La finta giardiniera … (V)

ou “Die Gärtnerin aus Liebe » *

La Bastide Vieille, le 28/12/2020

Un autre « coin de nature», un peu  moins habituel dans nos contrées, est le « jardin des cactus » !

Il y a 60 ans déjà, à Bucarest, je rêvais d’avoir un jardin… de cactus ! Bien sûr, ni l’espace, ni le climat ne s’y prêtait guère !

J’ai fait, quand même, une tentative, en installant plusieurs pots avec des « mini-cactus » entre les deux volets de la fenêtre de notre cuisine En Roumanie, vu les grands écarts de température entre l’été et l’hiver, toutes les fenêtres sont « doublées », à savoir que, sur un même support, il y a deux cardes vitrés. Ceci permet d’obtenir plusieurs niveaux d’isolation, en fonction du nombre de volets ouverts ou fermés, tout en préservant un éclairage intégral de la pièce d’habitation.

Moi, j’ai décidé d’installer mes cactus, dans des pots, entre les deux pans de la fenêtre de notre cuisine. J’espérais, ainsi, les préserver, grâce à la vapeur d’eau, dégagée par la cuisson des plats, pendant l’hiver. Mon calcul s’est avéré correct ! Sauf que, certains cactus ayant prospéré, pendant l’été, ils ont touché la vitre extérieure et, après le premier cop de froid, ils ont gelé, au moins en partie !

Je m’imaginais qu’à 20 Km, seulement, des rives de la Méditerranée, je ne rencontrerai pas ce problème ! Vue de l’esprit !

Le premier jardin, avec des cactus plantés en pleine terre, fût un fiasco. Presque tous les cactus ont gelé, dès la première saison froide !

La deuxième année, nous les avons laissé dans leurs pots, déterrés à l’automne et…replantés au printemps ! Lourde tâche ! Bien sûr, nous sommes passés par l’étape du « paillage et voile de protection hivernale ». Résultat mitigé !

Maintenant nous faisons confiance (pas trop !) à la solution « double protection hivernale », même si les cactus ne voient pas la lumière du jour, quelques fois pendant plusieurs semaines, en notre absence. Ça semble fonctionner !

Même si, parfois, nous devons remplacer un ou deux cactus, à l’arrivée du printemps. Et pourtant, à quelques dizaines de kilomètre, au pied des Cévennes, il y a, à Roquebrun, un fameux « Jardin Méditerranéen » où les cactus, de toute taille, prospèrent tout au long de l’année ! Il y a certainement, des secrets réservés aux initiés !*** Continue reading

Les peuples heureux n’ont pas d’histoire…

File de jurnal

La Bastide Vieille, 12/02/2018

 

Écoutez-moi vous les ringards
Écologistes des grands soirs
La pollution n’est pas dans l’air
Elle est sur vos visages blêmes…

Renaud Sechan

 

De ani de zile, tot aud, la televizor sau la radio, jurnalişti foarte competenţi care îmi explică, pe un ton savant, că :

 -în ţările noastre occidentale, nu mai există tradiţii,

-că mâncăm numai « porcării »,

-că nu mai putem vedea nicio stea pe bolta celestă, din cauza luminii oraşelor care poluează cerul etc., etc. 

Poate că, după ani de spălare pe creier sistematic organizată, aş fi ajuns şi eu să iau de bune aceste teorii. Din fericire, fiind pensionar, îmi pot permite să voiajez o bună parte din an. 

In 2017, am traversat de vreo patru ori întreaga Franţă, de la Bordeaux la Biarritz, de la Toulouse la Marsilia, de la Uzès la Valence, de la Nevers la Valençay, prin Masivul Central,  de la St. Raphael la Menton… 

Insă, cel mai mult timp, în afara celui petrecut la Paris, l-am consacrat Languedocului, unde locuiesc 4 luni pe an. Pe bucăţele, dar în toate anotimpurile ! Şi asta, de mai bine de 10 ani. 

Pot afirma, deci, că este o zonă pe care o cunosc (foarte) bine.

De aceea, afirmaţii ca cele mai sus menţionate, mă scot din sărite. 

Aş putea începe o luuuuuuungă listă de exemple, care contrazic aceste afirmaţii.

Desigur că mi-e greu să demonstrez că din curtea noastră văd, în fiecare seară (când nu e lună plină sau e înorat !) milioane de stele.

Verific de fiecare dată, că « Steaua polară » nu s-a mutat şi că se găseşte tot deasupra chiparosului uriaş din grădină (pe care noi îl numim « L’Ancêtre » !), urmăresc « Carul mare », care se învârte în jurul ei, caut constelaţia « Orion », care apare pe boltă mai devreme sau mai târziu, în funcţie de anotimpuri… Şi, de câteva ori, am asistat chiar la eclipse de Lună.  Continue reading