentillesse. Après la dernière pièce de Sacha Guitry où il était sur scène, je lui ai offert mon livre qui raconte l’aventure de Lana Marconi. Par la suite, non seulement qu’il en a accusé réception, mais, après l’avoir lu, il m’a envoyé un commentaire fort aimable. Une telle élégance se fait rare, de nos jours!
Quand il m’a vu, Olivier Lejeune m’a accueilli avec le commentaire : « Voilà mon roumain! C’est la première fois qu’un roumain ne me demande pas l’aumône ! »
Je l’ai rassuré tout de suite: « Les autres… travaillent pour moi! »
Ensuite, nous avons échangé quelques mots, au sujet de la pièce, qui se passe en partie dans des grands hôtels, à Deauville et à Monaco.
Je ne vous dirais pas ce que l’on s’est dit. « Tout ça restera entre nous ! »
Mais, je vous recommande d’aller voir la pièce, à Paris, jusqu’au 13/05, ou en tournée, dans toute la France. Peut-être même à Deauville et à Monaco!
Moi, j’irai la revoir à Paris, à la rentrée, en septembre. Il se peut que certaines subtilités m’aient échappées.
Avec Sacha Guitry, « un jeu de mots peut en cacher un autre! », comme on dit à la SNCF!
Adrian Irvin ROZEI
Paris, avril 2018