A Venise, dans Paris… (II)

19/04/2023

Feuilles de journal

 

L’étape « Artcurial », non prévue à l’origine de mon périple, a « consommé » beaucoup plus de temps que ce que j’avais imaginé.

Mais, ça valait vraiment la peine !

La mise en valeur par un scénographie adapté, l’ambiance d’époque XIXe siècle, avec des accessoires multicolores, d’une foule d’objets, somme toute, d’une grande banalité dans leur grande majorité, m’ont fait plonger dans une atmosphère d’un autre temps, peut-être même, davantage que si je les avais découvert à l’intérieur de l’hôtel qui, en ce moment, est en train de « changer de décor » !

Une toute autre histoire m’attendait à la prochaine étape de mon parcours ! 

Mais, comme le temps disponible se faisait court, j’ai pris le métro jusqu’à la Place de la Concorde, abandonnant la promenade au long des Champs-Elysées prévue dans le programme initial. Tant pis ! Les Champs ne vont pas fermer, mais l’exposition « Ca’ d’Oro », « Chefs-d’œuvre de la Renaissance à Venise », si !  

Une présentation de l’exposition, dont le sous-titre est « Du Palais au musée », dit : « Prenez confortablement place sur une gondole et traversez le Grand Canal, non pas à Venise, mai à l’Hôtel de la Marine ! Une excursion sur les rives de l’Adriatique : immanquable ! »  Continue reading

L’histoire du tableau…qui n’a traversé que trois pays !!!

Venise, le 4/05/2018

                          « Voyager dessille les yeux, mais qui part con, revient con! »

                                                                        Corto Maltese

Au mois de mars, à Séville, j’avais fini la mission pour laquelle j’étais venu, une heure avant le moment prévu pour le départ vers l’aéroport.

Alors, pour tuer le temps, j’ai décidé de faire un tour chez les antiquaires du cartier.

Dans la deuxième ou troisième boutique visitée, j’ai remarqué un tableau sympathique : une marine sur bois, avec les dimensions d’un A3 ( 297mm X 420mm), peinte au couteau.

Malheureusement, la signature, qui semblait dire « J. C. Garrido », n’est pas clairement lisible.

J’ai demandé le prix à l’antiquaire, un peu par jeu. Il a répondu: « 100€ ». 

Alors, toujours pour m’amuser, j’ai dit: « 50! ».  Continue reading