Pietrolina dopo pietrolina… nasce un grande mosaico!

Angers, 5/09/2023

Questo testo è stato pubblicato sulla rivista “Siamo di nuovo insieme” n. 123 – 124, ottobre – dicembre 2023, a cura di RO.AS.IT., Associazione Italiani in Romania.

Angers è una città di media grandezza, con appena 150 000 abitanti, della Francia occidentale, situata sul fiume Maine, a solo 300 km da Parigi e a 100 km da Nantes. La maggior parte dei turisti che si ferma in questa città,  vicino all’Oceano Atlantico, viene a visitare le vestigia dell’«epoca d’oro», risalenti al XV secolo. Capitale storica e fortezza dell’Angiò, culla della dinastia dei Plantageneti, Angers è stata uno dei centri intellettuali dell’Europa del XV secolo, sotto la guida illuminata del «buon re Renato d’Angiò» (1409-1480). La città di Angers ospita con orgoglio i resti, assai ben conservati, del castello in cui Renato d’Angiò nacque e passò la sua infanzia.

D’altra parte, Carlo I d’Angiò, predecessore di Renato, ha costruito, sul modello del castello di Angers, il famoso Castel Nuovo di Napoli, chiamato dagli abitanti del posto «Maschio Angioino». 

Tuttavia la città di Angers custodisce anche un altro tesoro artistico, ben più recente, ma ugualmente legato all’Italia. Purtroppo, meno conosciuto. Si tratta di un vero «complesso artistico» che corrisponde alla prima metà del XX secolo, realizzato nel famoso stile decorativo chiamato «Art Déco».  Continue reading

Les morts ne vieillissent jamais

Posté le 01/12/2007 

Le texte joint a été écrit en 2007, en roumain.

Pendant près de 20 ans, j’ai hésité devant le choix de le publier en français… ou non ! Parce que, sa publication en roumain a généré des commentaires… fort contradictoires !

Et voilà que j’apprends la « Panthéonisation » de Missak et Mélinée Manouchian.

J’ai, quand même, attendu les articles et commentaires sortis à la veille de cet événement national, avant de prendre ma décision.   

C’est le texte suivant qui a fait pencher la balance :

Panthéonisation de Missak Manouchian : comment la figure du résistant communiste a éclipsé les autres membres de “L’Affiche rouge” (francetvinfo.fr)

En particulier, les références aux articles de Stéphane Courtois qui y sont mentionnées, ainsi que l’article du même, publié le 21/02/2024, dans « Le Figaro » :

Stéphane Courtois :« La mort de Missak Manouchian suscite l’admiration mais son héroïsation a été construite par le PCF » (lefigaro.fr)

J’ai eu l’immense honneur de faire la connaissance de l’auteur du « Livre noir du communisme » par l’intermédiaire de Georges Filip – Lefort, Commandeur de la Légion d’honneur, ancien chef de la zone Rhône-Alpes FTP – MOI, qui a été mon ami pendant une douzaine d’années. Bon nombre d’informations contenues dans ce texte proviennent de celui que j’appelais « Mon Commandant » !

J’ai décrit, d’ailleurs, sa vie et quelques-unes de ses expériences dans les textes :

Luptă, luptă… asta-i viața! | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

«Bonjour, mon Commandant!», «Repos!» | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

C’est mon passé que l’on jette à la poubelle ! | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Je souhaite que les lecteurs de ce texte ressentent autant d’émotion que moi, alors que je l’écrivais !

Adrian Irvin ROZEI

La Bastide Vieille, février 2024


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Pietricică cu pietricică…

Angers, 5/09/2023

…se face mare mozaicul !

Acest text a fost publicat în revista « Siamo di nuovo insieme » no. 123 – 124, datat octombrie – decembrie 2023, editată de Asociația Italienilor din România (RO. AS. IT) la București.

Angers este un oraș de talie mijlocie, cu doar 150 000 locuitori, din vestul Franței, situat pe râul Maine, și se găsește la numai 300 Km de Paris.

Majoritatea turiștilor ce poposesc în acest oraș, aflat la numai 100 Km de Nantes, capitala istorică a regiunii Bretania, lângă Oceanul Atlantic, vin să admire vestigiile « epocii de aur » din secolul XV.

Capitală istorică și fortăreață a Anjou-ului, leagănul dinastiei Plantageneților, Angers a fost unul dintre centrele intelectuale ale Europei în secolul al XV-lea sub conducerea luminată a „bunului rege René” (1409 – 1480).

La apogeul domniei sale, René d’Anjou, era Duce de Anjou (1434-1480) sub numele de René I, Rege al Neapolei (1435-1442) sub numele de René I de Napoli, Rege al Siciliei (1434-1442), conte de Provence și Forcalquier (1434-1480), rege al Ierusalimului (1435-1480), rege al Aragonului (1466-1480), precum și domn al Piemontului etc., etc. Continue reading

Le retour de « Genji » (III)

Boulogne, le 24/12/2023

 

Dans tout le fatras abandonné par Sorin Popa, j’ai trouvé aussi quelques estampes japonaises.

Après les avoir gardées dans leurs rouleaux en cuir plus de 20 ans, j’ai décidé de les exposer sur les murs du grenier dans notre maison du Languedoc.

Les estampes japonaises à la Bastide Vieille

Mais, depuis que je les vois et revois aux murs, -plus de 20 ans ! – je me pose les mêmes questions :

  • qui est leur auteur ?
  • de quelle époque datent-t-elles ?
  • quelle est leur valeur marchande (s’il y en a une !) ? 

« Lourde tâche ! », comme disait… qui vous savez !

Il faut trouver un spécialiste de l’art japonais compètent et (surtout !) honnête ! L’énorme majorité des soi-disant « spécialistes », quand ils ne donnent des avis « au doigt mouillé », essayent systématiquement de sous-évaluer votre bien dans l’espoir de vous l’acheter pour « trois sous et demi » afin de le revendre avec un énorme bénéfice.

D’ailleurs, la première question qu’il vous posent, avant même de regarder l’objet en question, est « voulez-vous le vendre ? » Continue reading

Le retour de « Genji » (II)

Boulogne, le 24/12/2023

 

Je dois avouer que, ayant entendu parler (par écrit et en conférence) de cette œuvre, je rêvais de juger par moi-même de son impact. Même si l’on peut feuilleter des livres ou visionner des films documentaires, on ne peut pas se faire une opinion personnelle sans l’avoir vue personnellement.

Comme disait l’un de mes collègues de l’Ecole des Mines, en paraphrasant les vers de Joseph Marie Soulary, dit Joséphin Soulary, (né le 23 février 1815 à Lyon et mort le 28 mars 1891 dans la même ville). : « Toute chose que la main n’atteint pas n’est qu’un rêve ! »

Ou ce que Jacques Higelin affirme dans une de ses chansons : « Tout bonheur que la main n’atteint pas n’est qu’un leurre ! ».

Et, voilà que j’apprends que le Musée Guimet annonce :

« A la cour du Prince Genji » – 1000 ans d’imaginaire japonais
Exposition du 22 novembre 2023 au 25 mars 2024 

Et, en marge : Hommage à Maître Itaro Yamaguchi

A la première occasion, j’ai couru voir l’exposition avec les images dont je rêvais depuis si longtemps ! Continue reading

Le retour de « Genji » (I)

Boulogne, le 24/12/2023

J’ai découvert l’existence de « Genji Monogatari » il y a quelques six décennies.

En 1969, alors que j’étais en dernière année à l’École des Mines, mes collègues ont décidé que nous devrions aller, en « voyage de promotion », au Japon.

C’était l’époque où le Japon était très à la mode. Le pays du Soleil-Levant était perçu comme « l’avenir de l’humanité », surtout à cause des progrès technologiques qu’il engendrait jour après jour.

En ce temps-là, on découvrait, à chaque moment, un nouveau produit électronique mis sur le marché par le Japon à un prix inégalable et en quantité presque illimitée : des postes de télé, des transistors, des magnétophones, des radios portables etc.

D’ailleurs, même dans un pays communiste, comme la Roumanie, cette fascination se faisait sentir. Je me souviens de notre prof d’électronique à l’École Polytechnique de Bucarest, qui avait eu la chance de suivre un stage au Japon, et qui n’arrêtait pas de nous chanter les louanges du système japonais, même si, à l’époque, dans ces contrées, il valait mieux encenser un pays socialiste. Continue reading

Soirées (IV) de « Monsieur-le-Prince »…

SERVICE APRES-VENTE

 

Paris, le 7/12/2023

« On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise ! », comme affirmait un autre de mes amis.

L’encre de l’écriture de ce texte à peine séchée, voilà que l’on me propose un autre spectacle, selon les conditions précitées et toujours à la Comédie Saint-Michel.

« It’s an offer I can’t refuse ! »

Cette fois-ci, il s’agit d’une pièce de théâtre intitulée : « Célimène et le Cardinal ».

Selon l‘Officiel des spectacles :

« À la fin du Misanthrope, Alceste et Célimène se querellent. Célimène a de nombreux soupirants et refuse de faire un choix définitif. Alceste, amoureux impulsif et écorché vif, rompt alors avec elle et part pour le “désert”. La pièce met en scène les retrouvailles des amants, vingt ans après leur séparation. La rencontre a lieu chez Célimène entre un janséniste rigide et une libertine avant l’heure.

Critique virulente de la société, Célimène et le Cardinal est un clin d’œil moderne à l’œuvre de Molière, mais aussi aux problématiques actuelles sous forme d’hymne à la langue française et à la poésie. »

J’avoue que mes relations avec le théâtre de Molière ont eu un parcours… un peu en dents de scie ! Continue reading

Soirées (III) de « Monsieur-le-Prince »…

La troisième étape de mon odyssée germanopratine m’a amené dans un endroit « iconique » de la culture parisienne : « Le Champo ».

J’ai déjà eu l’occasion de parler de cet endroit dans un texte intitulé :

« Le Champo » à 80+… | ADRIAN ROZEI (adrian-rozei.net)

Je disais alors :

« Tout un chacun connait le cinéma qui se trouve, en plein Quartier Latin, à l’angle de la rue des Écoles et de la rue Champollion. D’où son nom !

Je ne me souviens pas à quelle date précise je suis allé, pour la première fois, au « Champo » ! Mais c’était certainement entre 1967 et 1970, alors que j’étais étudiant.  Pas à Paris, mais à St. Étienne. Donc, je ne peux même pas me reprocher quelque chose, comme l’affirme la directrice du cinéma, à propos des étudiants du Quartier Latin qui « dès l’ouverture, ont préfères les fauteuils de sa salle du Champo aux bancs des amphithéâtres universitaires ». Et Christiane Renavand ajoutait : « Nous avons beaucoup de fautes sur la conscience » !

C’est vrai ! Continue reading